Voir aussi la revue de presse préparée par le PRES UMSF sur Facebook : http://fr-fr.facebook.com/profile.php?id=100001827600262 *********************************************************************** 20110930 - Montpellier : la fusion de deux universités sur trois prévue en 2016 EducPros - http://www.educpros.fr/detail-article/h/3d93fbb537/a/montpellier-fusion-de-deux-universites-sur-trois-en-2016.html -- La fusion des universités héraultaises se fera sans Montpellier 3 (lettres et sciences humaines), mais elle aura bien lieu entre l'université scientifique (Montpellier 2) et celle de droit et médecine (Montpellier 1). Après des années d’annonces sans cesse ajournées, l’université Montpellier Sud de France devrait donc finalement voir le jour « en 2016 », selon les deux protagonistes. Cette date n’a pas été choisie au hasard, elle correspond à la fin de la période probatoire de l'Idex pour laquelle Montpellier a déposé un projet pour la deuxième vague de sélection, la semaine dernière, en l’absence de Montpellier 3. Cette dernière avait manifesté sa volonté de ne pas participer à ce type d’appel d’offres. Désormais, c’est donc main dans la main et en commun que Montpellier 1 et 2 communiquent. Ainsi, Philippe Augé et Danièle Hérin, leurs présidents respectifs, entendent faire « une réelle université de recherche » organisée autour de pôles d’excellence tels que l’agronomie, la santé et la chimie. L’objectif étant de constituer « une des cinq plus grandes universités françaises de province » et de regrouper des thématiques d'enseignement et de recherche communes aux deux établissements comme la biologie-santé, la chimie ou la gestion. Si, à ce jour, le périmètre de la fusion est restreint, les deux initiateurs de cette transformation laissent la porte ouverte aux autres établissements qui souhaiteraient les rejoindre : « Le périmètre est acté, mais il n'est pas fermé, indiquent à EducPros les deux présidents. Si des universités souhaitent, dès à présent et dans les quatre ans à venir, nous rejoindre avant même que cette nouvelle université fusionnée apparaisse, elles peuvent à tout moment intégrer le processus de construction de ce nouvel établissement. » Visées : les autres universités régionales que sont Nîmes et Perpignan, ainsi que les grandes écoles telles Montpellier Supagro et l’École nationale supérieure de chimie, l’École des mines d’Alès et même Montpellier 3… si cette dernière venait à changer d’avis. De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret *********************************************************************** 20110929 - Philippe Augé a été élu administrateur provisoire du PRES Montpellier Sud de France EducPros - http://www.educpros.fr/detail-article/h/ad4d2f956c/a/philippe-auge-a-ete-elu-administrateur-provisoire-du-pres-montpellier-sud-de-france.html -- Philippe Augé, président de l’université Montpellier 1, a été élu administrateur provisoire du PRES Montpellier Sud de France le 26 septembre 2011. Il prendra ses fonctions le 1er octobre 2011 en remplacement de Dominique Deville de Perière, démissionnaire. Le mandat de celle-ci, non renouvelable, arrivait à échéance le 7 décembre 2011. L’administrateur provisoire aura pour mission d’organiser de nouvelles élections à la tête du PRES. Son mandat est de trois mois. FG *********************************************************************** 20110929 - Succession. Philippe Augé, administrateur provisoire du Pres Midi Libre -- http://www.lirmm.fr/~gambette/PRES/Presse/20110929MidiLibre2.jpg *********************************************************************** 20110929 - Deville de Périère quitte le Pres Midi Libre -- http://www.lirmm.fr/~gambette/PRES/Presse/20110929MidiLibre1.jpg *********************************************************************** 20110920 - Grand emprunt : la saison 2 des IDEX EducPros - http://www.educpros.fr/detail-article/h/2eada48781/a/grand-emprunt-la-saison-2-des-idex.html -- Le dépôt des dossiers pour la seconde vague des IDEX [Initiative d’excellence] s'est clos mardi 20 septembre 2011. Résultat : 11 projets concourent pour tenter de rejoindre PSL, Strasbourg et Bordeaux, vainqueurs du premier tour. Un nouveau venu s'ajoute aux 10 candidats recalés du premier tour : Paris Ouest Nanterre La Défense. Dans quel sens les projets ont-ils été retravaillés pour convaincre le jury, depuis l'échec à l'IDEX 1 ? Sur la gouvernance tout d'abord. C’est le point majeur sur lequel les projets d’IDEX ont évolué pour ce second tour. Pour l’UEB (université européenne de Bretagne), qui représente son projet IC Ouest, cela correspond à un recentrage de la gouvernance autour des universités de Rennes 1, Brest et Nantes, qui ont des représentants au conseil d’administration, aux côtés des PRES UEB et UNAM (Université Nantes Angers Le Mans). Ce qui n’est pas le cas de Rennes 2, Angers et Le Mans, qui restent tout de même associées au projet. Résultat : un CA de 20 membres, et un "nombre d’enseignants-chercheurs qui passe de 4 000 au départ, à environ 1 600-2000", détaille Guy Cathelineau, président de Rennes 1. = Une gouvernance clarifiée A Montpellier, la question de la gouvernance s’est posée davantage en termes de clarification. En effet, à l’issue de la première audition, « le jury ne voyait pas très bien comment allait fonctionner l’Idex, qui la piloterait, avec quel type de mandat, quelle représentation », relate Bernard Hubert, président d'Agropolis International et animateur du comité de pilotage Idex 2. Pour cette deuxième vague, le projet Sud de France propose de créer une fondation de coopération scientifique avec un CA de 16 membres, dont la moitié de personnalités extérieures au sein duquel serait élu le président – l’autre moitié étant composée de représentants des universités et des organismes de recherche. = Des projets restructurés Autre évolution des dossiers d’IDEX : une restructuration des projets. Si la gouvernance de l’Idex Sud de France a été clarifiée, son périmètre, en revanche, a été élargi à l’ensemble de la région Languedoc-Roussillon, jusqu’à atteindre 25 partenaires : « c’est un changement significatif », souligne le président d’Agropolis International. Car telle est, selon lui, l’originalité du projet qui correspond à la particularité d’une région où « tous les grands établissements de recherche nationaux sont représentés » (CNRS, Inserm, Inria, IRD…). « Ce n’est pas aussi simple qu’à Strasbourg ou Bordeaux : il ne suffit pas de fusionner les universités, nous devons inventer quelque chose, poursuit Bernard Hubert, en faisant travailler ensemble les organismes et les établissements ». A l’exception, cependant, de l’université de Montpellier 3 « qui ne souhaite toujours pas rejoindre le projet », précise l’animateur du comité de pilotage. Elargissement également à Paris-Est, qui a développé dans son second projet IDEX les partenariats académiques et économiques, par exemple dans le secteur santé (avec l’Etablissement français du sang, l’Agence nationale de recherche sur le sida, ou encore l’Institut de veille sanitaire). Le périmètre a été de son côté consolidé, avec outre les problématiques sur la Ville et la Santé [les deux axes clés du projet], le développement des croisements entre ces deux thématiques, et une politique de recrutement adossée au projet global. « C’est une mise en cohérence de l’ensemble. Nous affichions au départ une intention, c’est désormais une politique structurée », estime Bernard Saint-Girons, président du PRES Paris-Est, porteur du projet. Le projet IC Ouest de l’UEB, quant à lui, a été restructuré autour de quatre départements d’excellence qui devront être « des attracteurs internationaux » : océans du 21e siècle, technologies et sciences de l’information et de la communication, science des matériaux et ingénierie, enfin biomarqueurs et biothérapie. Des thématiques qui s’appuient sur les résultats des autres appels à projets des Investissements d’avenir : « pour faire un département, il faut un Labex, mais aussi un IRT ou un IEED, et un projet transformant », explique Guy Cathelineau, qui souligne que « ces départements bénéficieront d’une réelle autonomie de manière à créer un système intégré, autour de la recherche, de l’innovation et de la formation ». Et l’UEB n’exclut pas, en fonction des résultats à venir des autres vagues de Labex, de faire évoluer ce périmètre d’excellence. Prochaine étape : la pré-sélection parmi ces 11 challengers en novembre 2011. La sélection finale, qui réunit les finalistes [pré-selectionnés] des deux vagues, est prévue pour février 2012. Le clap de fin d'une compétition de près de deux ans, pour capter une part des 7.7 milliards d'euros de dotation promis. Sophie Blitman et Camille Stromboni *********************************************************************** 20110906 - Montpellier. Dominique Deville de Périère présente sa démission du PRES Midi Libre - http://www.midilibre.fr/2011/09/05/dominique-deville-de-periere-presente-sa-demission-du-pres,382453.php -- Dominique Deville de Périère vient d'adresser à tous les membres du conseil d'administration du PRES-UMSF (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur, Université de Montpellier Sud de France) un courrier dans lequel elle les informe de sa décision de démissionner de la présidence. Cette démission prendra effet au 1er octobre prochain. Selon nos informations, un courrier aurait également été adressé au recteur d'académie, Christian Philip, ainsi qu'aux présidents des collectivités. Interrogée par Midi Libre, la présidente du PRES-UMSF a confirmé l'information mais s'est refusée à tout commentaire. Dominique Deville de Périère était à la tête de cette instance qui réunit les universités montpelliéraines, les écoles et certains organismes de recherche, depuis décembre 2009. Son mandat était de deux ans. Elle avait pour tâche de mener à bien deux missions essentielles : faciliter les conditions de la fusion des trois universités et assurer le pilotage de l'opération Campus. Pour motiver sa décision de démissionner de son poste de présidente, elle met en avant une plus grande charge de travail au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, où elle occupe le poste de chargée de mission à la direction générale pour la recherche et l'innovation depuis janvier 2010. Elle suit cinq établissements de recherche en santé : l'Inserm, l'Institut Pasteur, l'Institut Curie, l'Institut national de recherche sur le cancer et l'Agence nationale de recherche sur le sida. Sa mise à disposition est passée, le 1er septembre, de 40 % à 80 % du temps. "Elle séjourne désormais quatre jours par semaine à Paris. Le partage des tâches devenait compliqué", explique-t-on autour d'elle. Selon nos informations, le recteur pourrait nommer un administrateur provisoire du PRES-UMSF. Il sera chargé de mener à bien la mise en œuvre des nouveaux statuts de cette instance. Lesquels, une fois entérinés, permettraient de lui donner un ou une présidente. KARIM MAOUDJ *********************************************************************** 20110906 - UNIVERSITÉS Direct Montpellier Plus -- Dominique Deville de Périère abandonnera son poste de présidente du PRES fin septembre. Prise par ses fonctions auprès du ministère de l’enseignement supérieur, l’ancienne doyenne de la fac de médecine a décidé de passer la main deux mois avant la fin de son mandat. Dominique Deville de Périère n’avait pas caché sa déception lors de l’échec de la fusion des universités provoquée par la présidente de la fac de Lettres. *********************************************************************** 20110828 - Parrainer un étudiant étranger TipTop - http://issuu.com/montpellier.fr/docs/tiptop_47-web -- Imaginez le stress et les difficultés d'un étudiant étranger, arrivant seul à l'aéroport ou à la gare, pour se repérer dans Montpellier, trouver son logement, remplir ses formalités d'inscription, obtenir son titre de séjour, ouvrir un compte à la banque… Tout cela, en maîtrisant plus ou moins bien la langue. Le CROUS de Montpellier et le PRES-UMSF ont donc eu l'idée conjointement de proposer un dispositif d'accueil personnalisé assuré par d'autres étudiants volontaires, capables de piloter les nouveaux venus pendant les deux premiers mois de leur installation. Lancée le 17 mai, à l'occasion du Student Salad Bowl organisé dans le parc de la Cité Universitaire Boutonnet, la campagne de recrutement s'est clôturée en juillet. 53 étudiants inscrits en enseignement supérieur, ont accepté de consacrer quelques heures, à l'accueil de 153 étudiants venus de différents pays : Allemagne, Maroc, Sénégal, Chine, Russie… « Une chaîne d'accueil, qui vient s'ajouter au dispositif déjà existant au sein des Universités, et qui s'adresse en priorité aux étudiants “globe trotters”, venus hors programme, qui représentent quand même 70 % des étudiants étrangers sur Montpellier», souligne Cathy Vaur, responsable de l'accueil international Pres-UMSF. « Quand je suis arrivée pour mes études », se souvient Nana, étudiante géorgienne, coordonnatrice du parrainage au Pres-UMSF, « il était 18h, je ne savais pas où se trouvait mon logement, je ne connaissais pas la ville et je comprenais à peine le français. J'ai eu la chance d'être accueillie par une autre étudiante géorgienne… Donc je l'ai vécu et je sais à quel point c'est utile de disposer d'un minimum d'information dès l'arrivée, pour éviter les galères, gagner du temps, ne pas dépasser les délais nécessaires pour l'obtention de certains papiers par exemple… » Grâce à un nouveau partenariat avec la Préfecture, le PRES-UMSF propose d'ailleurs dès cette rentrée un nouveau service aux étudiants, la réalisation sur place d'une partie de l'instruction de la demande de leurs titres de séjours. L'usager sera ainsi immédiatement renseigné sur son dossier et un récépissé pourra lui être délivré rapidement. Un dispositif qui complète le service d'accueil mis en place, avec une équipe de vingt étudiants polyglottes, informant les jeunes étrangers sur tous les dispositifs pouvant les concerner (CAF, logement, etc.) Pres UMSF / 163, rue Auguste-Broussonet (tramway ligne 1, arrêt Place Albert 1er) • 04 67 41 93 33 www.pres-univ-montp.fr • www.crous-montpellier.fr *********************************************************************** 20110720 - Université Montpellier Sud de France : signature unique des publications scientifiques ToutMontpellier.fr - http://www.toutmontpellier.fr/universite-montpellier-sud-de-france-signature-unique-des-publications-scientifiques--20708.html -- Une signature unique dans le but d'optimiser le référencement des publications scientifiques du site universitaire montpelliérain Les Universités Montpellier-I, Montpellier-II, Montpellier-III et Unîmes, ainsi que Montpellier SupAgro, l'ENSCM et l'École des mines d'Alès signeront désormais leurs publications scientifiques sous l'intitulé « Université Montpellier Sud de France ». Cette décision fait l'objet d'un accord-cadre qui a été voté par le conseil d'administration du PRES le 6 juin 2011. L'objectif principal est d'optimiser le référencement des publications scientifiques du site universitaire montpelliérain afin de rendre plus visible son potentiel d'excellence, potentiel qui ne serait lui être contesté puisque Montpellier est la 5ème concentration nationale en matière de recherche publique. L'Université Montpellier 2 est classée en 215ème position au classement de Shanghai et l'Université Montpellier Sud de France vient de voir labellisé dans le cadre de l'appel d'offre lancé au titre de l'initiative d'excellence, 7 Labex sur les 9 proposés. La normalisation de la signature unique de la production scientifique des membres fondateurs et associés du PRES-UMSF constitue la première des actions mentionnées dans l'article 3 de son décret de création en date du 9 juin 2009 (décret n° 2009-646) : « la mise en place de la signature unique sous l'appellation «Université de Montpellier Sud de France» en première mention, conjointe avec celle des établissements et organismes, de la production scientifique réalisée en leur sein ». La Présidente du PRES-UMSF, Dominique Deville de Périère, dès le début de l'année 2010 avait chargé Jean-Claude Rossi, enseignant-chercheur chargé de mission au PRES-UMSF, de rencontrer les principaux acteurs du site montpelliérain. Suite à plus de 6 mois de consultations, un rapport avait été remis au MESR fin 2010. Dominique Deville de Périère Présidente du PRES-UMSF se félicite que les Présidents des trois universités Montpelliéraines, membres fondateurs du PRES-UMSF, ainsi que les présidents et directeurs de l'Université de Nîmes, de Montpellier Sup'agro, de l'École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier et de l'École des Mines d'Alès, en tant que futurs membres fondateurs du PRES - UMSF reconfiguré, aient tous donné leur accord pour une signature unique des publications scientifiques afin d'harmoniser les appellations utilisées par les différents établissements, sous l'intitulé « Université Montpellier Sud de France ». *********************************************************************** 20110706 - Hier. Accueil des étudiants et chercheurs étrangers Midi Libre -- Une première en France. Le secrétaire général de la préfecture, Patrice Latron, et Dominique Deville de Périère, la présidente du Pres-Umsf, ont signé une convention relative à la simplification des démarches administratives conduisant à la délivrance d'un titre de séjour pour les étudiants et les chercheurs internationaux. Ainsi, à compter de la rentrée, le contrôle, puis la saisie des dossiers, s'effectuera dans les locaux du Pres-Umsf. L'étudiant ou le chercheur international sera immédiatement renseigné sur la complétude de son dossier et un récépissé pourra lui être délivré rapidement. Notons qu'en 2010, 6900 étudiants étrangers ont été accueillis dans l'Hérault. *********************************************************************** 20110706 - Universités. Une seule signature Direct Montpellier Plus -- Même si le processus de fusion a échoué, les universités de Montpellier et de la région renforcent leur coopération. Ainsi, l'UM1 (Droit-Médecine), l'UM2 (Sciences) et l'UM3 (lettres), les universités de Nîmes, Montpellier SupAgro, l'ENSCM et l'Ecole des Mines d'Alès ont décidé de signer leurs publications scientifiques sous l'intitulé unique : "Université Montpellier Sud de France". "L'objectif principal est d'optimiser le référencement des publications scientifiques du site universitaire montpelliérain afin de rendre plus visible son portentiel d'excellence, potentiel qui ne saurait lui être contesté puisque Montpellier est la 5è concentration nationale en matière de recherche publique", indique le PRES à l'origine de ce rapprochement littéraire. *********************************************************************** 20110705 - Etudiants étrangers Direct Montpellier Plus -- Ce sera une première en France. Demain, le secrétaire général de la préfecture de l'Hérault et la présidente du PRES-UMSF signeront une convention relative à la simplification des démarches administratives pour la délivrance d'un titre de séjour pour les étudiants et les chercheurs internationaux. A compter de la prochaine rentrée, le contrôle puis la saisie du dossier lors de la mise en place du titre de séjour biométrique s'effectueront dans les locaux du PRES-UMSF. Ainsi, l'étudiant ou le chercheur international seront immédiatement renseignés sur leur dossier. Un processus plus souple qui améliorera les conditions d'accueil. En 2010, 6900 étudiants étrangers ont été accueillis dans l'Hérault. *********************************************************************** 20110705 - Montpellier : une nouvelle faculté de médecine ToutMontpellier.fr - http://www.toutmontpellier.fr/montpellier-une-nouvelle-faculte-de-medecine--20436.html -- Le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche prévoit une réorganisation du campus pour 2015. La faculté de médecine de Montpellier va déménager : elle sera transférée sur le site d'Arnaud-de-Ville-neuve, près