Le projet Galiléo

Le projet en général

Description

Galileo est un projet européen conduit par l'Union Européenne et l'Agence Spatiale Européen (ESA) qui a pour but de devenir le GNSS européen. Contrairement aux autres GNSS existant, celui-ci sera sous contrôle civil et non militaire. Il sera composé de 30 satellites et de stations terrestres.

Ci-dessous, une image représentant la future constellation de satellites Galileo :

constellation de Galileo

Objectifs

Le projet Galileo a pour but de devenir un système mondial de navigation par satellites propre à l'Europe et qui permettra à celle-ci d'avoir une autonomie vis-à-vis du GPS américain. Le service de localisation en lui même a pour objectifs d'être mondial, plus précis, plus sécurisé que ceux déja existant et de n'avoir aucunes restrictions d'utilisations.

Le projet une fois achevé pourra être utile dans de nombreux domaines :

Historique

En 1998 se tient un forum scientifique à Bruxelles dont le sujet est : "Vers un réseau transeuropéen de positionnement et de navigation comprenant une stratégie européenne pour un système global de navigation par satellites GNSS". Suite à ce forum, des documents sont rédigés concernant un projet répondant à cette problématique. En 2001, l'Union Européen prend la décision de principe de débuter le projet. La fin du déploiement de la constellation était alors prévu pour 2008.

En Décembre 2005 est lancé le premier satellite de test GIOVE-A puis en Avril 2008 le satellite GIOVE-B (voir Lexique). En 2008, le projet devait être fini mais suite à de nombreux problèmes le retard s'accumule. En 2015, le projet n'est pas encore fini.

Participants

Tous les pays de l'Union Européen participent au développement et au financement du projet Galiléo. Cependant, certains pays du monde se joignent à eux sur des points précis ou s'engagent totalement dans le projet. Certains pays sont à l'heure actuelle encore en discussion sur le fait de rejoindre le projet.

Nous avons vu les participants au projet, maintenant voyons ceux qui ont failli le faire échouer avant son commencement, à savoir les Etats-Unis

En Décembre 2001, le gouvernement américain met à la pression à l'Union Européen avec une lettre du secrétaire à la défense expliquant que l’étude de faisabilité est erronée et que Galileo permettrait d’avoir accès aux applications militaire du GPS.

Suite à la lettre 6 pays souhaitent arrêter dont le Royaume-Uni et l'Allemagne. Cela représente minorité suffisante qui entraine un blocage du projet. Mais la France et l'Espagne insistent sur l’intérêt économique, scientifique et technologique. L’indécision dure plusieurs mois puis un rapport est écrit.

En voici une citation : "L'efficacité et la sécurité des mouvements des avions, navires, trains, et voitures en Europe dépendront d'un seul système exploité en monopole par les Etats-Unis, si Galileo ne devient pas une réalité. Or, Galileo, le projet technologique le plus important de l'Union européenne, est mis en péril par l'indécision politique.". Suite à ce rapport, la décision est prise de continuer le projet.

Les vrais raisons de la pression du gouvernement américian sont les suivantes :

Anecdote : une situation un peu similaire à eu lieu au sujet des lanceurs Ariane, les américains voulaient lancer gratuitement nos satellites pour dissuader la création des fusées Ariane par l'UE.

Finalement, le 26 Juin 2004 les Etats-Unis acceptent le projet et décident même d'y participer. Cette participation va donc permettre une interopérabilité de Galileo avec le GPS et GLONASS, permettant ainsi l'utilisation d'un autre résean en cas de défaillance. Galileo utilisera également EGNOS permettant de corriger les données et de les améliorer ce qui permet d'assurer une précision de 2 mètres au lieu de 20 mètres.

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