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§ 1o. Ce principe bannit de la Philoſophie tous ci :::: les raiſonnemens à la Scholaſtique ; car les :: Scholaſtiques admetroient bien qu'il ne fe fait : rien fans cauſe, mais ils alléguoient pour cau- :- es des natures plaſtiques, des ames végétati- :::: ves , & d’autres mots vuides de fens; mais ::::: quand on a une fois établi qu’une caufe n'eſt :ºlaº bonne qu’autant qu’elle fatisfait au principe de tique. la raifon fuffifante, c’eſt-à-dire, qu’autant qu’el- le contient quelque chofe par où on puiſſe faire voir comment, & pourquoi un effet peut arri- ver, alors on ne peut plus fe payer de ces grands mots qu'on mettoit à la place des Idées. Quand on : par exemple, pourquoi les Plantes naiffent, croiffent & fe confervent , & que l’on donne pour caufe de ces effets, une ame végétative qui fe trouve dans toutes les Plantes