du CHU de Génopôle. La construction de la future université confiée à la région débutera en 2013. Dressée sur un terrain de 2 ha, les travaux devraient durer 2 ans. Le budget prévisionnel des installations et équipements s'élève à 36,5 M€. Les étudiants concernés pourront donc intégrer les nouveaux locaux à la rentrée de 2015. Le service immobilier de l'Etat aurait déjà une proposition de vente pour l'institut de biologie située le long du boulevard Henri IV, qui compose une partie des locaux actuels. En ce qui concerne le Pôle Chimie Balard, l'ensemble des laboratoires montpelliérains seront regroupés aux même endroit, sur la route de Mende. *********************************************************************** 20110704 - RECHERCHE Les universités postulent au label initiative d'excellence 20 minutes - http://www.20minutes.fr/article/752407/projet-montpellier-nouveau-competition#commentaires -- Les universités et pôles de recherche montpelliérains ont revu leur copie pour le label Initiatives d'excellence (Idex). Le projet languedocien pour devenir l'un des dix pôles pluridisciplinaires d'excellence d'enseignement supérieur et de recherche de rang international, capables de rivaliser avec les plus grandes universités du monde, avait été recalé à la première présélection au printemps dernier. Les candidatures de la seconde présélection ont été ouvertes, et le dossier Montpellier corrigé « avance bien », confie le comité de pilotage. = Le représentant de l'Etat séduit Le dossier n'est pas achevé mais les premières modifications ont visiblement porté leurs fruits. Lors de son passage à Montpellier, René Ricol, le commissaire général à l'investissement, le pilote du grand emprunt national a auditionné le comité de pilotage et a constaté: « Montpellier est en état d'être à nouveau dans la compétition Je suis plus heureux que la dernière fois. A l'époque, le projet n'était pas prêt, pas bien présenté ». Le projet Idex LR-2 s'est davantage axé sur l'agronomie, l'écologie-biodiversité, l'eau, la chimie, la biologie-santé, les maths, l'informatique, l'énergie, le droit-économie-gestion et les sciences humaines et sociales. La gouvernance a été revue, et l'université de Lettres Montpellier-III a été écartée du projet. Le projet final est à déposer pour le 20 septembre Après une phase de présélection, les projets finalisés seront sélectionnés au début de l'année 2012. Nicolas Guyonnet *********************************************************************** 20110702 - Hérault. Universités : Montpellier est de nouveau dans la course pour décrocher l'Idex MidiLibre - http://www.midilibre.fr/2011/07/01/montpellier-est-de-nouveau-dans-la-course-pour-decrocher-l-idex,347352.php -- Montpellier aura-t-elle l'un des quelques pôles Initiative d'excellence, que l'État veut créer pour concurrencer les grandes universités comme Cambridge ou Oxford ? Recalés au premier tour, mais décidés à se représenter au second, les acteurs du projet montpelliérain ont passé, hier, un oral important dans les locaux de la préfecture de région. Devant René Ricol, le commissaire général à l'investissement, le pilote du grand emprunt national, venu présenter l'état d'avancement du programme des investissements d'avenir. Le projet d'Initiative d'excellence montpelliérain a été présenté par le président d'Agropolis International, Bernard Hubert. René Ricol a été enthousiasmé : "Je suis plus heureux que la dernière fois. À l'époque, le projet n'était pas prêt, pas bien présenté. La Région avait d'ailleurs, elle aussi, manifesté son désappointement. Or, je constate aujourd'hui qu'il y a un vrai et beau projet." Et René Ricol d'ajouter : "Montpellier est en état d'être à nouveau dans la compétition." Si le contenu du projet n'est pas détaillé, une chose est sûre : l'université Montpellier 3 n'est plus dans le dossier, alors qu'au départ elle y figurait aux côtés de Montpellier 1, Montpellier 2 et des grandes écoles. De plus, la gouvernance a été revue, avec la mise en place d'un Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (Pres) reconfiguré, "qui gérera les actions mutualisées de l'Université Languedoc-Roussillon Sud de France", et d'une fondation de coopération scientifique "qui gouvernera l'Idex". Le conseil régional, bien impliqué dans le projet, est lui aussi satisfait. "Nous sommes contents de savoir que nous sommes tout près d'y arriver", soulignait Anne-Yvonne Le Dain, une de ses vice-présidentes. *********************************************************************** 20110624 - Montpellier SupAgro accueille une quarantaine d'étudiants étrangers ToutMontpellier.fr - http://www.toutmontpellier.fr/montpellier-supagro-accueille-une-quarantaine-detudiants-etrangers--20169.html -- Dans le cadre la 2ème édition du Campus d'été “Agri-Cultures”, du 4 juillet au 26 août 2011, Montpellier SupAgro accueillera une quarantaine d'étudiants originaires de 17 pays et des continents européen, américain et asiatiq Montpellier SupAgro organise son 2ème Campus d'été « Agri-Cultures » du 4 juillet au 26 août 2011, sur le campus de La Gaillarde à Montpellier et dans la région. Fort des partenariats avec certains acteurs majeurs de la vie étudiante et universitaire montpelliéraine (PRES-UMSF, CROUS, Agropolis International), ce projet, porté par la Direction des relations internationales de l'établissement, a été sélectionné par le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche dans le cadre de l'appel d'offre lancé pour les Campus d'été 2011. Il a bénéficié dans ce cadre d'une subvention de 8 000 euros. Le Campus d'été s'adresse à des étudiants étrangers non francophones inscrits en master ou en doctorat à Montpellier SupAgro ou dans un établissement partenaire, notamment au sein du PRES Université Montpellier Sud de France (UMSF) ou du consortium national de recherche et de formation Agreenium. Ainsi, une quarantaine d'étudiants originaires de 17 pays et des continents européen (Espagne, Italie, France), américain (Bolivie, Brésil, Canada, Colombie, Etats-Unis), asiatique (Birmanie, Cambodge, Indonésie, Laos, Nouvelle-Zélande, Thaïlande) et africain (Angola, Cameroun, Rwanda) participeront à cette formation. Cette année, le programme se déroulera en trois temps forts : - une formation intensive en Français Langue Etrangère (FLE) assurée par le service Langues et Civilisation de l'établissement du 4 au 29 juillet. Les cours seront dispensés dans des groupes de niveau n'excédant pas 12 étudiants par enseignant. Les enseignements seront axés sur l'acquisition d'un français de spécialité à orientation scientifique et agronomique, enrichis par des sorties de terrain et des rencontres avec des professionnels du monde agricole (visites guidées du Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes, d'un domaine oléicole à Combaillet et d'un domaine viticole situé à proximité de Roquebrun) ; - un stage individuel de découverte de l'agriculture française et des acteurs du monde agricole français d'une durée de trois semaines (1er au 26 août), au sein d'une exploitation agricole familiale des régions Languedoc-Roussillon et PACA ; - un exercice collectif de valorisation et de restitution du stage du 22 au 26 août. A l'issue de la formation, les étudiants recevront une attestation indiquant le niveau de langue atteint et les crédits acquis au titre du FLE et du stage. Des efforts particuliers seront mis en oeuvre pour favoriser l'intégration socio-culturelle et linguistique : hébergement dans des familles d'accueil montpelliéraines, organisation d'un atelier théâtre autour du thème de l'inter-culturalité, rallye pédagogique à Montpellier, journée de découverte des vendanges ; festival de cinéma et de musique en plein air, etc. Précisons qu'à l'occasion de ce Campus d'été 2011, l'équipe audiovisuelle du PRES réalisera une série de reportages en juillet et août qui seront diffusés dans la rubrique PRES TV de son site (http://www.pres-univmontp.fr/prestv/prestv.php) et sur le site web de Montpellier SupAgro (rubrique actualités), à compter du 5 juillet. *********************************************************************** 20110531 - L'université Montpellier 3 se retire du projet Idex EducPros - http://www.educpros.fr/detail-article/h/32ab15e536/a/luniversite-montpellier-3-se-retire-du-projet-idex.html -- C'est un énième épisode dans le dossier universitaire héraultais, l'université Montpellier 3 (lettres et sciences humaines) se retire du projet Idex, pour lequel les deux autres universités concourent dans le cadre du second tour de l'appel à projets des Investissements d'avenir. Anne Fraïsse, présidente de Montpellier 3 et par ailleurs vice-présidente de la conférence des présidents d'universités justifie : « Dans ses écrits le jury international de sélection a pointé que le projet montpelliérain devait se recentrer sur la biologie-santé et la nature. Montpellier 3 n'y a donc pas sa place. » Par le passé, Montpellier 3 avait déjà voulu quitter le navire arguant du fait que « dans ses concours scientifiques, l'Idex prétend sélectionner l'excellence scientifique mais rejette par construction les lettres, les langues, les arts, et les sciences humaines et sociales », avant de finalement se rallier au projet. Cohérente dans sa démarche, Anne Fraïsse avait également déclaré à EducPros son hostilité à une vision jugée trop « restrictive » des projets retenus par le jury : « Plutôt que l'excellence, je dirai que les projets retenus vont dans le sens d'une concentration. Les Idex retenus privilégient les lieux conjuguant concentration de la recherche et de l'industrie. A Montpellier, il y a une forte densité de recherche publique mais nous sommes pénalisés par le tissu économique. » Ce retrait n'ôte rien à la volonté de Montpellier 3 quant à sa participation à l'Opération Campus « qui fonctionne bien » et au Pres. Le projet de fusion des universités semble quant à elle belle et bien mort dans l'œuf. Un projet qui depuis sa première évocation en 2008 a toujours suscité le scepticisme des observateurs… comme de beaucoup d'universitaires. De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret *********************************************************************** 20110531 - UNIVERSITÉS APRÈS LA FUSION, FRAÏSSE REFUSE L'IDEX Direct Montpellier Plus -- C'est un mauvais coup porté à la candidature de Montpellier au projet d'Initiatives d'Excellence (Idex). Après avoir fait échec à la fusion des universités montpelliéraines - quelques jours après le décès de Georges Frêche -, la présidente de l'UM 3 (Lettres) vient d'enfoncer le clou en retirant sa faculté du comité de pilotage mis en place pour décrocher le fameux label (1). Dans un courrier adressé à ses « collègues » de Paul-Valéry, Anne Fraïsse justifie sa décision par des arguments politiques. « Ce n'est pas l'excellence universitaire qui est recherchée par le gouvernement mais la misère universitaire, estime la présidente, avant de s'interroger: Sommes-nous prêts à sacrifier l'excellence universitaire et la gouvernance démocratique de nos établissements pour un projet dont le financement risque de s'arrêter avec l'équipe gouvernementale qui le porte, au nom d'une politique dont nous avons dénoncé la novicité depuis le début ? » Alors que Montpellier avait échoué il y a deux mois lors de la première sélection, ce retrait fragilise le nouveau dossier qui sera déposé après l'été. Et laisse perplexe bon nombre de chercheurs et d'enseignants montpelliérains. Y compris en Lettres. « C'est un geste politique, commente ainsi un prof de Paul-Va. Anne Fraïsse a la pression des syndicats et elle est déjà en campagne pour sa réélection à la présidence ». J.-M. S. (1) Le projet Idex vise à sélectionner une dizaine d'universités françaises qui deviendront des pôles « de dimension internationale ». La dotation de l'État avoisinera les 700 M € pour chaque université retenue. *********************************************************************** 20110530 - Le pôle d'excellence fortement menacé France 3 - http://languedoc-roussillon.france3.fr/info/le-pole-d-excellence-fortement-menace-68983619.html -- La présidente de Montpellier 3 se retire du jeu, menaçant fortement l'obtention de l'Idex Non retenue parmi les 7 dossiers lors de la première sélection de mars, Montpellier dépose un nouveau dossier pour devenir Idex. Ces Initiatives d'excellence visent à l'émergence de pôles d'enseignement et de recherche de tang mondial. Mais la présidente del'Université Montpellier 3 se retire du jeu. Ce retrait handicape sérieusement les chances d 'obtention de l'Idex. L'Idex permettrait d'obtenir jusqu'à un milliard d'euros de l'Etat. Anne Fraïsse, présidente de Paul Valéry a notamment estimé que les sciences humaines et sociales n'étaient pas assez représentées. En jetant l'éponge, elle fragilise la candidature de Montpellier à la session de rattrapage prévue cet été. Par Armelle Goyon *********************************************************************** 20110529 - Montpellier - Pas de front uni pour l'Initiative d'excellence Midi Libre -- Décidément, la candidature de Montpellier à l'Idex (*) n'est pas un long fleuve tranquille. Non retenue parmi les sept premiers dossiers choisis lors de la première sélection de mars dernier, Montpellier est actuellement à la relance pour déposer un nouveau projet, dans le cadre d'un deuxième appel d'offres dont les résultats devraient être connus cet été. Un projet où l'on ne retrouve plus l'université de Montpellier III qui s'est définitivement exclue du jeu, après une valse-hésitation qui dure depuis plusieurs mois. En novembre, sa présidente, Anne Fraïsse, avait déjà annoncé sa volonté de se retirer du projet, estimant notamment que les sciences humaines et sociales n'y étaient pas suffisamment représentées. En début d'année, elle faisait volte-face, globalement satisfaite du nouveau projet scientifique. Avant, donc, de revenir à sa position initiale, préférant jeter l'éponge, ce qui s'avère être tout sauf une surprise. La présidente de Montpellier III ne déclarait-elle pas encore récemment, dans un courrier daté du 11 avril dernier, que "ce n'est pas l'excellence universitaire qui est recherchée par le gouvernement, mais la misère universitaire" ? Son choix final devrait aussi convenir à de nombreux personnels ou étudiants du côté de Paul-Valéry qui, via des pétitions, déclaraient encore dernièrement leur hostilité à l'Idex. En attendant, si l'opération Campus (qui ne concerne que la réhabilitation du patrimoine immobilier), elle, se poursuit (des chantiers ont démarré, des partenariats public-privé ont été signés), la candidature montpelliéraine pour la deuxième vague de l'Idex semble fragilisée. Sans parler d'une éventuelle fusion des trois universités de la ville, qui reste aujourd'hui pure chimère. (*) Les Initiatives d'excellence visent à l'émergence de pôles d'excellence d'enseignement et de recherche de rang mondial. Montpellier pourrait toucher entre 700 millions et un milliard d'euros de dotations de l'État si elle était retenue. VINCENT COSTE *********************************************************************** 20010505 - Montpellier L'opération campus "n'est pas impactée" Midi Libre - http://www.midilibre.fr/2011/05/04/l-operation-campus-n-est-pas-impactee,313799.php -- "La programmation de la première tranche d'investissement immobilier n'a pas été impactée par les problèmes de gouvernance universitaire." En pleine trêve pascale, Dominique Deville de Périère, présidente du pôle de recherche et d'enseignement scientifique (Pres-UMSF) de l'université Montpellier Sud de France et Patrick Tondat, directeur général délégué à l'opération campus, ont visiblement souhaité tenir un discours rassurant. Pour faire passer, peu ou prou, le message suivant : malgré les diverses péripéties qui ont émaillé ces derniers mois la vie de l'université montpelliéraine, l'opération campus suit son cours. Après le coup de gueule poussé par Anne Fraïsse, présidente de Montpellier III, en novembre dernier, menaçant de se retirer des négociations sur les projets d'initiative d'excellence financés par le Grand emprunt, le mundillo universitaire montpelliérain a connu des turbulences. Depuis, Montpellier n'a pas été retenue au titre des sept premiers sélectionnés pour l'Idex, tout en espérant l'être au deuxième tour, cet été. Et à peu près tous les observateurs, décideurs et acteurs du projet se sont accordés pour dire que les problèmes de gouvernances et les luttes intestines locales n'avaient pas plaidé pour sa cause. Depuis (bis), la fameuse gouvernance a été revue et corrigée, le Pres doit être reconfiguré en septembre et plus personne n'ose prononcer le mot de fusion dès lors que l'on aborde la question de l'avenir commun des trois universités montpelliéraines. Une fondation de coopération scientifique devrait ainsi gérer le dossier Idex alors que le Pres continuera, lui, à piloter l'opération campus qui nous intéresse aujourd'hui. Une opération qui, pour mémoire, ne concerne que la construction et surtout la réhabilitation du patrimoine immobilier universitaire montpelliérain, pour laquelle Montpellier avait été désignée lauréate. Et qui bénéficie, pour élaborer le campus universitaire du futur, d'une dotation de l'État de 325 millions d'euros à laquelle s'ajoute un financement de la Région d'un montant de 162,5 autres millions. Et ces chantiers-là, avancent, comme précisé ci-dessous, ce que ne voulaient pas manquer de faire remarquer Dominique Deville de Périère et Patrick Tondat. VINCENT COSTE *********************************************************************** 20110502 - Le plan campus en marche à Montpellier La Vie Immo - http://www.lavieimmo.com/immobilier-montpellier-13640/le-plan-campus-en-marche-a-montpellier-11396.html -- Le conseil d'administration du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur de l'université Montpellier Sud de France (Pres-USMF) vient d'approuver en avril le lancement de trois projets d'envergure dans la capitale du Languedoc Roussillon. Il ne manque plus que le feu vert de l'Etat pour officialiser le projet. Pour un montant de 180 millions d'euros, le programme prévoit la reconstruction à 60 % du campus scientifique de Triolet, la construction d'une nouvelle faculté de médecine sur le site du complexe hospitalier Arnaud de Villeneuve et la création du pôle chimie Balard. Il sera financé par l'Etat pour Triolet, sous la forme d'un partenariat public-privé et par la Région Languedoc-Roussillon pour les autres projets. *********************************************************************** 20110604 - Grand Emprunt : un bilan mitigé pour Montpellier EducPros - http://www.educpros.fr/detail-article/h/fc85a0238c/a/grand-emprunt-un-bilan-mitige-pour-montpellier.html -- Le Pres de Montpellier a été recalé à l'Idex. En revanche, les projets de Labex et d'Equipex portés en propre par ses établissements ont davantage tiré leur épingle du jeu. Analyse avant le deuxième tour de l'Idex. = Idex : recalé Retoqué au premier tour de l'Idex, le projet porté par le Pres Montpellier-Sud de France risque également de ne pas être retenu au deuxième tour organisé en septembre 2011. C'est en tous cas le sentiment d'Anne Fraïsse, présidente de Montpellier 3 (Lettres) et par ailleurs vice-présidente de la conférence des présidents d'université (CPU). « Plutôt que l'excellence, je dirai que les projets retenus vont dans le sens d'une concentration. Les Idex retenus privilégient les lieux conjuguant concentration de la recherche et de l'industrie. A Montpellier, il y a une forte densité de recherche publique mais nous sommes pénalisés par le tissu économique. Aussi, je ne suis pas surprise que notre projet n'ait pas été retenu. Si pour le deuxième tour, cette logique persiste, au détriment d'une répartition des Idex sur l'ensemble du territoire, franchement nos chances sont faibles. » Une position qui tranche avec l'optimisme affiché de Montpellier 2 (sciences) quant à l'issue du second tour. = Labex : 7 sur 9 A Montpellier, 7 des 9 Labex présentés ont été retenus. Pour Anne