l’ADSL : Asymetric Digital Subscriber Line

L'avenir de l'ADSL

Le point sur l'ADSL

L'ADSL est donc une technologie largement utilisée actuellement pour de nombreux services. Ses qualités principales sont de permettre le transport de données à haut débit en combinant les données téléphoniques, et surtout son coût d'installation (sachant que ce sont les paires de cuivre du réseau téléphonique) qui sont utilisées.
Cependant, l'ADSL à 2 défauts majeurs :

Les possibilités de faire encore évoluer l'ADSL sont faibles car le support physique ne permet pas d'augmenter encore les débits ou la distance maximale. Le VDSL2 est d'ailleurs la dernière évolution en cours mais elle ne sera pas commercialisée malgrés les 100 Mbit/s théorique affichés car la distance maximale est réduite à 500 mètres ce qui n'intéresse pas les opérateurs. Par conséquence, l'ADSL est amené à disparaître au profit d'une technologie proposant des débits élevés avec un support moins sensible aux phénomènes d'atténuation.
Une solution existe, l'utilisation de la fibre optique...

La technologie FTTx

Le FTTx Fiber To The x est la nouvelle technologie utilisée pour le transport de données à très haut débit. Cette technologie propose un débit théorique maximale de 100Mo/s et un taux d'affaiblissement très faible. Pour ce faire, elle utilise comme support physique la fibre optique. Il existe plusieurs acronymes pour cette technologie, chacun indiquant jusqu'à quel niveau de la liaison la fibre optique est utilisée :

Le FTTx est actuellement disponible dans certains quartiers de Paris et une offre commerciale existe. Son installation est coûteuse mais il faut savoir que la fibre en elle-même coûte moins chère que la paire de cuivre.

Principe de fonctionnement

Le FTTx utilise la fibre optique comme support. Les données sont donc transmises par des impulsions lumineuses d'un lazer à la vitesse de la lumière. Une fibre optique est en fait composée d'une fibre de verre entourée d'une gaine réflectant la lumière pour l'empécher de sortir. Comme elle est insensible aux perturbations électromagnétiques, le signal subit moins de pertes que sur une paire de cuivre. Plus d'informations sur la fibre optique.

Voici un exemple d'architecture FTTH Point-multipoint passive appelée PON Passive Optical Network :

Des règles régissent le partage de la fibre optique entre le coupleur et l'OLT dans le sens descendant, pour que chaque abonné ne reçoive que les informations qui le concernent, et dans le sens montant pour que l'OLT soit en mesure de recevoir distinctement les signaux provenant de chaque ONT.

Dans le sens descendant, les données envoyées par l'OLT sont étiquetées en fonction de leur destinataire. Tous les ONT reçoivent toutes les données mais seul l'ONT concerné les retransmet dans le réseau interne de l'abonné.

Dans le sens montant, le coupleur étant un élément passif il faut pouvoir identifier clairement l'ONT émetteur. Deux méthodes pour cela :
- La première consiste à un partage du temps de parole. L'OLT attribue à tour de rôle à chaque ONT un intervalle de temps (de l'ordre de quelques microsecondes) pendant lequel cet ONT est seul autorisé à émettre.
- La seconde consiste à utiliser une longueur d'onde d'émission différente pr ONT. Ainsi, suivant la longueur d'onde utilisée, l'OLT connaît la l'ONT source.
Pour le moment c'est la première solution qui est retenue car la seconde est plus coûteuse pour les opérateurs. Néanmoins, celle-ci est déjà utilisée pour assurer que la fibre soit full-duplex : chaque sens employant une longueur d'onde distincte.