VRML & X3D

Pour finir...

Conclusion

Le VRML fut le premier véritable succès de la 3D sur le Web.

Il reste un standard du 3D, libre, et dispose de multiples tutoriaux facilement accessible sur le net. Aujourd'hui, le VRML n'est plus en haut de l'affiche, et intéresse plutôt les développeurs amateurs désirant apporter de la 3D pour le web sans devoir payer des licences onéreuses. Grâce à son implémentation relativement simple,il est également utilisé dans les enseignements pour prendre en main les différents aspects de la 3D. Le VRML reste tout de même un standard fortement utilisé dans les logiciels 3D. Avec les nouveaux plug-in VRML, la qualité des rendus n'a pas à rougir face à ceux des formats propriétaires. Finalement, le VRML est une "bonne affaire" pour qui sait le maîtriser et utiliser toutes ses fonctions. Dans la confusion du marché et la multiplicité des solutions, le VRML ne doit pas être négligé.

Son évolution, le X3D, appuie son vocabulaire sur XML. Ce langage est dédié aux applications embarquées. L'objectif consiste à répondre aux enjeux de diffusion de contenu 3D via les terminaux mobiles (téléphones, assistants personnels, etc.), les applications embarquées ou encore les environnements broadcast -comme les boîtiers de télévision numérique. Afin de remplir cette mission, le consortium a d'ailleurs tenu à travailler pour l'occasion avec le groupement MPEG (Motion Picture Experts Group) qui intégre certaines fonctions du X3D dans la version 4.0 de son format multimédia.

Malgré de nombreuses tentatives pour le remplacer, notamment de la part d'Adobe et de Microsoft, la version de 1997 reste utilisée pour la recherche et l'apprentissage grâce à son format ouvert. La plupart des logiciels de modélisation peuvent exporter du VRML, en tant que format d'échange avant tout. Dans les faits, VRML n'est plus guère utilisé de par la disparition du Cosmo Player, et X3D ne dispose pas d'une base d'implémentations suffisante pour construire un site grand public avec ce format...