Fraïsse, même si celui présenté par son université n'a pas été retenu, c'est un « très bon résultat. » « Les Labex sont portés par les équipes de recherche qui sont ici de très grande qualité. Je crois que le mode de sélection des Labex - moins lié au tissu économique que pour l''Idex et plus à la recherche intrinsèque - a permis plus de variétés dans le choix des projets sélectionnés. » = Equipex : appréciations divergentes Quatre projets Equipex impliquant des labos ou université montpelliéraine ont été retenus sur 18 déposés. Là, les points de vue divergent sur l'interprétation à en tirer. Le conseil régional par la voix de sa vice-présidente chargée de l'enseignement supérieur, Anne-Yvonne le Dain (DVG), a estimé que ce n'était « pas une bonne nouvelle. » L'université Montpellier 2, en revanche, y voit un signe pour la suite : « D'une part, le ministère semble avoir privilégié les projets portés par des organismes de recherche aux projets portés par les universités. D'autre part, le choix des lauréats s'est majoritairement porté sur des petits projets. La majorité des Equipex déposés par Montpellier 2 faisaient appel à des dotations importantes. » De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret *********************************************************************** 20110330 - Montpellier - Le pôle universitaire de Montpellier rate l'Excellence Midi Libre -- Recalé au premier examen de passage. Le pôle universitaire montpelliérain ne fait pas partie des sept présélectionnés dans le cadre de l'appel à projets du Grand emprunt "Initiatives d'excellence" (Idex). Cette opération vise à créer en France "cinq à dix" campus à vocation mondiale, capables de rivaliser avec les meilleurs centres universitaires de la planète. Montpellier ne figure donc pas aux côtés de l'Université Paris Science et Lettres (Normale Sup, Collège de France...), de la Sorbonne Universités (Paris-2, 4, 6), de Bordeaux, Lyon, Toulouse, Strasbourg et Grenoble-Alpes Université de l'Innovation, les heureux présélectionnés. Dix-sept pôles universitaires étaient en compétition. Comme Montpellier, les neuf autres pôles recalés pourront, s'ils le souhaitent, représenter leur candidature dans le cadre de la deuxième vague de l'Idex. Le projet de pôle montpelliérain est axé sur un thème porteur : l'homme dans un environnement en mutation. Pour autant, les trois universités montpelliéraines ne s'attendaient pas à faire partie de la première vague des présélections. Elles ne l'avaient pas caché lors du dépôt de leur projet à Paris. "En dehors de Grenoble, tous ceux qui sont passés sont des villes plus importantes que la nôtre", commentait hier Annie Fraïsse, la présidente de l'Université Montpellier 3. Il faudra donc attendre la seconde vague de présélections, dont les résultats ne seront pas connus avant la fin de l'année. PIERRE BRUYNOOGHE *********************************************************************** 20110324 - « Montpellier Sud de France », une promesse d'excellence Haut-Courant - http://www.hautcourant.com/Montpellier-Sud-de-France-une,1453 -- A Montpellier, le feuilleton universitaire de ces derniers mois touche à sa fin. L'Opération Campus est en marche et les présidents des trois universités ont enfin trouvé un accord. Le 7 janvier 2011 ils ont déposé au Ministère de l'Enseignement Supérieur, leur dossier commun de « Campus d'excellence », sous le label « Montpellier sud de France ». Bien que celui-ci ne respecte pas toutes les conditions prévues… Ce projet a déchaîné de nombreuses passions dans les corps enseignants et administratifs : plusieurs assemblées générales ont été organisées, des pétitions web signées… Anne Fraïsse, présidente de Montpellier 3, avait même claqué la porte mi-novembre au projet d'idEx, plus connu sous le nom de Grand emprunt. La raison ? Le sentiment que les intérêts de l'université des Lettres n'étaient pas pris en compte, voire menacés. La présidence considérait que le projet était essentiellement axé sur la partie scientifique, au détriment des sciences humaines et sociales. En 2007, la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (dite loi L.R.U. ou loi Pécresse) visait à revaloriser certaines universités françaises. Suite à cette loi, l'État avait lancé un an plus tard un appel à candidatures dans le cadre de l'Opération Campus, avec pour objectif de faire émerger en France douze pôles universitaires d'excellence de niveau international, grâce à des dotations exceptionnelles. Cette opération est un projet d'urbanisme, visant à réhabiliter certains sites universitaires et en construire de nouveaux. Un projet financé par le placement en bourse du produit de la vente des 3 % des actions d'EDF et grâce aux apports financiers de la Région (162,5 millions d'euros), de la Ville de Montpellier (58 millions d'euros) et de l'Agglomération (5,5 millions d'euros). = Une fusion déjà avortée en 2008 « À travers le Plan Campus et l'initiative d'excellence, l'État cherche avant tout à créer une gouvernance unique de site » affirme le Recteur de l'académie de Montpellier, Christian Philip. Celui-ci déplore la complexité actuelle liée à l'existence de trois universités pour la seule ville de Montpellier. Selon lui, cela entraine des lourdeurs administratives et une perte de compétitivité dans les classements internationaux puisque seule l'Université Montpellier 2 est représentée au classement académique des universités mondiales (classement de Shanghaï). La fusion des trois universités de la ville était donc une modalité largement souhaitée par le gouvernement. Pourtant, le 10 janvier 2011, quelques jours après le dépôt du dossier d'idEx, la Présidente du PRES, Dominique Deville de Perière a déclaré que celle-ci avait été abandonnée. Déjà en 2008, au moment de l'Opération Campus, la fusion, trop contraignante, avait été avortée. Inquiet du mauvais avancement du projet, Christian Bourquin, le Président de Région, avait menacé de couper les aides financières. In extremis, les présidents ont déposé le dossier idEx baptisé « l'Homme dans un environnement en mutation », regroupant trente quatre projets. En tout, dix-sept candidatures ont été adressées au niveau national. Les premières initiatives d'excellence seront sélectionnées à l'été 2011. Les présidents d'université ont eu du mal à s'entendre concernant la gouvernance qui va porter ce dossier. Il a finalement été décidé de constituer deux entités qui s'appuieront sur un conseil commun appelé « Sénat académique ». La première structure sera un PRES dont les statuts seront modifiés, qui gèrera les actions de mutualisation et de coopération. La seconde, une Fondation de Coopération Scientifique, dont le rôle sera essentiellement de répartir les financements. C'est donc la piste fédérale qui a été privilégiée, laissant aux universités une main mise sur les formations et sur les emplois. *********************************************************************** 20110324 - IdEx : Les enseignants se font entendre Haut-Courant - http://www.hautcourant.com/IdEx-Les-enseignants-se-font,1455 -- Le projet d'initiative d'excellence a fait réagir le personnel des universités. De nombreux enseignants, essentiellement issus de la Faculté de Lettres et de Sciences Humaines et de la Faculté de Sciences de Montpellier, se sont opposés à ce projet. Notamment lors d'une assemblée générale du 7 décembre 2010. De son côté, l'Université Montpellier 1, semble plus confiante. L'opposition au projet s'est intensifiée au moment du retrait d'Anne Fraïsse, présidente de l'université Paul Valéry. Un retrait qui résulte notamment du peu d'importance accordée aux sciences humaines. De leur côté, les enseignants-chercheurs ont profité de l'occasion pour rappeler leurs mécontentement face au projet d'initiative d'excellence et de la fusion. À Paul Valéry, une assemblée générale composée en grande majorité d'enseignants chercheurs et du personnel de l'administration universitaire, a été organisée le 7 décembre 2010. Des membres syndiqués à la SNTRS, FO et CGT, étaient à l'origine de cette action. Leur volonté était de continuer à débattre, de manière à ce que l'ensemble des usagers de l'université prennent conscience des enjeux. Beaucoup d'échanges ont fusé au sein de l'assemblée et les arguments à l'encontre du projet gouvernemental se sont multipliés. Laurence Dreyfus, porte-parole CSU (Cultures et sociétés urbaines) et enseignante à Paul Valéry propose : « Pourquoi pas un idEx, mais pas celui là. On ne veut pas de cette excellence fléchée par des orientations politiques gouvernementales. » Les organisateurs souhaitent décentrer le débat de la seule notion d'excellence, sans pour autant rejeter en bloc l'idée d'un idEx. Il leur semble clair que l'une des prérogatives de l'université est de faire de la recherche, mais pas au détriment de l'enseignement. Cyril Sariesky, membre du syndicat Force Ouvrière, prend la parole à son tour : « Avec ce projet, on essaie de mettre en concurrence des universités, on est loin du côté humaniste des facultés. » Le changement du mode de gouvernance qui implique une modification des instances démocratiques des universités est ici dénoncé. Une autre intervenante, chef de Labo à l'UM3 dénonce : « Cette culture de l'urgence c'est comme à l'armée. On nous oblige à courir pour nous empêcher de penser. C'est un véritable piège. Soit on refuse et on n'existe plus, soit on se met en conformité. » Le refus de l'idEx et de la fusion pose la question du devenir des petits laboratoires qui ne seront pas labélisés. = L'Université Montpellier 1 beaucoup moins concernée À la faculté de Droit et de Science politique, le sujet est loin de déchaîner les mêmes passions. Seule université absente lors de l'assemblée générale, l'UM1 se sent plus à l'abri. « À la faculté de Droit on se sent moins sur la sellette. On est une université que l'on perçoit plus puissante, ayant d'avantage la capacité de s'en sortir. La présidence fait en sorte de ne sacrifier aucunes filières » témoigne Laura Michel, maître de conférences en science politique à l'Université Montpellier 1. Selon elle, le dossier idEx est une bonne chose pour Montpellier. Elle considère que le système à deux vitesses existe déjà et qu'il ne fera que s'amplifier de toutes manières. Si Montpellier est hors excellence, elle risque de devenir une université périphérique. « C'est totalement utopique de penser que l'on parviendra à maintenir un niveau d'excellence sur tous les points » explique Laura Michel. Dans tous les cas, pour parvenir à un affichage “Montpellier Sud de France”, il faudra un minimum de coopération. *********************************************************************** 20110324 - IdEx : Les étudiants écartés du dossier Haut-Courant - http://www.hautcourant.com/IdEx-Les-etudiants-ecartes-du,1456 -- Grands absents du feuilleton médiatique qui a conduit au dépôt de l'Initiative d'Excellence (IdEx), les représentants étudiants montpelliérains déplorent un manque de concertation et le désintéressement de la population étudiante. Les étudiants montpelliérains auraient dû être consultés sur le projet d'idEx. En théorie seulement, puisqu'au désarroi des organisations étudiantes, cela n'a pas été le cas. « Les étudiants élus au sein des conseils auraient dû être consultés. Mais j'ai eu connaissance du projet final quelques jours avant le vote en conseil d'administration. Certains ont même reçu le document de 80 pages le jour du vote. On a tout de même rédigé une contribution sur le volet de la vie étudiante dans la précipitation mi-décembre. Elle n'a finalement pas été intégrée au dossier », explique Antoine Mariotat, président de l'Association Fédérative des Étudiants Montpelliérains (AFEM) et étudiant à l'UM3. Les représentants de l'Union Nationale Inter-universitaire/Mouvement des Étudiants (UNI/MET) et de l'AFEM ne sont néanmoins pas opposés au projet d'idEx qui a été déposé le 7 janvier 2011 par les présidents d'université. « On rejoignait le positionnement de la Région. Les initiatives d'excellence sont une véritable chance pour Montpellier qui ne doit pas devenir une université de seconde zone », argumente Grichka Tchappsky, vice-président étudiant du Crous de Montpellier. = « On n'est pas dans la magouille » En revanche, tous dénoncent la représentativité peu démocratique des étudiants au sein du Pôle Régional d'Enseignement Supérieur (PRES). « Il n'y a au Conseil d'administration du PRES aucun élu à ce jour, uniquement des étudiants désignés arbitrairement par les universités », dénonce Gabriel Holard-Sauvy de l'Union Nationale des Étudiants de France. Une information confirmée par les élus de l'UNI et de l'AFEM. Les présidents d'université ont eux-mêmes choisi Nicolas Giraudeau, doctorant à l'UM1 et Philippe Gambette de l'UM2 pour siéger au PRES. Des élections auraient tout de même eu lieu à l'UM2. Paul Emmanuel Vanderielle, représentant de l'UNI/MET, affirme avoir été élu au conseil du PRES, mais il n'a jamais été convoqué. Des affirmations que réfute Dominique Deville de Périère, présidente du PRES : « On n'est pas dans la magouille, les étudiants ont été élus. » Philippe Gambette déclare lui avoir été désigné par la présidence de l'UM2, suite à un vote en Conseil d'administration de l'université. Antoine de l'AFEM décrit un système complexe en phase de transition : « Avant une modification de la loi LRU (loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités, NDLR) en novembre 2010, seuls les étudiants membres du PRES, c'est-à-dire les doctorants, pouvaient siéger au Conseil d'administration. Ce n'est plus le cas aujourd'hui et on espère que ça changera des choses à Montpellier. » = « Quand ça arrivera, les étudiants actuels ne seront plus à la fac » Les élus avouent toutefois être dépassés par la technicité de la partie scientifique de l'idEx. « Au départ, c'était très axé recherche et on n'avait pas forcément les compétences nécessaires pour s'investir là-dedans. On a tout de même suivi l'avancement du projet notamment sur le point de vue de la gouvernance et de la fusion qui nous concernaient plus », explique Victoire Leroy, élue au Conseil des Études et de la Vie Universitaire de l'UM1. Au-delà de la compétence, l'obstacle majeur rencontré par ces jeunes élus est le désintéressement général des étudiants. Certains ont essayé d'informer leurs camarades. Paul-Emanuel Vanderielle a par exemple organisé en décembre un café-débat sur l'avancement de l'opération campus. « Quand je suis allé tracter pour cette soirée, de nombreuses réactions étaient négatives. Les étudiants actuels ne se sentent pas concernés car quand ça arrivera, ils ne seront plus à la fac », explique l'étudiant. *********************************************************************** 20110324 - La fusion des universités montpelliéraines reportée ! Haut-Courant - http://www.hautcourant.com/La-fusion-des-universites,1344 -- Quand en novembre dernier, la présidente de l'Université Montpellier 3 avait renoncé à poursuivre le dossier de candidature pour l'initiative d'excellence (idEx), on avait compris la difficulté à faire travailler ensemble les trois universités montpelliéraines. Si l'échéance de ce dossier est retardée jusqu'à mi janvier, il y a en revanche une conséquence certaine : le planning de fusion des établissements ne sera pas tenu. C'est ce qu'a confié Philippe Augé, président de l'UM1, le 14 décembre au site Hautcourant. = Haut courant : On parle aujourd'hui de plan campus et d'initiative d'excellence (idEx). Quelles sont les difficultés ? Philippe Augé : Sur le fond, s'il y a des blocages sur la fusion, c'est parce qu'il y a deux grandes conceptions. Une fusion autour d'un grand établissement, qui est une forme juridique particulière et dérogatoire. Et d'autre part, la fusion dans un modèle d'université unique comme nous le connaissons aujourd'hui, régit par la loi LRU avec toutes les garanties d'accès au diplôme. La structure de gouvernance est un problème majeur. Mais il y a peut-être aussi aujourd'hui une crainte de certaines disciplines, notamment des lettres et sciences humaines, que la fusion ne les relègue au second plan ou soit synonyme de pertes de postes. = Qu'en est-il de la fusion ? Le problème, c'est que le débat sur la mise en place de l'idEx est venu interférer dans le processus de fusion. Nous avions déjà des difficultés à trouver une structure de gouvernance commune. Il faut en plus créer une structure pour l'idEx. La ministre (Valérie Pécresse) nous a conseillé de différer dans le temps cette logique de fusion. C'est en effet un travail complexe, difficile à mettre en œuvre. Les sites qui s'y sont engagés en témoignent : à Strasbourg, le processus amenant à la fusion a duré sept ans, plus de quatre ans pour Aix-Marseille. = La date annoncée du 1er janvier 2012 pour la fusion est donc reportée ? Cette date du 1er janvier 2012 officiellement reste comme telle. Simplement, lors des récents entretiens, la ministre a elle-même reconnu qu'il valait mieux la différer. C'est un travail relativement long. La fusion doit rester un idéal. Je pense qu'aujourd'hui il faut que nous déposions le projet d'idEx. Nous reprendrons le travail de fusion à compter de 2011. Le 1er janvier 2012 c'est peut-être effectivement une date trop proche pour y arriver. Mais néanmoins l'objectif de fusion pour fin 2012 ou début 2013 doit rester d'actualité. = Malgré les difficultés, vous voulez continuer à porter ce projet ? Pour Montpellier I, l'idée est très claire. La fusion est un objectif sur la base duquel mon équipe a été élue. Nous n'allons pas abandonner. Pour d'autres universités qui sont arrivées après l'engagement de fusion cela peut-être différent. Mais pour Montpellier I c'est un objectif à tenir. C'est fondamental en terme de lisibilité du site et de rationalité des moyens. Aujourd'hui, au niveau des établissements de l'enseignement supérieur il n'y a plus de création d'emplois, il faut donc rationaliser nos ressources humaines. = Quelle forme devrait prendre cette fusion selon vous ? Pour nous, Montpellier I, ça ne peut être que la fusion selon le modèle universitaire tel que nous le connaissons en France. C'est-à-dire l'université qui garantie le libre accès, les diplômes nationaux et la gratuité de l'enseignement supérieur. C'est un modèle qui est stabilisé aujourd'hui avec 83 universités. Il a été sensiblement modifié avec la loi LRU, qui a introduit de la souplesse notamment pour le recrutement du personnel ou pour la gestion financière. Ce modèle a fait ses preuves. En revanche, la forme de grand établissement est trop dérogatoire, pas stabilisée. Elle ne peut pas entraîner notre adhésion. *********************************************************************** 20110324 - Anne Fraïsse : « Je ne voulais pas signer un chèque en blanc » Haut-Courant - http://www.hautcourant.com/Anne-Fraisse-Je-ne-voulais-pas,1459 -- Mi-novembre 2010, Anne Fraïsse, présidente de l'UM3, a annoncé qu'elle se retirait du projet d'initiative d'excellence (idEx). Deux mois plus tard, l'UM3 a finalement signé le dossier remis au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. = Haut Courant : Pour quelles raisons vous êtes-vous retirée du projet d'idEx mi novembre ? Anne Fraise : Pour trois raisons. Tout d'abord, le manque de représentation des Sciences Humaines et Sociales (SHS) dans le projet scientifique. Ensuite, la répartition de l'argent demandée aux universités. Car avec le projet idEx, l'État donne de l'argent aux universités mais il leur en est aussi demandé. Au départ, c'est une répartition financière à égalité qui avait été retenue alors que le budget des trois universités est différent. Enfin du point de vue de la gouvernance, je ne voulais pas comme pour le plan campus signer un chèque en blanc, ne pas savoir à quoi on s'engageait. J'avais besoin de clarté. = Un accord a finalement été trouvé. Considérez-vous que vos souhaits aient été respectés ? Les lettres et science humaines ont finalement été intégrées dans le projet scientifique. De façon discutable, mais un pas a été fait. Concernant l'argent, les