Les MOOCs
Aspect financier
Acquérir une visibilité nationale et internationale
C’est sans doute la principale motivation des établissements qui se
lancent dans la bataille en ce moment.
Les MOOC anglophones sont suivis par l’ensemble de la planète, l’audience des
MOOC francophones provient de l’ensemble de la francophonie: Afrique, Haïti, Quebec, Polynésie française.
Cette question
de la visibilité est sans doute la principale raison qui pousse les universités américaines à se ruer sur Coursera.
Les MOOC sont
une méthode relativement bon marché pour atteindre des résultats tout à fait respectables en termes de communication
Avoir une visibilité internationale est également un moyen de générer des revenus.
Parmis les MOOCs majeurs, Coursera récolte 80% des bénéfices issus de ses MOOC, edX « seulement » 50%
Recruter des talents
Ce motif vaut pour les établissements d’enseignement supérieur comme pour les entreprises. La
question se pose: peut-on détecter des esprits brillants grâce à un MOOC, pour éventuellement le recruter par la suite.
Coursera et Udacity comptent dessus en tout cas, car ces entreprisent vendent l’accès aux bases de données de leurs
étudiants.
Cela dépend du type de compétences recherchées. Pour les compétences qui sont « facilement »
mesurables: informatique, statistiques, sciences exactes, etc… cela ne devrait pas être trop un problème,
si l’on applique la
méthode appropriée et que l’on s’assure d’une manière ou d’une autre qu’il n’y a pas eu triche. Pour les compétences plus
difficiles à évaluer (qualité de rédaction, capacités de gestion de projet, etc), cela porte à débat.