universités s'engageront finalement de manière proportionnelle en fonction de leur participation aux Laboratoires d'Excellences (LabEx). Enfin, un compromis a été trouvé sur la gouvernance entre ce que proposait l'UM1 et ce que souhaitait l'UM2. C'est une bonne solution qui correspond à la structure du site de Montpellier. = La fusion des universités montpelliéraines est finalement abandonnée. Quelle est votre position sur cette question ? La fusion était voulue par le gouvernement. Mais elle était difficile à mettre en place. D'autant que ce projet est apparu alors que deux présidents venaient de débuter leurs mandats. Lorsque j'ai été élue, ce n'était pas un de mes objectifs, contrairement au président de l'UM1, M. Augé. Elle doit être mûrement réfléchie. L'UM2 et l'UM1 n'étant pas d'accord sur la forme que devait prendre la fusion, il est vite apparu qu'elle ne se ferait pas. Les premiers voulaient constituer un grand établissement, les seconds une université type LRU. Personnellement je n'y étais pas opposée. L'UM3 aurait signé la fusion mais la décision qui a été prise me convient. = Pensez-vous que sans la fusion, Montpellier puisse avoir une véritable visibilité à l'international ? Montpellier peut avoir une vraie visibilité à l'international sans la fusion, comme tous les sites qui ont choisi les PRES ou les universités fédératives. L'idEx est un beau projet. Il permet de franchir une étape importante avec la signature unique sous le label « Université Montpellier Sud de France ». Avec cela et tous les diplômes regroupés sous cette même formulation, il sera difficile de faire plus lisible ! = Que pensez-vous de la possible éviction de Mme Deville de Périère, actuelle présidente du Pôle de Recherche et d'Enseignement Supérieur (PRES) ? Mme Deville de Périère avait été élue à la tête du PRES pour deux ans non renouvelable. Elle quittera donc ce poste fin 2011. Concernant l'idEx, la gouvernance retenue est la création d'un Sénat académique regroupant deux entités au périmètre différent. D'une part, une fondation qui gérera les crédits idEx. Des élections auront lieu pour désigner la personne qui sera à sa tête. D'autre part, un PRES avec de nouveaux statuts. Il se chargera des mutualisations entre universités ainsi que de l'opération campus. La présidence du PRES sera tournante, les trois présidents d'université le dirigeront à tour de rôle. *********************************************************************** 20110324 - « La fusion des universités n'est plus d'actualité » Haut-Courant - http://www.hautcourant.com/La-fusion-des-universites-n-est,1374 -- Lundi 10 janvier 2011, la présidente du PRES (Pôle de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur) de Montpellier a révélé lors d'un entretien avec Hautcourant.com, que le projet de fusion des universités « n'est plus un pré-requis au projet d'initiative d'excellence » (idEx). Selon Dominique Deville de Périère, la fusion est abandonnée. La fusion des trois universités montpelliéraines était une condition initiale à la candidature au projet d'idEx. « C'est Georges Frêche et le Ministère qui voulaient absolument la fusion. Aujourd'hui, elle n'est plus une condition sine qua non de la réussite de ce dossier, on a les garanties pour l'idEx », affirme D. Deville de Périère, ancienne présidente de l'UM1 et présidente du PRES Université Sud de France depuis un an. Le PRES avait été créé afin d'accompagner les présidents d'université vers la fusion, prévue pour le 1er janvier 2012. Il semblerait que ce projet délicat était un objectif à trop court terme. « Ça rentrait très clairement dans la politique de Nicolas Sarkozy, on y était vraiment poussés », ajoute la présidente du PRES. Pourtant, selon elle, la configuration des trois universités s'y prêtait assez bien avec une université pluridisciplinaire (Montpellier 1) et deux universités monothématiques (Montpellier 2 et 3). Mais en pratique, tout est compliqué, chaque faculté a par exemple peur de perdre son identité ou de voir des postes disparaître. = Une mutualisation plutôt qu'une fusion Le projet d'idEx, voulu par le gouvernement, a perturbé les négociations engagées entre les présidents. « Il a fallu repenser une gouvernance. On était pris dans un espèce d'étau, on avait toujours ce sentiment d'épée de Damoclès », explique D. Deville de Périère. 2012 représentait une échéance pour laquelle ils ne se sentaient pas prêts pour différentes raisons. Et depuis plusieurs mois les luttes intestines faisaient rage entre les différentes universités et grandes écoles associés au projet, quant à savoir quelle gouvernance mettre en place pour cette future université unique. Désormais, ils s'orientent vers l'idée d'une université fédérale : un grand label “Montpellier Sud de France”, avec des établissements autonomes, qui garderont leur identité et resteront indépendants. « Les universités devront apprendre à travailler ensemble, petit à petit, par le biais de mutualisations », conclut la présidente du PRES. Cela en est donc fini du projet de fusion des sites montpelliérains, qui est donc enterré en catimini. Le 6 janvier dernier, le Recteur d'Académie Christian Philip reconnaissait l'échec et constatait philosophe : "Il vaut mieux une gouvernance commune qui soit réelle, qu'un débat permanent pour une fusion qui ne débouche sur rien. Si on met 10 ans à Montpellier pour fusionner, ce n'est pas absurde. A Marseille, où ce n'est pas finalisé, ca fait déjà une décennie que ça dure". La prochaine étape sera donc la requalification d'un PRES avec de nouveaux statuts d'ici quelques mois, et c'est Dominique Deville de Périère qui risque d'en faire les frais. *********************************************************************** 20110324 - L'Opération Campus, ou la métamorphose Montpelliéraine Haut-Courant - http://www.hautcourant.com/L-Operation-Campus-ou-la,1461 -- L'Opération Campus, ambitieux projet d'urbanisme, porté par le Pôle de Recherche et d'Enseignement Supérieur (PRES), a nécessité un important travail en amont concernant la ville de Montpellier. De la création d'un concours, jusqu'aux appels d'offres pour trouver des partenariats, les étapes sont nombreuses. Le concours “U&U”, Universités et Urbanisme à Montpellier Sud de France a été lancé par le PRES en juillet 2010. « Il vise à construire simultanément une stratégie d'aménagement et une image de marque internationale du Campus afin de le mettre au niveau des plus grandes universités mondiales » explique Patrick Tondat, Directeur général délégué à l'Opération Campus Montpellier. Ce dernier était Directeur général adjoint de l'Établissement Public pour l'Aménagement du quartier de la Défense (EPAD) de 2006 à 2009. Ce projet représente l'enjeu principal du PRES Université Montpellier Sud de France (UMSF) porteur de la stratégie d'avenir du site universitaire. Ce concours lancé par le PRES a fait l'objet d'une riche séance de débats et de présentations devant le jury international. Dans le cadre d'un futur Schéma Directeur d'Aménagement et de Développement Durable, un jury international s'est réuni le 23 juillet 2010 pour présélectionner six équipes qui ont eu la possibilité de déposer une offre. Finalement deux lauréats ont été retenus le 12 octobre 2010 : Hargreaves et N+B Architecture. La première société, américaine, aura pour rôle de gérer le “Cœur de Campus” (Universités Montpellier 2 et 3, Cités Triolet et Vert-Bois). Sa proposition s'inscrit dans une culture américaine avec pour volonté de développer la signalétique et le repérage des facultés en ville, absents jusqu'à présent à Montpellier. Très sensible aux paysages et au développement durable leurs principaux projets seront, entre autres, la construction d'une Maison de l'eau et d'une zone Hydropolis. La société française N+B Architecture, en partenariat avec le Japon, s'occupera du développement de huit pôles d'intensité au sein de la ville. Ils généreront des lieux de programmation spécifique répondant tant aux attentes des universités qu'à celles des habitants de la ville. Ils favorisent la mixité sociale en dynamisant la création de nouveaux logements ainsi que l'implantation d'équipements de proximité utilitaires, culturels ou sociaux (crèches, parkings…) = D'importants investissements requis Le financement de l'Opération Campus est assurée grâce à la signature par tous les acteurs, d'une “convention partenariat”, qui garantit un engagement politique et moral de soutenir financièrement le projet jusqu'à son terme. Le principal apport financier viendra de l'État, à hauteur de 325 millions d'euros mais aussi la Région (162.5 millions d'euros), la ville de Montpellier (60 millions d'euros) et enfin l'Agglomération (un apport de 5.5 millions servant exclusivement à la construction d'une médiathèque et à celle de la ligne 5 du Tramway). La somme versée par l'État ne sera pas un versement direct, mais résultera du placement en bourse du produit de la vente des 3 % des actions d'EDF qui représentera le montant de 13 millions d'euros par an. Ces 13 millions serviront de loyer versé aux partenariats publics-privés (PPP), qui eux investiront de l'argent directement pour mener à bien le projet d'urbanisme. Ce principe assurera une maintenance sur 25 ans. Le PRES, porteur de l'Opération Campus, lancera des appels d'offres pour choisir des PPP dès cette année, et conclura un accord définitif en 2012. Patrick Tondat s'inquiète de la difficile entente entre les universités : « Le PRES doit être conforté dans sa gouvernance. En 2010, il y a eu de nombreux désaccords qui ont posé problème pour les investisseurs. Il faut que les présidents s'entendent, sinon les investisseurs ne viendront pas ou pour plus cher. *********************************************************************** 20110406 Grand Emprunt : un bilan mitigé pour Montpellier EducPros - http://www.educpros.fr/detail-article/h/fc85a0238c/a/grand-emprunt-un-bilan-mitige-pour-montpellier.html -- Grand Emprunt : un bilan mitigé pour Montpellier Le Pres de Montpellier a été recalé à l'Idex. En revanche, les projets de Labex et d'Equipex portés en propre par ses établissements ont davantage tiré leur épingle du jeu. Analyse avant le deuxième tour de l'Idex. = Idex : recalé Retoqué au premier tour de l'Idex, le projet porté par le Pres Montpellier-Sud de France risque également de ne pas être retenu au deuxième tour organisé en septembre 2011. C'est en tous cas le sentiment d'Anne Fraïsse, présidente de Montpellier 3 (Lettres) et par ailleurs vice-présidente de la conférence des présidents d'université (CPU). « Plutôt que l'excellence, je dirai que les projets retenus vont dans le sens d'une concentration. Les Idex retenus privilégient les lieux conjuguant concentration de la recherche et de l'industrie. A Montpellier, il y a une forte densité de recherche publique mais nous sommes pénalisés par le tissu économique. Aussi, je ne suis pas surprise que notre projet n'ait pas été retenu. Si pour le deuxième tour, cette logique persiste, au détriment d'une répartition des Idex sur l'ensemble du territoire, franchement nos chances sont faibles. » Une position qui tranche avec l'optimisme affiché de Montpellier 2 (sciences) quant à l'issue du second tour. = Labex : 7 sur 9 A Montpellier, 7 des 9 Labex présentés ont été retenus. Pour Anne Fraïsse, même si celui présenté par son université n'a pas été retenu, c'est un « très bon résultat. » « Les Labex sont portés par les équipes de recherche qui sont ici de très grande qualité. Je crois que le mode de sélection des Labex - moins lié au tissu économique que pour l''Idex et plus à la recherche intrinsèque - a permis plus de variétés dans le choix des projets sélectionnés. » Equipex : appréciations divergentes Quatre projets Equipex impliquant des labos ou université montpelliéraine ont été retenus sur 18 déposés. Là, les points de vue divergent sur l'interprétation à en tirer. Le conseil régional par la voix de sa vice-présidente chargée de l'enseignement supérieur, Anne-Yvonne le Dain (DVG), a estimé que ce n'était « pas une bonne nouvelle. » L'université Montpellier 2, en revanche, y voit un signe pour la suite : « D'une part, le ministère semble avoir privilégié les projets portés par des organismes de recherche aux projets portés par les universités. D'autre part, le choix des lauréats s'est majoritairement porté sur des petits projets. La majorité des Equipex déposés par Montpellier 2 faisaient appel à des dotations importantes. » *********************************************************************** 20110330 Région Initiatives d'excellence : l'Université Montpellier-Sud de France «recalée» L'Indépendant - http://www.lindependant.com//articles/2011-03-30/initiatives-d-excellence-l-universite-montpellier-sud-de-france-recalee-358040.php -- Recalée, l'Université Montpellier-Sud de France... Elle ne fait pas partie des sept pôles universitaires qui viennent d'être présélectionnés dans le cadre de l'appel à projets du grand emprunt « initiatives d'excellence » (Idex), qui doit permettre l'émergence en France de « cinq à dix campus » à vocation mondiale. Au terme de l'examen des dossiers, les lauréats se partageront 7,7 milliards d'euros, sur les 21,9 du grand emprunt de l'Etat qui doivent aller à l'enseignement supérieur et à la recherche. La liste des sept présélectionnés - sur les 17 projets qui avaient été déposés en janvier - a été annoncée vendredi dernier par le ministère de l'Enseignement supérieur. Les dossiers - parmi lesquels celui de l'Université de Toulouse - ont été retenus par un jury international « dans le cadre de la première vague de l'appel à projets », selon le communiqué du ministère. Traduction : tout n'est pas perdu pour Montpellier, car, comme au bac, il y aura un repêchage... «Il y aura un deuxième tour », expliquait hier le recteur Christian Philip, selon lequel les universités de Montpellier devront livrer une nouvelle copie d'ici le début de l'été, en vue d'une nouvelle session prévue à la rentrée. Elles recevront prochainement les observations que le jury international doit envoyer aux projets qu'il n'a pas retenus. Mais on se doute des raisons de l'échec de Montpellier. En fin d'année dernière, alors que les dossiers devaient être déposés début janvier, les présidents d'universités avaient buté sur des questions de gouvernance, un critère essentiel pour la sélection. Christian Bourquin, président du conseil régional, avait alors tapé du poing sur la table et la candidature avait été envoyée in extremis. Mais apparemment, le dossier conservait des lacunes. « Le problème de la gouvernance était resté au niveau des intentions. Personne ne se faisait vraiment d'illusions », dit aujourd'hui le recteur, qui espère « que cet échec agira comme un électrochoc ». « Le Languedoc-Roussillon a obtenu par ailleurs 7 Labex (NDLR : Laboratoires d'excellence, autre label du grand emprunt) , 6 sur Montpellier et 1 sur Perpignan, ce qui en fait la région la mieux placée en France. Cela signifie qu'il y a ici une base scientifique sérieuse, et donc tous les ingrédients pour décrocher l'Idex. Montpellier a tout pour réussir », exhorte Christian Philip, qui invite les universités à plancher sur un nouveau « projet qui impulse une vraie dynamique, en associant l'université de Perpignan, les écoles supérieures, le milieu économique, les collectivités ». = Deuxième session Le recteur fait par ailleurs remarquer que, dans la liste des projets présélectionnés, tous ne seront pas définitivement admis : « Sur sept, il y en aura peut-être quatre qui passeront. Même si c'est vrai que Montpellier aurait dû être parmi ces sept premiers ». Il reste donc un espoir pour les campus de la région... A condition de « retenir les leçons » et de livrer une nouvelle copie « béton ». « Je suis raisonnablement optimiste », dit le Recteur. Quant à Anne Yvonne Le Dain, vice-présidente du conseil régional, elle encourage vivement les universités candidates : « C'est comme au bac, tout le monde n'est pas admis au premier coup, mais il y a le repêchage ! On doit l'avoir en septembre, c'est une évidence ! ». Aux présidents d'universités de faire comme leurs étudiants : préparer leur exam', avec sérieux si possible. *********************************************************************** 20110119 3 QUESTIONS À Dominique Deville de Périère. Le Campus d'excellence enfin sur de bons rails Etre à armes égales avec les autres métropoles françaises Midi Libre -- Les masters des universités françaises sont « de grande qualité », la moitié ont été notés A + et A, a assuré la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, dans un hors-série du Monde à paraître jeudi, « Le guide des masters et MBA ». L'évaluation « a démontré la grande qualité de masters - 50 % sont notés A et A + - qui sont l'outil d'attractivité internationale de nos universités et doivent attirer les meilleurs étudiants », a déclaré Mme Pécresse. « Auparavant nous prenions les étudiants étrangers après le bac pour leur faire faire tout leur cursus en France. Aujourd'hui c'est au niveau master que ça se joue », a-t-elle ajouté. « Mon rêve, que Montpellier ait les meilleurs master » Christian Bourquin, président de la Région « Mon rêve, l'année prochaine pourquoi pas, serait qu'il y ait un classement commun des masters des grandes écoles et des masters universitaires », a encore déclaré la ministre à ce sujet. Depuis 2007, les diplômes des universités sont évalués, de A + à C, par l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (Aeres), qui vient de publier mardi une évaluation générale de toutes les universités. Les licences sont des diplômes de niveau bac +3 et les masters bac +5. Au niveau des thèses de doctorat, ce sont les écoles doctorales qui sont évaluées, et toutes ne l'ont pas encore été, a aussi précisé l'Aeres. Créé en 2006 et mis en place en mars 2007, cet organisme a pour mission d'évaluer tous les établissements et organismes du supérieur et de la recherche. GUY TRUBUIL *********************************************************************** 20110111 Exclusif. La fusion des universités n'est plus d'actualité Haut Courant - http://www.hautcourant.com/La-fusion-des-universites-n-est,1374 -- Lundi 10 janvier 2011, la présidente du PRES (Pôle de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur) de Montpellier a révélé lors d'un entretien avec Hautcourant.com, que le projet de fusion des universités « n'est plus un pré-requis au projet d'initiative d'excellence » (idEx). Selon Dominique Deville de Périère, la fusion est abandonnée. La fusion des trois universités montpelliéraines était une condition initiale à la candidature au projet d'idEx. « C'est Georges Frêche et le Ministère qui voulaient absolument la fusion. Aujourd'hui, elle n'est plus une condition sine qua non de la réussite de ce dossier, on a les garanties pour l'idEx », affirme D. Deville de Périère, ancienne présidente de l'UM1 et présidente du PRES Université Sud de France depuis un an. Le PRES avait été créé afin d'accompagner les présidents d'université vers la fusion, prévue pour le 1er janvier 2012. Il semblerait que ce projet délicat était un objectif à trop court terme. « Ça rentrait très clairement dans la politique de Nicolas Sarkozy, on y était vraiment poussés », ajoute la présidente du PRES. Pourtant, selon elle, la configuration des trois universités s'y prêtait assez bien avec une université pluridisciplinaire (Montpellier 1) et deux universités monothématiques (Montpellier 2 et 3). Mais en pratique, tout est compliqué, chaque faculté a par exemple peur de perdre son identité ou de voir des postes disparaître. = Une mutualisation plutôt qu'une fusion Le projet d'idEx, voulu par le gouvernement, a perturbé les négociations engagées entre les présidents. « Il a fallu repenser une gouvernance. On était pris dans un espèce d'étau, on avait toujours ce sentiment d'épée de Damoclès », explique D. Deville de Périère. 2012 représentait une échéance pour laquelle ils ne se sentaient pas prêts pour différentes raisons. Et depuis plusieurs mois les luttes intestines faisaient rage entre les différentes universités et grandes écoles associés au projet, quant à savoir quelle gouvernance mettre en place pour cette future université unique. Désormais, ils s'orientent vers l'idée d'une université fédérale : un grand label “Montpellier Sud de France”, avec des établissements autonomes, qui garderont leur identité et resteront indépendants. « Les universités devront apprendre à travailler ensemble, petit à petit, par le biais de mutualisations », conclut la présidente du PRES. Cela en est donc fini du projet de fusion des sites montpelliérains, qui est donc enterré en catimini. Le 6 janvier dernier, le Recteur d'Académie Christian Philip reconnaissait l'échec et constatait philosophe : "Il vaut mieux une gouvernance commune qui soit réelle, qu'un débat permanent pour une fusion qui ne débouche sur rien. Si on met 10 ans à Montpellier pour fusionner, ce n'est pas absurde. A Marseille, où ce n'est pas finalisé, ca fait déjà une décennie que ça dure". La prochaine étape sera donc la requalification d'un PRES avec de nouveaux statuts d'ici quelques mois, et c'est Dominique Deville de Périère qui risque d'en faire les frais. *********************************************************************** 20110107 Région Université : Montpellier candidat à l'excellence L'Indépendant - http://www.lindependant.com/articles/2011-01-07/universite-montpellier-candidat-a-l-excellence-314191.php -- Il a été repêché de justesse, et doit désormais séduire un jury international pour être définitivement admis et décrocher une manne d'un milliard d'euros environ dans le cadre du grand emprunt gouvernemental : le projet d'initiative excellence (Idex) conçu par les trois universités de Montpellier doit être déposé aujourd'hui, date limite de réception des candidatures au ministère de l'Enseignement supérieur. Après avoir été adopté hier par les conseils d'administration des universités de Montpellier 1 et 2, le dossier doit l'être encore ce matin par celui de Montpellier 3. Une simple formalité a priori, puisque l'université de Lettres est finalement rentrée dans le rang, après avoir semé une sacrée pagaille en fin d'année dernière. Sa présidente Annie Fraïsse s'était en effet momentanément retirée des négociations avec ses homologues de Droit et de Sciences, considérant que les disciplines qu'elle défend n'étaient pas suffisamment prises en compte. Les intéressés séchaient aussi sur la question de la gouvernance. La date butoir approchant à grands pas, le président du conseil régional Christian Bourquin avait alors sonné la fin de la « récré » peu avant Noël et appelé les présidents à s'entendre, sous peine d'être privés des crédits régionaux dédiés à l'enseignement supérieur. = Vœu exaucé pour Bourquin Il faut croire que l'intervention a porté : à l'issue de vacances scolaires que l'on imagine studieuses, les trois universités ont finalement pu présenter leur copie finale en début de semaine. « Voilà mon premier vœu de l'année exaucé », disait hier matin Christian Bourquin, au cours d'une conférence de presse commune avec deux autres arbitres de l'affaire, le préfet de Région Claude Baland et le recteur Christian Philip. Le président du conseil régional devait rédiger l'après-midi une lettre pour appuyer la candidature montpelliéraine, qui sera jointe au dossier. Par ailleurs, la motion portant sur la suspension des crédits régionaux à l'enseignement supérieur, votée en séance plénière, devrait être levée après consultation des groupes politiques qui l'ont adoptée (tous sauf le FN). « Il y a eu quelques tensions pendant la phase d'élaboration mais ce qui est important, c'est l'accouchement et le bébé est en pleine santé », commentait de son côté le recteur. Reste à savoir ce que le jury international pensera de la candidature montpelliéraine, surtout que la concurrence est rude : quelque 17 dossiers de « campus d'excellence » devraient être déposés aujourd'hui auprès du ministère, notamment celui de Toulouse. Au final, entre cinq et dix lauréats seront retenus, qui se partageront les 7,7 milliards d'euros du grand emprunt qui ont été alloués au projet par le gouvernement. Le palmarès devrait être connu « vers la fin du printemps », selon le recteur. « Il y a un potentiel de réussite. Nous sommes le 6e site universitaire français », note aussi Christian Philip. Et dire qu'on a failli être éliminés... M.G. *********************************************************************** 20110105 PROJETS INITIATIVE D'EXCELLENCE - LES PRÉSIDENTS D'UNIVERSITÉS ONT ENFIN TROUVÉ UN ACCORD Direct Montpellier Plus -- Après de multiples rebondissements, les trois présidents d'université ont enfin réussi à trouver un accord dans le cadre du projet d'Initiative d'Excellence. « Nous nous sommes mis d'accord sur la partie scientifique, la gouvernance et les moyens », indique un proche du dossier. La gouvernance était d'ailleurs un des principaux points de discorde entre les différentes universités. Dans le cadre de l'Idex, les cinq universités de l'académie, ainsi que les Écoles et Organismes Nationaux de Recherche impliqués dans ce projet, ont donc souhaité s'inscrire dans une démarche de structuration innovante en créant “l'Université fédérale “Montpellier Sud de France. Celle-ci sera constituée de deux entités juridiques : une structure de type PRES, constituée sous la forme d'un Établissement Public de Coopération Scientifique (EPCS) et d'une structure de type Fondation de Coopération Scientifique (FCS). Cette dernière sera chargée de répartir l'ensemble des crédits de l'Idex, associant les universités (au prorata de leur implication dans l'Idex) et les organismes de recherche. Ces deux structures (FCS et PRES) s'appuieront sur un conseil commun appelé “Sénat académique “. Aussi, avec ce type de gouvernance, les universités garderont ainsi la mainmise sur les formations et sur les emplois. Le projet va être maintenant déposé (le 7 janvier étant la date butoir) puis examiné par un jury international, le commissariat général à l'investissement et le 1er Ministre. À la clef : une dotation de près d'un milliard d'euros pour les projets d'Initiative d'Excellence du site montpelliérain. ? F. B. *********************************************************************** 20110105 Région Montpellier. Universités Sud de France : du « constructif » L'Indépendant - http://www.lindependant.com/articles/2011-01-05/montpellier-313239.php -- Montpellier. « Constructif » : voilà le seul commentaire en provenance du conseil régional, hier, à la suite de la réunion organisée à l'hôtel de Région au sujet de la candidature des trois universités de Montpellier au projet Initiative d'Excellence (Idex). Cette candidature doit être déposée ce vendredi 7 janvier dernier délai, mais une mésentente entre les trois présidents d'universités avait amené le président de Région Christian Bourquin à taper du poing sur la table, en fin d'année (notreédition d'hier). Les présidents avaient ensuite fait savoir qu'ils étaient tombés d'accord sur un projet de gouvernance, mais il faudra attendre demain matin pour en savoir plus : Christian Bourquin, le préfet de Région et le Recteur doivent en effet tenir une conférence de presse commune sur le sujet. *********************************************************************** 20110105 Universités. Montpellier prend date avec l'excellence Midi Libre -- [ ]RAPPEL Les universités de Montpellier postulent vendredi aux Initiatives d'excellence (Idex). Avec l'espoir de figurer au nombre des lauréats. Dans la douleur, les présidents des trois universités de Montpellier ont pu présenter hier le « projet d'excellence porté par l'Université Montpellier Sud de France ». La valse hésitation des établissements de la région avait fait grincer quelques dents, notamment celles de Christian Bourquin, le président du Languedoc-Roussillon. Celui-ci avait fixé au 4 janvier (hier) la réunion « de la dernière chance ». Au prix d'un travail acharné, « jour et nuit, à Noël et le 1er janvier », a insisté Danièle Hérin (Montpellier 2), les équipes scientifiques ont donc accouché d'un projet qui sera déposé vendredi auprès des services du ministère de l'Enseignement supérieur. Sous le label unique de l'Université Montpellier Sud de France (UMSF), ce projet définit la thématique spécifique de « l'homme dans un environnement en mutation ». Anne Fraïsse (Montpellier 3) a souligné l'interdisciplinarité de ce sujet qui réunira onze pôles scientifiques et espère attirer des spécialistes du monde entier. Pour la 'gouvernance' de l'UMSF - dans laquelle chaque université conservera sa spécificité - un montage complexe définit une Fondation de coopération scientifique qui gérera essentiellement l'aspect financier de l'Idex. Le Pres (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) reconfiguré administrera l'opération Campus et un Sénat académique réunira des représentants de toutes les entités concernées (universités, grandes écoles, laboratoires de recherche, industriels, Région, Etat...). « Ce dispositif nous assure une réelle crédibilité », a affirmé Philippe Augé (Montpellier 1). C'est ce qu'il faudra pour convaincre le jury international chargé de sélectionner les sites : 3 ou 4 devraient être pré-sélectionnés dès le mois d'avril, une seconde chance sera accordé aux autres postulants avec une nouvelle évaluation en juillet. Philippe MOURET *********************************************************************** 20110104 Grand emprunt : les universités de Montpellier trouvent un accord in extremis EducPros -- Les trois universités de Montpellier ont trouvé un accord in extremis pour répondre à l'appel à projet d'initiative d'excellence (Idex) lancé par l'Etat pour bénéficier du Grand emprunt. Elles demandent 700 millions d'euros dans ce cadre. En butte à des querelles internes sur la gouvernance de ses nouveaux projets universitaires, les projets montpelliérains étaient compromis, notamment après qu'Anne Fraïsse, présidente de Montpellier 3 (Lettres et SHS) a menacé de claquer la porte de l'Idex. « Tout est rentré dans l'ordre, assure à Educpros.fr celle qui a depuis été élue à la vice-présidence de la Conférence des présidents d'université (CPU). Le projet sera envoyé comme convenu le 7 janvier 2011 au ministère après le vote des conseils d'administration qui auront lieu le 6 janvier pour Montpellier 1 et 2, et le 7 au matin pour Montpellier 3. » = Une fondation pour soutenir l'initiative d'excellence Si le projet est validé par le ministère, la gouvernance de l'Idex sera assurée par une fondation, en lien avec le PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) Université Montpellier Sud de France. Concernant le projet scientifique, où la place des sciences humaines était minorée selon Anne Fraïsse, « les SHS n'apparaissent plus seulement en complément de l'agronomie ou de la chimie. » Les choses semblent donc rentrer dans l'ordre à Montpellier où, fin décembre 2010, le président du conseil régional Christian Bourquin (PS) avait lui aussi agité la menace de suspendre toute subvention régionale à l'enseignement supérieur et à la recherche dans l'attente « d'un accord entre les représentants du monde universitaire montpelliérain (…) pour une candidature Idex légitime auprès de l'Etat. » = Vice-présidente de la CPU, Anne Fraïsse veut conserver sa liberté Connue pour son franc-parler et son opposition à certains projets gouvernementaux, la présidente de Montpellier 3 Anne Fraïsse a été élue mi-décembre 2010 vice-présidente de la conférence des présidents d'université. Pour autant, la Languedocienne n'entend pas perdre sa liberté d'action. « C'est vrai que ce poste m'oblige à plus de retenue dans la façon de dire. En revanche, il me donne plus de possibilités dans la façon de faire », explique-t-elle. Parmi ses chevaux de bataille : résorber la baisse du nombre de candidats au Capes. De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollare *********************************************************************** 20110104 Montpellier: les présidents des 3 universités présentent le projet Idex AFP - http://www.leparisien.fr/montpellier-34000/montpellier-les-presidents-des-3-universites-presentent-le-projet-idex-04-01-2011-1213803.php -- Les présidents des trois universités montpelliéraines ont présenté mardi le projet d'initative d'excellence (Idex), baptisé "L'Homme dans un environnement en mutation", qu'ils déposeront en fin de semaine au ministère de l'Enseignement supérieur. Les négociations entre les présidents des trois universités sur ce projet Idex avaient donné des sueurs froides localement, notamment après le retrait, momentané, des négociations de la présidente de Montpellier 3 (Lettres, Sciences Humaines), Anne Fraïsse. Celle-ci considérait que le projet montpelliérain ne donnait pas assez d'importance aux disciplines qu'elle défend. Les négociations butaient également sur des questions de gouvernance. Les Idex, financés par le grand emprunt, visent à faire émerger des pôles universitaires de niveau mondial. En raison des blocages à propos de ce dossier, les politiques locaux s'étaient émus, craignant de voir partir en fumée la manne promise, soit entre 700 millions à 1 milliard d'euros prévus pour chaque campus labellisé. Le président (DVG) de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, était même allé jusqu'à reporter la révision du plan Etat-Région, qui porte notamment sur les investissements dans l'université et la recherche, dans l'attente d'une candidature éligible de Montpellier à l'Idex. Mardi, les présidents ont présenté leur projet, qui sera transmis au ministère sous le label "Université Montpellier Sud de France", après les votes des conseils d'administration de chaque université. Le projet a pour but de mesurer l'impact du changement global sur quatre points: les ressources (eau, alimentation, énergie), la santé, les milieux et les territoires, l'Humanité et l'interculturalité. "On va prendre, comme terrain d'expérimentation, la Méditerranée pour montrer l'impact au niveau mondial du changement global", a commenté la présidente de Montpellier 2 (Sciences), Danièle Hérin, lors d'un point de presse commun aux trois présidents, qui se sont également mis d'accord sur un projet de gouvernance. Le projet concerne aussi les universités de Nîmes et de Perpignan, les écoles de Chimie et SupAgro de Montpellier, et l'Ecole des Mines d'Alès, soit quelque 75.000 étudiants et 5.500 cadres scientifiques. *********************************************************************** 20110104 NÎMES - Un comité de coordination pour les universités Midi Libre -- Le président de l'université de Nîmes, Jacques Marignan, a participé ce mardi après-midi à la réunion de la dernière chance concernant l'Idex (projet d'Initative d'excellence) des trois universités montpelliéraines. Il n'a pas caché son intention de créer un comité qui favoriserait ainsi la reconnaissance de l'enseignement supérieur à Nîmes. « Le paysage universitaire de Nîmes est complexe. L'IUT est rattaché à Montpellier II, la fac de médecine à celle de Montpellier, et l'université de Nîmes est désormais autonome, il faut que nous puissions avancer groupés au niveau régional, dans un même processus de reconnaissance » a déclaré Jacques Marignan. *********************************************************************** 20110104 MIDI EXPRESS. Universités. Aujourd'hui ou jamais pour l'Idex Midi Libre -- C'est bien ce mardi 4 janvier que Christian Bourquin a fixé rendez-vous aux trois présidents des universités montpelliéraines, pour ce que le président de la Région considère comme la réunion de la dernière chance. En jeu, l'avenir de Montpellier dans la course à la reconnaissance en tant qu'Initiative d'excellence. Un statut qui permettrait notamment l'attribution de 1,4 million d'euros pour le développement de laboratoires et d'équipements. C'est vendredi 7 janvier que seront déposés les dossiers émanant de plusieurs sites en France, parmi lesquels six ou sept devraient être finalement retenus. Les présidents d'universités affirment qu'un projet commun a été élaboré. Dans le doute, Christian Bourquin a menacé de couper aux universités les soutiens du conseil régional. Épilogue aujourd'hui, à partir de 15 heures. *********************************************************************** 20110104 Région. Université Montpellier Sud de France : les trois présidents priés de s'entendre L'Indépendant - http://www.lindependant.com/articles/2011-01-04/universite-montpellier-sud-de-france-les-trois-presidents-pries-de-s-entendre-312768.php -- Aucun responsable universitaire ne l'admettra officiellement, mais le coup de gueule poussé par le Christian Bourquin, président du Conseil régional juste avant Noël (voir L'Indépendant du 22 décembre) demandant aux présidents des trois universités de Montpellier d'arriver à s'entendre sur le projet de gouvernance commune dans le cadre de l'Université Montpellier Sud de France et de préparer le dossier de candidature Idex (initiative d'excellence), a semble-t-il porté ses fruits. On le saura très exactement ce mardi au cours d'une réunion qui se tiendra à partir de 15 h à la Région en présence de Claude Baland, préfet de Région, et du recteur de l'Académie de Montpellier, tous deux fortement impliqués dans l'aboutissement de ce projet. Dès le 19 novembre, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse en personne avait invité les trois présidents pour leur faire entendre raison en leur expliquant que « Montpellier a tous les atouts en main pour devenir pôle d'excellence dont la thématique globale est l'homme et son environnement, ce qui englobe la santé, l'eau, l'agronomie, etc. ». = Motion votée par le Conseil régional Selon nos informations, les équipes universitaires auraient mis à profit une partie des vacances pour peaufiner leur projet, faisant semblant de s'étonner que l'on s'inquiète du côté des responsables politiques... Rappelons pour illustrer la gravité de la situation que la Région, pour qui l'enseignement supérieur est une compétence non obligatoire, avait décidé de suspendre ses financements à l'enseignement supérieur et à la recherche ainsi que le vote de l'avenant du CPER (contrat de plan Etat/Région) 2007/2013 dans l'attente d'un accord des trois universités. La motion avait été votée lors de la dernière session plénière par tous les groupes hormis le FN. Finalement, Danièle Hérin, présidente de Montpellier 2, a confirmé en fin d'année dernière qu'il y aurait un dossier montpelliérain pour l'Idex « avec de bonnes chances de réussite », a-t-elle précisé. Concernant la gouvernance des trois universités, les présidents vont proposer un système de fondation à caractère scientifique qui entraînerait la reconfiguration du PRES, le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur qui serait élargie aux grandes écoles de la région et aux laboratoires de recherche. Un dossier Idex régional devrait donc être déposé à Paris le 7 janvier, date limite... S'il n'y a pas d'autres anicroches, on pourra dire que tout finit bien. Mais quel temps perdu et quelle image donnée ! J. R. *********************************************************************** 20101230 Montpellier : tensions autour du grand emprunt Les Echos -- L'Etat et la région font pression sur les trois universités montpelliéraines pour qu'elles s'entendent. En jeu, plus de un milliard d'euros. Les pressions de la région Languedoc-Roussillon et de l'Etat ont-elles fini par payer ? Depuis plusieurs mois, les trois universités de Montpellier sont dans la tourmente. Les bouleversements en cours dans l'enseignement supérieur, avec l'autonomie, l'opération de rénovation immobilière Campus et les perspectives du grand emprunt, ont cristallisé les tensions. Bien que réunis au sein du pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) université Montpellier Sud de France, ces établissements n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un projet et une gouvernance commune. Et, fin novembre, Anne Fraïsse, présidente de Montpellier-III, s'est retirée des discussions menées dans le cadre de l'appel à projets du grand emprunt sur les initiatives d'excellence, ces futurs campus à vocation mondiale. Elle estimait que les humanités n'étaient pas assez prises en compte par les autres universités et le ministère. L'annonce a fait l'effet d'un coup de tonnerre car la date butoir est fixée au 7 janvier. L'enjeu est de taille. A la clef de l'initiative d'excellence, une enveloppe d'environ 700 millions d'euros. La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a reçu en décembre les protagonistes pour « apaiser les choses et refixer un cap, se focaliser sur le projet et non les structures », dixit la Rue Descartes. « Montpellier a tous les atouts pour devenir pôle un d'excellence dont la thématique globale est l'homme et son environnement», avait déclaré la ministre. La région menace Le conseil régional a fait monter la pression d'un cran. Il a suspendu ses financements à l'enseignement supérieur ainsi que le vote de l'avenant du CPER (contrat de plan Etat-région) 2007-2013. La motion a été votée par tous les groupes hormis le FN. Les sommes portent, pour l'avenant au CPER, sur 119,85 millions de l'Etat et 121,75 millions de la région. Cette dernière s'était aussi engagée, fin 2009, à financer dans le cadre de l'opération Campus 162,5 millions d'euros sur les 325 millions du projet. « Un échec serait lourd de conséquences pour la région et les générations futures, insiste Christian Bourquin, nouveau président de la région. Si les universités fabriquent cet échec, qu'elles ne comptent pas sur nous pour financer les projets qui ne pourront pas être réalisés dans le cadre de l'initiative d'excellence et de Campus. » L'élu ne veut pas laisser passer une manne de près de 1,4 milliard d'euros et réunira, le 4 janvier, les trois protagonistes avec le préfet de région et le recteur. De quoi peser sur les universités. Hier, Anne Fraïsse a confirmé aux « Echos » qu'elles présenteraient un dossier commun et voulaient créer une fondation de coopération scientifique. Sans que, pour elle, toutes les inquiétudes soient levées. Jacques Ramon , Les Echos CORRESPONDANT À MONTPELLIER *********************************************************************** 20101226 INITIATIVES D'EXCELLENCE. La région lance un ultimatum aux universités montpelliéraines Midi Libre -- Par S. Brouillet La région suspend le 22 décembre 2010 ses financements à l'enseignement supérieur et à la recherche afin de pousser les trois universités de Montpellier à s'accorder d'ici le 7 janvier 2011 sur une gouvernance unique, nécessaire à la recevabilité de la candidature du projet d'Initiative d'Excellence Idex. La région a aussi reporté l'examen de l'avenant au contrat de projets État-Région, où le soutien aux universités se taille une place importante. Elle invite le monde universitaire à une rencontre le 4 janvier. Le 21 décembre, le président du conseil régional Languedoc-Roussillon a tancé les présidents des trois universités de Montpellier à propos du projet d'Initiative d'Excellence (Idex) doté par l'État de 7,7 milliards d'euros. « Le dossier de Montpellier est excellent, mais il risque d'être rejeté parce qu'il n'y a pas d'accord sur la gouvernance », a affirmé Christian Bourquin. Les 5 à 10 sites bénéficiaires des investissements d'avenir du « Grand emprunt » seront dotés d'un capital placé dans une structure de gouvernance. Or, les trois universités montpelliéraines n'ont pas encore formalisé à ce jour de gouvernance unique (un porteur de projet doté d'une personnalité morale est nécessaire et une fondation est évoquée) alors que la date limite pour une candidature Idex est fixée au 7 janvier à 13 heures. = Laisser passer l'opportunité d'obtenir entre 700 millions et 1 milliard d'euros Pour le conseil régional, « il ne faut pas laisser passer l'opportunité d'obtenir entre 700 millions et 1 milliard d'euros pour la recherche et l'enseignement supérieur en Languedoc-Roussillon ». Christian Bourquin a également adressé le 21 décembre une lettre aux enseignants-chercheurs pour exprimer sa « vive inquiétude » : « Le risque est bien réel de perdre ce concours national soumis à un jury international ». Lors de la session du conseil régional du 22 décembre, tous les groupes d'élus hors Front National ont signé une motion présentée par le président qui suspend le vote de l'avenant au contrat de projets État-Région 2007-2013 ainsi que les financements à l'enseignement supérieur et à la recherche. Un cinquième du montant du CPER va à l'université et l'avenant devait notamment préciser les premiers engagements financiers de la région au titre du plan Campus. Une délégation spéciale des groupes d'élus signataires de la motion doit accompagner le président à son invitation lancée au monde universitaire le 4 janvier à l'Hôtel de Région, en présence du préfet de région et du recteur d'Académie. *********************************************************************** 20101223 Région. Les politiques font la leçon aux universitaires Midi Libre -- RAPPEL Dernière session de l'année, hier, pour l'assemblée régionale Une motion a été signée hier par l'ensemble des groupes du Conseil régional (à l'exception du Front national), afin de soutenir le choix du président Christian Bourquin de suspendre les financements de la Région à l'Enseignement supérieur. L'université a été l'invitée principale de cette ultime session du Conseil régional pour 2010. Malgré l'ordre du jour relativement chargé, les conseillers ont consacré près de deux heures à ce sujet, avec en perspective l'avenir des projets d'excellence et le devenir du 1,4 milliard d'euros d'aides espéré. Seule France Jamet (FN) a élevé la voix pour condamner un « coup de force contre les universitaires récalcitrants ». Soutenu par tous les autres groupes, des écologistes à l'UMP, Christian Bourquin a fixé la date du 4 janvier, 15 heures, à l'Hôtel de Région, pour un « conclave » qui décidera de la position montpelliéraine lors du choix des sites, le 7 janvier à Paris. L'autre morceau de choix de cette session, c'était le débat d'orientation budgétaire, qui a donné lieu à quelques passes d'arme avec le FN et l'UMP, notamment sur le 'cartable numérique' : gratuite des ordinateurs portables pour 30 000 lycéens entrant en seconde (15 M). Stephan Rossignol (UMP) a aussi rappelé que les recettes, à + 3,3 %, sont au double du taux d'inflation. Le président Bourquin, puis le rapporteur, Didier Codorniou, ont longuement évoqué « le contexte financier national » et critiqué « la réforme fiscale des collectivités locales ». Avec cette affirmation : « Avec le remplacement de recettes fiscales dynamiques par des dotations gelées ou peu dynamiques, l'État tente d'organiser l'asphyxie financière des régions. » Pour le Languedoc-Roussillon, a souligné Didier Codorniou, cela représente une perte de recette annuelle de 6 , soit une perte cumulée de 30 sur la période 2011-2013. Il ressort que - sous réserve d'ajustement d'ici au vote du budget, le 28 janvier - les dépenses régionales peuvent être évaluées autour de 1,13 milliard d'euros en 2011 (+ 2,3 %). Les recettes étant estimées à 920,3 M. Il en ressort la nécessité d'un emprunt d'équilibre de 209,7 M. Une augmentation du tarif régional des cartes grises de 1 par cheval fiscal (actuellement 34 /CV) permettrait de réduire cet emprunt. *********************************************************************** 20101223 Hérault. A Montpellier, les trois présidents des universités ont peaufiné leur projet Midi Libre -- La réponse des présidents d'université à Christian Bourquin : « Nous avons un projet ». Ils se sont réunis hier dans les locaux de l'université Montpellier 2. Les trois présidents, Philippe Augé (Montpellier 1), Danièle Hérin (Montpellier 2) et Anne Fraïsse (Montpellier 3) et leurs équipes ont fait avancer leur projet de gouvernance, afin de répondre aux critères des initiatives d'excellence (Idex). « Nous sommes tous les trois sur la même longueur d'onde. Nos équipes travaillent ensemble et les choses avancent », confiait hier Danièle Hérin à l'issue de la réunion. Les présidents d'université rétorquent ainsi au président de la Région. Ce dernier a plusieurs fois remis en cause leur capacité à parvenir à un accord, qui permettrait à Montpellier de figurer sur la liste des quelques (six à dix) sites qui bénéficieront du statut d'excellence défini par le ministère de l'Enseignement supérieur. Mardi devant la presse, mercredi au Conseil régional, Christian Bourquin s'en est pris vivement aux présidents, les accusant de bloquer l'avenir du projet montpelliérain. Une motion a même été signée par tous les groupes politiques du Conseil (à l'exception du FN). Un « coup de force », selon Anne Fraïsse. Aujourd'hui, Danièle Hérin affirme : « Le dossier scientifique et pédagogique est très bon. Pour la partie gouvernance, nous sommes d'accord sur le principe d'une fondation à caractère scientifique et pour un Pres (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur, NDLR) reconfiguré. » Face aux inquiétudes exprimées par les politiques, Mme Hérin se dit confiante : « Nous allons diffuser ce projet auprès de tous nos partenaires. L'avancement est bon, il y aura donc bien un dossier montpelliérain le 7 janvier, avec de bonnes chances de réussite. » La présidente de Montpellier 2 dit avoir été « très étonnée » par les propos de Christian Bourquin. Elle rappelle par ailleurs qu'« un tel projet ne saurait, naturellement, être élaboré sans les grandes écoles et laboratoires régionaux » et annonce une prochaine réunion de travail « la semaine prochaine » tout en soulignant que « les grands axes du projet sont clairs, nets, définis... ». Quant à la fameuse « gouvernance » qui a si fortement alimenté la polémique, elle sera donc proposée par les trois universités sous la forme d'une « Fondation ». « Pour une raison simple, précise Danièle Hérin, c'est qu'il s'agit d'un cadre bien adapté aux contours de l'Idex », qui implique plusieurs vocations et sites différents. Le Pres sera ensuite reconfiguré afin d'intégrer cette Idex. Selon certaines sources universitaires, Danièle Hérin serait favorite pour présider une nouvelle structure. Il ne reste qu'à espérer que cette lutte à distance s'effacera afin que Montpellier bénéficie de tous ses atouts pour être à l'avenir l'un des phares de l'université française. Philippe MOURET *********************************************************************** 20101222 Région 500 M pour Campus L'Indépendant - http://www.lindependant.com/articles/2010-12-22/500-m-pour-campus-306676.php -- Depuis que Montpellier a été retenu dans le cadre de l'opération Campus, l'entente entre les trois présidentes d'universités pose problème. Le recteur de l'époque, Christian Nique avait déjà poussé un coup de gueule, tout comme Georges Frêche, mais au final rien n'y avait fait. Dernièrement, Anne Fraisse, présidente de l'Université Paul-Valéry, a même claqué la porte des négociations estimant que la part belle était donnée aux filières «scientifiques» au détriment des Lettres. L'opération Campus, ce sont presque 500 millions d'euros qui doivent être consacrés au renouvellement immobilier et urbain des universités. L'État doit effectivement verser 325 M et la Région s'est engagée à hauteur de 162,5M. En obtenant une reconnaissance mondiale, l'Université Montpellier Sud de France s'assurerait un avenir brillant. *********************************************************************** 20101222 Constat Midi Libre -- Selon le président de la Région, l'éligibilité de Montpellier en tant que site d'Excellence (Idex) serait en danger La date butoir est fixée au 7 janvier. Or Montpellier, qui devrait être en position idéale pour figurer parmi les six sites à définir, se trouve sur la sellette. Hier, Christian Bourquin a lancé un ultimatum aux trois présidents des universités montpelliéraines. « Je suis effaré de ces blocages. Le mot est faible, je suis catastrophé par un tel manque d'ambition », a-t-il lancé. Le président du Languedoc-Roussillon, qui avait jusque-là observé une discrétion active, en appelle à la communauté universitaire, « chercheurs, enseignants, étudiants (...) Ils doivent savoir ce que l'on est en train de rater (...) Le dossier de Montpellier est excellent, mais il risque d'être rejeté parce qu'il n'y a pas d'accord sur la gouvernance ». Il ne s'agit pas ici que de prestige, mais, insiste-t-il, « de l'avenir de l'Université, de la région, de l'emploi (...) C'est toute une génération que l'on met en péril. » Calme, mais visiblement remonté, Bourquin a fait le décompte de la manne qui pourrait échapper à Montpellier : 250 millions du contrat de plan Etat-Région (soit 20 % du total), 487 millions du plan Campus, entre 700 millions et un milliard de l'Idex... Soit un total de près de 1,4 milliard d'euros dont seraient privés la recherche et le monde universitaire. Il ne s'agit pas, a insisté Christian Bourquin, d'idées générales, mais de réalisations concrètes dont les travaux peuvent être lancés d'ici à quelques mois. « Il me semble normal que pour un tel appel d'offres, on définisse un cadre juridique et que pour cela on réclame une gouvernance commune, un seul lieu de décision », poursuit-il, soulignant au passage le travail effectué par les services de l'État et de la Région. La menace est claire et ne laisse planer aucune ambiguïté : « Les présidents des trois universités sont responsables. Et, selon l'issue, je crois que l'on pourra parler de culpabilité (...) Mon message aux présidents est clair : si vous fabriquez cet échec, que l'on ne compte pas sur la Région pour financer les projets qui ne pourront pas être réalisés dans le cadre de l'Idex et de Campus... » Christian Bourquin s'est dit disponible à tout instant. Et il a lancé l'idée d'une « réunion de la dernière chance » le 3 janvier afin de définir une forme de gouvernance, même 'relative'. Dès ce matin, il va demander à l'Assemblée régionale de reporter le vote sur la révision à mi-mandat du contrat de plan État-Région, en attendant de connaître le verdict du 7 janvier. Philippe MOURET Assemblée Le conseil régional tient ce matin, à partir de 9 h 30, sa dernière assemblée plénière de l'année. Avec 124 points à l'ordre du jour. D. QUET« Ne comptez pas sur la Région pour financer les projets qui n'auront pas pu être réalisés » *********************************************************************** 20101221 Région. Universités : Bourquin « catastrophé » menace, les trois présidents ripostent Midi Libre -- Selon le président de la Région, l'éligibilité de Montpellier en tant que site d'Excellence (Idex) serait en danger. La date butoir est fixée au 7 janvier. Or Montpellier, qui devrait être en position idéale pour figurer parmi les six sites à définir, se trouve sur la sellette. Hier, Christian Bourquin a lancé un ultimatum aux trois présidents des universités montpelliéraines. « Je suis effaré de ces blocages. Le mot est faible, je suis catastrophé par un tel manque d'ambition », a-t-il lancé. Le président du Languedoc-Roussillon, qui avait jusque-là observé une discrétion active, en appelle à la communauté universitaire, « chercheurs, enseignants, étudiants (...) Ils doivent savoir ce que l'on est en train de rater (...) Le dossier de Montpellier est excellent, mais il risque d'être rejeté parce qu'il n'y a pas d'accord sur la gouvernance ». Il ne s'agit pas ici que de prestige, mais, insiste-t-il, « de l'avenir de l'Université, de la région, de l'emploi (...) C'est toute une génération que l'on met en péril. » Calme, mais visiblement remonté, Bourquin a fait le décompte de la manne qui pourrait échapper à Montpellier : 250 millions du contrat de plan Etat-Région (soit 20 % du total), 487 millions du plan Campus, entre 700 millions et un milliard de l'Idex... Soit un total de près de 1,4 milliard d'euros dont seraient privés la recherche et le monde universitaire. Il ne s'agit pas, a insisté Christian Bourquin, d'idées générales, mais de réalisations concrètes dont les travaux peuvent être lancés d'ici à quelques mois. « Il me semble normal que pour un tel appel d'offres, on définisse un cadre juridique et que pour cela on réclame une gouvernance commune, un seul lieu de décision », poursuit-il, soulignant au passage le travail effectué par les services de l'État et de la Région. La menace est claire et ne laisse planer aucune ambiguïté : « Les présidents des trois universités sont responsables. Et, selon l'issue, je crois que l'on pourra parler de culpabilité (...) Mon message aux présidents est clair : si vous fabriquez cet échec, que l'on ne compte pas sur la Région pour financer les projets qui ne pourront pas être réalisés dans le cadre de l'Idex et de Campus... » Christian Bourquin s'est dit disponible à tout instant. Et il a lancé l'idée d'une « réunion de la dernière chance » le 3 janvier afin de définir une forme de gouvernance, même “relative”. Dès ce matin, il va demander à l'Assemblée régionale de reporter le vote sur la révision à mi-mandat du contrat de plan État-Région, en attendant de connaître le verdict du 7 janvier. Philippe MOURET *********************************************************************** 20101221 Région. Christian Bourquin lance un ultimatum aux universités montpelliéraines Midi Libre -- Publié à 17 h 49 - Le président de la région Languedoc-Roussillon n'y est pas allé par quatre chemins, hier. Il a parlé d'un "coup de semonce" adressé aux présidents des trois universités montpelliéraines. On pourrait même parler d'un véritable ultimatum : "Les présidents d'universités devront assumer leur responsabilité. Et si Montpellier ne figure pas parmi les sites retenus on pourrait même parler de culpabilité". Christian Bourquin a été très clair. Mercredi matin, il va demander à l'assemblée régionale de repousser le vote sur la révision à mi-mandat du CPER (Contra-Plan Etat Région) dont 20% devaient être consacrés à l'université. Si un accord pour la gouvernance,condition expresse pour l'éligibilité à l'Idex (initiative d'excellence) n'est pas trouvé avant le 3 janvier , "il n'y aura pas de session de rattrapage, a insisté Bourquin. Le président de la Région tenait hier à s'adresser "à l'ensemble du monde universitaire. Chercheurs, enseignants, étudiants, pour leur dire qu'il ne faut pas laisser gâcher cette chance par trois personnes qui ne savent pas s'entendre". Christian Bourquin a tenu à souligner le travail effectué par les services de l'Etat, par la Région et s'est dit "profondément navré" face à un échec de plus en plus probable. "Ce n'est pas que Montpellier, c'est toute la France qui pâtirait d'un tel échec" a-t-il insisté, affirmant que "si ce projet ne devait pas aboutir, il ne faudra plus compter sur la région". Clairement, la Région, qui n'en a pas l'obligation n'investira plus un centime en faveur de la recherche ou de l'université. Au total, CPER, plan Campus et Idex représenteraient une manne financière de 1,4 milliard d'euros. Plus d'informations demain dans votre édition locale de Midi Libre. Philippe MOURE *********************************************************************** 20101220 L'université unique ne se fera pas au 1er janvier 2012 - Région Objectif-LR - http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualites/L-universite-unique-ne-se-fera-pas-au-1er-janvier-2012_1048.html -- Selon plusieurs présidents d'université, l'Initiative d'Excellence complique le processus de fusion en cours dans le cadre du Plan Campus. L'université unique pourrait ne pas aboutir avant… 2013. Lors d'une récente interview au site Hautcourant, le président de l'Université de Montpellier I (UM1), Philippe Augé, a indiqué que la date prévue pour la fusion des trois universités montpelliéraines, fixée au 1er janvier 2012, ne pourra pas être tenue. Contacté par Objectif Languedoc-Roussillon, Philippe Augé confirme qu'un report à la fin 2012, voire en 2013, lui paraît probable en raison des difficultés apparues dans le cadre de l'Initiative d'Excellence, qui vise à concentrer les moyens de la recherche et de l'enseignement supérieur sur 5 à 10 sites universitaires français. « Le processus de fusion a été parasité par la question de l'Initiative d'Excellence et par l'urgence d'y répondre le 7 janvier 2011, sans mentionner les difficultés nées du retrait de l'UM3, explique Philippe Augé. En repoussant à la fin 2012, nous nous donnerons le temps nécessaire pour régler la question de la structure de la nouvelle université, entre le modèle LRU que privilégie l'UM1 et le modèle de grand établissement que défend l'UM2. » De son côté, Dominique Deville de Périère, présidente du PRES Université Montpellier Sud de France, ne se montre guère surprise par la perspective d'un report de la fusion. « Il n'y a jamais eu de date écrite, assure Dominique Deville de Périère. Il y avait seulement une date adaptée dès lors que l'outil choisi pour la fusion, le contrat quadriennal, a été signé. Or, l'Initiative d'Excellence a suscité des difficultés qui nous ont mis en retard, si bien qu'il paraît aujourd'hui problématique de tenir cet objectif. » Il n'en reste pas moins que les trois présidents d'université, divisés par ailleurs sur le mode de gouvernance à instaurer dans le cadre de la fusion, vont devoir rapidement dévoiler leur jeu. Le contrat quadriennal en cours (2007-2010) touchant à sa fin, les documents préparatoires à la signature d'un nouveau contrat ont été envoyés à chacun d'entre eux. Les présidents d'université devront, d'ici la fin janvier 2011, y consigner leurs volontés quant à la marche à suivre pour la fusion, en indiquant s'ils veulent en rester aux missions universitaires telles que le PRES les assurait à ce jour ou s'ils optent pour la recomposition du site universitaire. Le Ministère de l'enseignement supérieur, qui suit le dossier de près, négociera alors avec eux le nouveau calendrier de la fusion. L'objectif de fusionner les trois universités est une obligation posée dans le cadre du Plan Campus, dont les crédits de l'État pour la seule ville de Montpellier s'élèvent à 325 M€. Anthony Rey *********************************************************************** 20101216 Montpellier. Universités : la fusion devra attendre Midi Libre -- Déception pour ceux qui espéraient rapidement la fusion des universités montpelliéraines. Mardi soir, à l'issue d'un comité d'administration du Pres (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur), il a été décidé que la grande Université Montpellier Sud de France devrait attendre. Il s'agissait d'abord de sortir de l'imbroglio dans lequel le projet avait été plongé par la décision de la présidente de Montpellier III (Lettres et sciences humaines), Anne Fraïsse, lorsqu'elle avait claqué la porte de l'Idex (initiatives d'Excellence), en novembre dernier. Il y avait pourtant urgence, les universités candidates au projet Idex devant rendre leur copie au plus tard le 4 janvier 2011. Montpellier fait partie des douze villes concernées par ce projet, avec à la clé une enveloppe de 700 millions d'euros. Or, comme le soulignait la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse dans nos colonnes le 4 décembre, « il faut privilégier la logique des projets aux structures. Pour une fusion, il faut une adhésion très forte », ce qui manifestement n'était pas vraiment le cas. Problèmes de conceptions de l'université du futur, problèmes d'ego, problèmes d'organisation... La gouvernance de la future université unique reste en effet au centre de la polémique qui a opposé les responsables de Montpellier I et Montpellier II : maintien d'une université basée sur le modèle actuel, à la française, ou bien création d'une structure nouvelle, plus proche d'un système de Fondation à l'anglo-saxonne, signifiant l'intervention de fonds privés ? Voire, présidence tournante comme l'a déjà suggéré Anne Fraïsse Il reste que la date espérée du 1er janvier 2012 pour la fusion ne sera pas tenue. Il faudra attendre sans doute au moins un an. Il est vrai aussi que dans plusieurs autres villes, il a fallu plusieurs années pour mener à bien une fusion satisfaisante pour tous les acteurs. Trop pressés les Montpelliérains ? Possible, l'essentiel étant que l'excellence trouve sa place dans la cité. *********************************************************************** 20101216 Universités. La fusion reportée Direct Montpellier Plus -- Dans un entretien accordé à trois étudiantes du Master 2 Journalisme Presse Ecrite de l'UM1 (Claire Peyrard, Jeanne Portal, et Kristen Poels) et publié sur le site www.hautcourant.com, Philippe Augé, le président de l'UM1, confie que « le planning de fusion des établissements ne sera pas tenu », et poursuit : « La Ministre (Valérie Pécresse, ndlr) nous a conseillé de différer dans le temps cette logique de fusion ». Toutefois, le président de l'UM1 ne désespère pas pour autant que la fusion se fasse dans les délais, c'est à dire au 1er janvier 2012 : « Le 1er janvier 2012 c'est peut-être effectivement une date trop proche pour y arriver. Mais néanmoins l'objectif de fusion pour fin 2012 ou début 2013 doit rester d'actualité ». Un président d'université qui reste optimiste et rassurant car du côté de l'UM2, un proche du dossier confie, lui, que « la fusion est enterrée en tout cas pendant quatre ans ». Pour l'instant, l'objectif principal des universités est de réussir à s'entendre pour déposer dans les temps (le 7 janvier prochain) le dossier pour les projets d'initiative d'excellence (Idex). Sur ce point, les discussions avanceraient à bon train. « On sera prêt ! », affirme-t-on dans les universités. Quant au plan Campus, il est bien entendu maintenu. F. Bessière Pour retrouver l'interview de Philippe Augé : www.hautcourant.com *********************************************************************** 20101216 La fusion des universités montpelliéraines reportée ! Haut Courant - http://www.hautcourant.com/La-fusion-des-universites,1344 -- Quand en novembre dernier, la présidente de l'Université Montpellier 3 avait renoncé à poursuivre le dossier de candidature pour l'initiative d'excellence (idEx), on avait compris la difficulté à faire travailler ensemble les trois universités montpelliéraines. Si l'échéance de ce dossier est retardée jusqu'à mi janvier, il y a en revanche une conséquence certaine : le planning de fusion des établissements ne sera pas tenu. C'est ce qu'a confié Philippe Augé, président de l'UM1, le 14 décembre au site Hautcourant. = Haut courant : On parle aujourd'hui de plan campus et d'initiative d'excellence (idEx). Quelles sont les difficultés ? Philippe Augé : Sur le fond, s'il y a des blocages sur la fusion, c'est parce qu'il y a deux grandes conceptions. Une fusion autour d'un grand établissement, qui est une forme juridique particulière et dérogatoire. Et d'autre part, la fusion dans un modèle d'université unique comme nous le connaissons aujourd'hui, régit par la loi LRU avec toutes les garanties d'accès au diplôme. La structure de gouvernance est un problème majeur. Mais il y a peut-être aussi aujourd'hui une crainte de certaines disciplines, notamment des lettres et sciences humaines, que la fusion ne les relègue au second plan ou soit synonyme de pertes de postes. = Qu'en est-il de la fusion ? Le problème, c'est que le débat sur la mise en place de l'idEx est venu interférer dans le processus de fusion. Nous avions déjà des difficultés à trouver une structure de gouvernance commune. Il faut en plus créer une structure pour l'idEx. La ministre (Valérie Pécresse) nous a conseillé de différer dans le temps cette logique de fusion. C'est en effet un travail complexe, difficile à mettre en œuvre. Les sites qui s'y sont engagés en témoignent : à Strasbourg, le processus amenant à la fusion a duré sept ans, plus de quatre ans pour Aix-Marseille. = La date annoncée du 1er janvier 2012 pour la fusion est donc reportée ? Cette date du 1er janvier 2012 officiellement reste comme telle. Simplement, lors des récents entretiens, la ministre a elle-même reconnu qu'il valait mieux la différer. C'est un travail relativement long. La fusion doit rester un idéal. Je pense qu'aujourd'hui il faut que nous déposions le projet d'idEx. Nous reprendrons le travail de fusion à compter de 2011. Le 1er janvier 2012 c'est peut-être effectivement une date trop proche pour y arriver. Mais néanmoins l'objectif de fusion pour fin 2012 ou début 2013 doit rester d'actualité. = Malgré les difficultés, vous voulez continuer à porter ce projet ? Pour Montpellier I, l'idée est très claire. La fusion est un objectif sur la base duquel mon équipe a été élue. Nous n'allons pas abandonner. Pour d'autres universités qui sont arrivées après l'engagement de fusion cela peut-être différent. Mais pour Montpellier I c'est un objectif à tenir. C'est fondamental en terme de lisibilité du site et de rationalité des moyens. Aujourd'hui, au niveau des établissements de l'enseignement supérieur il n'y a plus de création d'emplois, il faut donc rationaliser nos ressources humaines. = Quelle forme devrait prendre cette fusion selon vous ? Pour nous, Montpellier I, ça ne peut être que la fusion selon le modèle universitaire tel que nous le connaissons en France. C'est-à-dire l'université qui garantie le libre accès, les diplômes nationaux et la gratuité de l'enseignement supérieur. C'est un modèle qui est stabilisé aujourd'hui avec 83 universités. Il a été sensiblement modifié avec la loi LRU, qui a introduit de la souplesse notamment pour le recrutement du personnel ou pour la gestion financière. Ce modèle a fait ses preuves. En revanche, la forme de grand établissement est trop dérogatoire, pas stabilisée. Elle ne peut pas entraîner notre adhésion. *********************************************************************** 20101209 Universités. Réunion en direct et pétitions sur internet Midi Libre -- À Montpellier, la fusion des trois sites universitaires n'est plus une urgence. Mais la volonté d'excellence reste une priorité « Montpellier est légitime à répondre à un projet d'excellence », affirme Anne-Yvonne Le Dain, chargée de l'Enseignement supérieur au conseil régional. C'est le discours qu'elle va défendre encore aujourd'hui, dans le cadre d'une réunion qui se tient à Montpellier, avec les représentants du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Région, de la ville de Montpellier et des universités. Depuis la réunion du 3 décembre à Paris, on sait que la fusion n'est plus une urgence. « Je veux privilégier la logique des projets aux structures », affirmait dans nos colonnes Valérie Pécresse le 4 décembre. « Faire la fusion à tout prix, à la va-vite, c'était un vrai scénario catastrophe », juge Mme Le Dain, « désormais on va avancer étape par étape et c'est bien mieux ainsi ». Elle poursuit en soulignant le poids d'une « Fondation de coopération scientifique » qui permettrait d'assurer la gouvernance des projets intégrés à l'Initiative d'Excellence (Idex) montpelliéraine. Les personnels universitaires réunis en assemblée générale mardi matin dans un amphi de la faculté de Lettres ne partagent pas cet avis. Pour eux, une Fondation, c'est un premier pas vers une privatisation des universités. L'assemblée a condamné une « application des lois du marché dans le fonctionnement des universités » et évoqué la nécessité de « préserver un service public de l'Enseignement supérieur en privilégiant l'excellence de l'enseignement et non celle de la rentabilité ». La pétition « Oui au rapprochement, non à la fusion » qui circule sur internet avait réuni 132 signatures hier matin. « SOS pour l'avenir de l'université Montpellier Sud de France », sur le net depuis le 24 novembre, défend la thèse inverse et totalisait à la même heure 427 signatures. Une autre pétition, « Sauvons la fusion ! », avait quant à elle réuni 582 noms. Philippe MOURET *********************************************************************** 20101208 Université Paul-Valéry. Fraïsse soutenue. Direct Montpellier Plus -- Hier, la section locale du SNTRS-CGT organisait une assemblée générale dans l'Amphi B de l'université Paul Valéry. Étaient présents environ une soixantaine de chercheurs CNRS, IRD mais aussi des directeurs de labo, techniciens et professeurs des différentes universités montpelliéraines. À l'ordre du jour de cette AG et au cœur de toutes les discussions le fameux projet Idex, la fusion des universités, et l'attitude adoptée par Anne Fraïsse, la présidente de l'UM3. Rappelons que cette dernière a quitté il y a quinze jours la table des négociations sur la fusion des universités trouvant les disciplines de sa faculté peu valorisées dans le projet. Les personnels présents à l'AG ont réaffirmé leur soutien à la présidente de l'UM3 qui ne tient pas non plus à ce qu'université unique et Idex rime avec suppressions de postes, et mise en concurrence des disciplines et des universités. Dans une interview accordée à Patricia Sourrouille et Josiane Tack, représentantes de la section locale du SNTRS-CGT, Anne Fraïsse a clairement exprimé sa position: «Je n'ai pas claqué la porte de façon définitive [...]. Mais je ne signerai pas sans le respect de nos conditions». Des conditions qu'elle passe ensuite en revue: «Le maintien des disciplines et diplômes de notre université, un périmètre de fusion qui ne soit pas celui de l'Idex, le maintien de nos moyens, une gouvernance qui maintienne le statut d'université État et un paragraphe qui fait entrer les lettres, les langues et les arts dans les domaines d'excellence». Les négociations sont en cours. L'échéance pour l'Idex est fixée au 4 janvier. Ça approche ! ? *********************************************************************** 20101208 Montpellier. Université : trois pétitions en concurrence autour du projet de rapprochement Midi Libre -- Publié à 16 h - Le petit monde universitaire montpelliérain est fortement agité. Sur internet, pas moins de trois pétitions se font actuellement concurrence. « SOS pour l'avenir de l'université Montpellier Sud de France » tourne sur le Net depuis le 24 novembre. Mercredi elle rassemblait plus de 427 signataires indignés par le capotage programmé de la fusion. Il faut lui adjoindre, « Sauvons la fusion ! », qui a réuni, dans le même temps 582 paraphes. En réaction, une troisième missive est apparue, pour soutenir la présidente de l'Université Paul-Valéry (UM3), Anne Fraïsse, après son retrait de l'initiative d'excellence. « Oui au rapprochement des universités, non à la fusion », a cumulé quelque 132 signatures depuis le 28 novembre. Jeudi, une réunion de travail va réunir des représentants du ministère de l'Enseignement supérieur, du Conseil régional et des universités montpelliéraines, pour avancer vers la concrétisation du projet Idex (Initiatives d'Excellence). « Montpellier est parfaitement légitime à revendiquer sa place au sein des sites d'excellence » définis par le ministère, insiste Anne-Yvonne Le Dain, chargée de l'Enseignement supérieur au Conseil régional. Elle se félicite d'ailleurs des choiçx récents de Valérie Pécresse, en jugeant que la ministre « a su donner un peu d'espace temporel pour que les choses évoluent », en reculant la date de dépôt des dossiers Idex" (du 17décembre au 4janvier, NDLR). Selon Mme Le Dain, « une fusion à la va-vite aurait constitué un véritable scénario catastrophe. Là on se donne un suivi d'étapes plus souple, c'est une bonne chose ». *********************************************************************** 20101207 Universités de Montpellier : la fusion attendra, pas le grand emprunt EducPros - http://www.educpros.fr/detail-article/h/6400a6be3b/a/universites-de-montpellier-la-fusion-attendra-pas-le-grand-emprunt.html -- La fusion des trois universités montpelliéraine n'est plus une priorité. Montpellier doit d'abord sauver son projet d'Initiative d'excellence (Idex) prônée par le ministère de l'Enseignement supérieur pour un meilleur classement de ses universités dans les classements mondiaux. Un programme qui doit rapporter 7,7 milliards d'euros dans le cadre du grand emprunt – dont environ 700 millions à Montpellier. Voilà en substance ce qui ressort de la réunion du 3 décembre 2010 au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en présence de la ministre Valérie Pécresse, des présidents des trois universités montpelliéraines et de la présidente du PRES Montpellier-Sud de France, Dominique Deville de Perrière. Le 19 novembre 2010, Anne Fraïsse, présidente de l'université Montpellier 3-Paul-Valéry, avait causé un véritable électrochoc en claquant la porte du projet languedocien d'initiative d'excellence. La présidente de l'université de lettres, soutenue par son conseil d'administration, a le sentiment que les sciences humaines n'ont pas leur place aux côtés de la chimie et de la médecine, dans le projet défendu. À ses yeux, on cherche à créer une « université à deux vitesses […] avec une hiérarchisation des excellences ». Au ministère on juge cette crainte “infondée”. = Un problème de gouvernance Un malaise plus profond inquiète la Rue de Grenelle : la gouvernance de l'Idex qui manque d'un patron. Pour le moment, le projet d'Initiative d'excellence a été déposé par le PRES. À ce titre, la possibilité d'une présidence tournante – sans qu'on en sache davantage – pour le pôle d'excellence a été évoquée au ministère. Cette semaine, une délégation ministérielle doit se rendre à Montpellier pour rencontrer à nouveaux les responsables universitaires – représentants d'une communauté de plus de 53.000 étudiants et 3.500 chercheurs. Un ultimatum pour trouver la personne providentielle est fixé au 4 janvier 2011. Faute de quoi, l'une des plus anciennes universités françaises pourrait passer à côté de son histoire. De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret *********************************************************************** 20101207 Montpellier. Universités : « L'Excellence, ça pue », lance un chercheur de la fac de sciences Midi Libre -- L'appel de l'intersyndicale à une assemblée générale sur les sujets qui fâchent n'a pas franchement mobilisé, hier à Montpellier, tandis que des envoyés du ministère sont à pied d'œuvre. Ils étaient environ 70, réunis dans l'amphi B de l'université Paul-Valéry (Montpellier III), pour évoquer la fusion en une seule grande université Sud de France, le Plan Campus, le Grand Emprunt, les Initiatives d'Excellence (Idex)... En résumé, tout ce que la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, définit comme l'avenir de l'université française. Le sujet est complexe et les plus concernés ont déjà eu du mal à définir les différents aspects de ce bouleversement programmé. « Le gouvernement fait faire le sale boulot aux universités », a souligné Josiane Tack, du CNRS. Le sentiment général c'est que la ministre est en train d'instaurer une université à deux vitesses, l'une à travers des sites universitaires d'excellence - qui bénéficieraient de larges aides, mais aussi sans doute de financements privés - et une autre pour les matières jugées non-productives, où figureraient largement les matières des Sciences humaines et sociales. Rideau de fumée la fusion et l'Idex ? C'est en tout cas ce que ressent la poignée d'universitaires réunie hier. Il a fallu le coup de gueule d'un chercheur de Montpellier 2 pour que le véritable enjeu soit posé : « L'Excellence ça pue ! », a-t-il lancé. Permettant ainsi aux débats de prendre leur véritable envol : « Discuter les aspects techniques de l'Idex, c'est entrer de toute façon dans cette forme de logique. Il faut se positionner contre la mise en place de ces structures et demander des crédits plus importants pour ce qui existe », a souligné l'un de ses collègues. Une directrice d'UMR de Montpellier 3 lançait une sorte d'appel au secours : « Je me sens prise dans une spirale. J'ai suivi le sens de l'Idex à mon corps défendant, on ne m'a pas laissé le temps de la réflexion. » La conclusion se résume en une phrase : « Non à l'Idex, non à la fusion », c'est avec ce mot d'ordre que les syndicats veulent mobiliser le monde universitaire. D'autres AG sont prévues, avant un rendez-vous parisien la semaine prochaine. La mobilisation des anti-fusion semble toutefois bien tardive. Les fondements de l'Initiative d'Excellence devraient en effet être posés le 4 janvier... Philippe MOURET *********************************************************************** 20101204 Valérie Pécresse : « Montpellier a tous les atouts en main » Midi Libre -- = Comment s'est déroulée la réunion avec les présidents d'université de Montpellier ? Bien. Nous avons voulu donner une nouvelle impulsion. Tout remettre à plat. Nous avons la certitude que Montpellier a tous les atouts en main pour devenir pôle d'excellence dont la thématique globale est l'homme et son environnement. Ce qui englobe la santé, l'eau, l'agronomie, etc. = Montpellier a-t-elle de vraies chances ? Oui. Cette ville et ses universités détiennent une singularité qui ne cherche qu'à s'exprimer. Je l'ai réaffirmé à Christian Bourquin, le président du conseil régional. Le seul problème, c'est de réussir une vraie coopération entre l'ensemble des acteurs avec une vraie organisation, solide. Nous avons une responsabilité collective dans ce dossier. C'est un cri du cœur de ma part. Pendant les dix jours qui viennent, nous activons une cellule d'accompagnement. = Pourquoi le projet bloque-t-il ? Au moment du plan Campus, il y a eu un enthousiasme général et une vraie dynamique autour de la création du 'Pres-Université' (lire ci-dessous). Visiblement, ça s'est essoufflé. Peut-être n'a-t-il pas apporté de réponses suffisantes ? Son périmètre et ses missions ont-ils été mal définis ? La tentation serait d'inventer une autre structure administrative. Je ne crois pas qu'il faille faire cela. Tout le monde se plaint du maquis administratif. = Qui doit être le patron de cet ensemble ? Je n'exclus rien, y compris une gouvernance tournante. Si une université a le sentiment de ne pas être suffisamment représentée ; si la parole de l'agronomie n'est pas assez associée ou que les organismes de recherches n'y figurent pas, eh bien cela crée des tensions et minore la richesse des projets. = Comprenez-vous le coup d'éclat d'Anne Fraïsse ? Ses inquiétudes sont infondées. Les sciences humaines et les lettres ne sont pas sous-représentées. = Combien y aura-t-il de pôles d'excellence ? Peut-être dix. Mais il peut n'y en avoir que six. Montpellier a sa chance à condition de remplir trois conditions. D'abord exceller dans la recherche et la formation. J'insiste sur la formation ; il faut de bons diplômes. Ensuite, la qualité des partenariats publics-privés se doit d'être exemplaire et, là, il y a des questions : l'agronomie, par exemple, doit être pleinement intégrée. Enfin, le troisième critère, c'est la qualité de la gouvernance. Il faut en effet un 'patron'. = Quel est l'enjeu ? L'idée est de donner un rayonnement mondial grâce à l'apport des meilleurs chercheurs. Les retombées sont énormes en termes économiques et en notoriété. Grâce au Grand Emprunt, nous avons prévu un budget de 7,7 milliards d'euros pour l'ensemble des projets. L'enveloppe pour Montpellier sera de l'ordre de 700 M. La clôture de l'appel à projets est remise au 4 janvier. Ensuite, un jury international donnera son avis et les améliorations à apporter. Le gouvernement tranchera. = L'environnement et le développement durable, par exemple, sont une discipline phare et avoir une université d'excellence qui va dans ce sens, c'est un plus pour la France. = Où en est la fusion des universités ? Je veux privilégier la logique des projets aux structures. Pour une fusion, il faut une adhésion très forte. En tout cas, si un jour elle se fait, cela doit se faire naturellement. On en revient à la gouvernance. Recueilli par Olivier SCHLAMA *********************************************************************** 20101204 Pour bien figurer au palmarès mondial Midi Libre -- = 1 Les « Initiatives d'Excellence » (Idex) L'action baptisée « Initiatives d'Excellence » vise à faire de la recherche de niveau international le levier qui permettra de définir en France une série de « pôles pluridisciplinaires d'excellence » pour faire entrer l'Hexagone dans le haut du palmarès des meilleures universités internationales. Actuellement, une seule université française (Paris 6) figure parmi les 40 meilleures (au 39e rang) d'un classement international. Montpellier II pointe à la 279e place (sur un total de 500). La date de clôture de l'appel à projets des Idex était fixée au 17 décembre. Hier, elle a été reportée au 4 janvier (lire ci-contre). Une solution va-t-elle émerger d'ici-là ? C'était l'objectif de Valérie Pécresse en recevant les acteurs du psychodrame montpelliérain. = 2 Les pôles d'excellence définis à Montpellier Ils sont au nombre de six : agronomie et environnement, sur les sites de SupAgro et d'Agropolis ; santé-biologie sur le site d'Arnaud-de-Villeneuve ; chimie sur le site du CNRS, mathématiques, informatique, physique, systèmes et structures sur les sites Triolet et Saint-Priest ; sciences de l'Homme et des sociétés, pour Paul-Valéry (UM III) et Saint-Charles ; thématique de l''eau' à Triolet. Défenseuse d'une « fusion équilibrée », la présidente de l'UM III s'insurge. Dans Midi Libre du 20 novembre, Anne Fraïsse précisait : « Montpellier III est contre l'idée d'établir une hiérarchie. Avec une classification des excellences. On est dans la création d'une université à deux vitesses : ce n'est pas ma vision. » Elle s'en prend, par ailleurs, au financement prévu. À travers le Grand Emprunt, l'État promet plusieurs milliards pour les universités françaises. Selon Mme Fraïsse, la réalité serait plus modeste : réattribuer, à certains secteurs de recherche privilégiés, les intérêts des placements de l'argent du Grand Emprunt. Pour l'instant, l'opération coûte aux facs, dit Anne Fraïsse. = 3 L'Opération Campus en Languedoc-Roussillon Porté à l'origine par les trois universités et Montpellier SupAgro, 'Montpellier Sud de France' prévoit la restructuration scientifique et pédagogique, autour de ces six pôles d'excellence. Portant également l'ambition d'une « ville campus », le projet comprend une vaste opération immobilière qui devrait modifier la philosophie urbaine de la capitale régionale à l'horizon 2040. Elle concerne 53 300 étudiants, 3 650 chercheurs, 2 300 employés, 1 530 laboratoires de recherche ; 93 500 m2 de surfaces seront créées et 45 800 m2 de surfaces réhabilitées. À la dotation de l'État s'ajoutent 162,5 M de la Région. = 4 Le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur Le 'Pres-Université Montpellier Sud de France' comprend trois membres fondateurs (les trois universités montpelliéraines) et 12 membres associés, dont SupAgro, les universités de Nîmes et Perpignan, le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous), l'École des mines d'Alès... Un tel rassemblement, s'il débouchait sur une entité universitaire, constituerait la cinquième concentration nationale en termes de recherche publique. Présidé par Dominique Deville de Perière (UM II), le Pres-UMSF a pour missions de faciliter les conditions de la fusion des trois universités, d'assurer la gouvernance et le suivi de l'Opération Campus. Philippe MOURET *********************************************************************** 20101203 Universités. L'avenir se joue à Paris Midi Libre -- La ministre Valérie Pécresse reçoit ce matin tous les acteurs du projet Université Montpellier Sud de France La ministre de l'Enseignement supérieur accueille les trois présidents d'université et la présidente du Pôle de Recherche de l'Enseignement Supérieur (Pres) après le retrait annoncé de Montpellier 3 (Lettres et sciences humaines) du grand emprunt. « On va les pousser à être dans une logique de coopération plutôt que de se focaliser sur des logiques de structures », dit-on au ministère. « Montpellier possède des atouts extraordinaires, il faut que les énergies se remobilisent », poursuit-on. « Je ne veux pas croire qu'on ne s'en sorte pas. On doit être au rendez-vous de l'Idex (*) », assure la présidente du Pres, Dominique Deville de Périère. « Rien n'est perdu », renchérit Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidente de la Région. À coups de pétitions, la communauté universitaire se montre divisée. D'un côté, ceux pour qui tout renoncement aux projets de fusion et d'initiative d'excellence serait lourd de conséquence sur le rayonnement du site. En face, ceux qui disent « non à la fusion », notamment parce que celle-ci implique une réorientation des moyens vers des secteurs jugés porteurs. La présidente de Montpellier III (Lettres, Sciences humaines), Anne Fraïsse, juge que le projet risque de « hiérarchiser » les disciplines. Au ministère, on affirme que « la fusion n'est plus une priorité. Aujourd'hui, il faut que ça avance, que l'on sente une volonté d'implication ». Au risque sans doute de laisser au bord de la route ceux qui choisiront de tergiverser. Philippe MOURET *********************************************************************** 20101203 ANNE FRAÏSSE SIGNERA L'IDEX SI MONTPELLIER 1 ET 2 S'ENTENDENT La Marseillaise - http://www.lamarseillaise.fr/h-rault/anne-fra-sse-signera-l-idex-si-montpellier-1-et-2-s-entendent.html -- = Universités. La présidente de P. Valéry a obtenu les garanties qu'elle cherchait. La pression change de camp dans l'optique ce matin d'une réunion au ministère. Rien n'est fait mais si Montpellier finissait par être reçue au projet d'initiative d'excellence (Idex), la communauté universitaire de Paul Valéry devrait une fière chandelle à sa présidente. Anne Fraïsse avait déjà réussi un coup de bluff magistral il y a deux ans au moment du Plan Campus. Elle pourrait bien avoir gagné le même pari audacieux dans la course au Grand emprunt. En claquant la porte des négociations le 17 novembre dernier, la présidente de Montpellier 3 a réussi un tour de force : modifier le rapport de forces très défavorable à son université. « J'ai obtenu des garanties » savoure Anne Fraïsse. Au point qu'elle se dit désormais prête à signer le projet Idex si Montpellier 1 et 2 arrivent à tomber d'accord. « La porte n'a jamais été définitivement fermée ». Quelques jours après son coup de gueule, la présidente de l'université des lettres avait fixé trois conditions strictes à son retour dans les négociations. D'abord un « affichage clair » des sciences humaines et sociales (SHS) ignorées dans le projet Idex. « La réponse a été positive. Un axe a été créé qui met en évidence les SHS », révèle Anne Fraïsse. Elle refusait ensuite, eu égard au petit budget de Montpellier 3, de participer financièrement à certaines opérations, à l'image des 250 000 euros réclamés pour un projet hospitalier. Là encore les choses seraient en bonne voie. « A partir du moment où notre participation est minime dans les projets qui ne concernent pas Paul Valéry, je peux donner de l'argent sur les autres ». Reste l'épineuse troisième condition qui laisse un gros doute quant aux chances de succès de Montpellier. Que Montpellier 1 et 2 se mettent enfin d'accord sur le mode de gouvernance. « Je ne signerai pas sur de vagues principes. On ne me fera pas faire n'importe quoi au nom de l'Idex », conditionne Anne Fraïsse. = Le tour de force politique de la présidente Anne Fraïsse Après avoir casé son coup de gueule politique, la présidente réalise une véritable prouesse. Tandis qu'elle a endossé le rôle du vilain petit canard aux yeux de la majeure partie des communautés universitaire et politique, elle met au pied du mur les meilleures ennemies : les universités de droit et de sciences. « Cela ne dépend plus de moi. Ma participation à l'Idex dépend de l'entente de Montpellier 1 et 2 » se dédouane Fraïsse qui reste prudente alors que tout ce beau monde doit être reçu ce matin au ministère par Valérie Pécresse. La rencontre de la dernière chance ? « N'imaginez pas qu'il va sortir quoi que ce soit de cette réunion. Ce n'est pas de là que viendra le déblocage de la situation », prévient A. Fraïsse. Dominique Deville de Périère qui a toujours cru que tout n'était pas perdu - « J'ai toujours su qu'Anne Fraïsse est intelligente » - dédramatise elle aussi ce rendez-vous au sommet. « Le ministère s'intéresse énormément au site de Montpellier. Valérie Pécresse va chercher à apaiser les agitations locales » anticipe la présidente du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (Pres*). Pour autant, elle estime que l'impasse ne pourra trouver d'issue que dans les rues de Montpellier. « C'est à nous de trouver le consensus nécessaire ». D. Deville de Périère « garde [son] optimisme » mais ne crie pas victoire. « C'est encore jouable mais il faut aller vite ». Une façon de dire qu'elle n'envisage pas l'échec. Et de mettre à son tour la pression. « Je ne peux imaginer qu'un quelconque décideur se tire une balle dans le pied. On a les atouts pour réussir. Ce serait irresponsable ». La date butoir de dépôt du dossier Idex a beau avoir été reportée du 17 décembre au 4 janvier, ce 3 décembre pourrait être un tournant pour Montpellier quoi que veuillent bien en dire A. Fraïsse et D. Deville de Périère. Même s'il est peu probable que tous les ego soient ce soir rangés au placard. Et plus encore qu'une solution miracle sorte du chapeau de Valérie Pécresse. REMY COUGNENC * Structure provisoire de l'université unique. *********************************************************************** 20101203 OPÉRATIONS CAMPUS ET IDEX - RÉUNION DE LA DERNIÈRE CHANCE ? Direct Montpellier Plus -- Le retrait d'une des trois universités montpelliéraines des projets d'initiative d'excellence a mis en émoi les mondes universitaire et politique locaux qui redoutent son impact financier et ses conséquences sur l'avenir de l'enseignement et de la recherche à Montpellier. Le maire de la ville, Hélène Mandroux, et le président de l'agglomération (par intérim), Jean-Pierre Moure, ont fait part de leur inquiétude sur la tournure que prennent les événements, tandis que diverses pétitions circulent dans le monde universitaire. Ce sont les négociations entre les trois universités - Droit, Sciences, Lettres et Sciences humaines - sur les projets du gouvernement d'initiative d'excellence (Idex) qui ont plongé Montpellier dans la tourmente. Ces Idex, financés par le grand emprunt, visent à faire émerger des pôles universitaires de niveau mondial. Mais pour la présidente de Montpellier III (Lettres, Sciences humaines), Anne Fraïsse, le projet risque surtout de « hiérarchiser » les disciplines. Montpellier étant renommée pour l'agronomie, l'environnement, la biologie et la santé, les Lettres et Sciences humaines seraient le « parent pauvre » du projet, selon Mme Fraïsse. D'ailleurs, estime-t-on à Montpellier III, le projet "l'Homme dans un environnement en mutation" faisait peu cas des Sciences humaines et de « l'interculturalité ». Même s'il semble qu'elles soient dorénavant un peu mieux prises en compte. Des questions liées à la gouvernance de l'Idex et à son financement ont par ailleurs convaincu Mme Fraïsse de se retirer du projet. Une décision qui ne fait qu'accroître les inquiétudes puisque Montpellier peine déjà à boucler la fusion des trois universités et que le projet Campus de rénovation immobilière semble piétiner. La crainte, si jamais le projet Idex capotait, c'est de voir partir en fumée les 700 millions à 1 milliard d'euros prévus pour chaque campus labellisé. Et avec eux l'avenir de la recherche et de l'enseignement à Montpellier ainsi que le rayonnement international d'une ville où l'université de Médecine remonte au XIIè siècle. Pour « donner une nouvelle impulsion » au projet montpelliérain, une réunion des présidents d'université et de la présidente du Pôle de Recherche de l'Enseignement Supérieur (PRES), qui a notamment pour mission d'organiser la fusion, est prévue vendredi avec la ministre Valérie Pécresse. « On va les pousser à être dans une logique de projets et de coopération plutôt que de se focaliser sur des logiques de structures », dit-on au ministère. « Je ne veux pas croire qu'on ne s'en sorte pas car on doit être au rendez-vous de l'Idex », assure la présidente du PRES, Dominique Deville de Périère. « Rien n'est perdu », renchérit Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidente de la Région Languedoc-Roussillon chargée de la recherche, révélant que les projets Idex pourraient être déposés « autour du 6 et 15 janvier », et non le 17 décembre comme initialement prévu. A coups de pétitions, la communauté universitaire se montre divisée. ? *********************************************************************** 20101203 Le buzz des pétitions pro et anti fusion 20 minutes - http://www.20minutes.fr/article/633261/montpellier-le-buzz-petitions-pro-anti-fusion -- « Nous, acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche, étudiants, citoyens, voulons vous exprimer notre profonde déception face à votre incapacité à conclure un accord menant à une proposition de gouvernance dans le cadre de l'Initiative d'Excellence du programme du Grand Emprunt » : voilà le message aux présidents des trois universités, que l'on peut lire en page d'accueil de la pétition SOS pour l'avenir de l'université Montpellier Sud de France. Une pétition qui tourne sur le Net depuis le 24 novembre. Hier soir, elle rassemblait plus de 400 signataires indignés par le capotage programmé de la fusion. C'est sans compter la seconde pétition, « Sauvons la fusion ! », qui a réunit, dans le même temps 500 paraphes. En réaction, une troisième missive est apparue, pour soutenir la présidente de l'UM3, Anne Fraïsse, après son retrait de l'initiative d'excellence. « Oui au rapprochement des universités, non à la fusion », a cumulé quelque 119 signatures depuis le 28 novembre. C.R. *********************************************************************** 20101202 Montpellier - Pôle d'excellence : le monde universitaire se divise Midi Libre -- Publié à 17 h 20 - Le retrait d'une des trois universités montpelliéraines des projets d'initiative d'excellence a mis en émoi les mondes universitaire et politique locaux qui redoutent son impact financier et ses conséquences sur l'avenir de l'enseignement et de la recherche à Montpellier. Le maire de la ville, Hélène Mandroux, et le président de l'agglomération (par intérim), Jean-Pierre Moure, ont fait part de leur inquiétude sur la tournure que prennent les événements, tandis que diverses pétitions circulent dans le monde universitaire. Ce sont les négociations entre les trois universités - Droit, Sciences, Lettres et Sciences humaines - sur les projets du gouvernement d'initiative d'excellence (Idex) qui ont plongé Montpellier dans la tourmente. Ces Idex, financés par le grand emprunt, visent à faire émerger des pôles universitaires de niveau mondial. Mais pour la présidente de Montpellier III (Lettres, Sciences humaines), Anne Fraïsse, le projet risque surtout de "hiérarchiser" les disciplines. Montpellier étant renommée pour l'agronomie, l'environnement, la biologie et la santé, les Lettres et Sciences humaines seraient le "parent pauvre" du projet, selon Mme Fraïsse. D'ailleurs, estime-t-on à Montpellier III, le projet "l'Homme dans un environnement en mutation" faisait peu cas des Sciences humaines et de "l'interculturalité". Même s'il semble qu'elles soient dorénavant un peu mieux prises en compte. Des questions liées à la gouvernance de l'Idex et à son financement ont par ailleurs convaincu Mme Fraïsse de se retirer du projet. Une décision qui ne fait qu'accroître les inquiétudes puisque Montpellier peine déjà à boucler la fusion des trois universités et que le projet Campus de rénovation immobilière semble piétiner. La crainte, si jamais le projet Idex capotait, c'est de voir partir en fumée les 700 millions à 1 milliard d'euros prévus pour chaque campus labellisé. Et avec eux l'avenir de la recherche et de l'enseignement à Montpellier ainsi que le rayonnement international d'une ville où l'université de Médecine remonte au XIIè siècle. Pour "donner une nouvelle impulsion" au projet montpelliérain, une réunion des présidents d'université et de la présidente du Pôle de Recherche de l'Enseignement Supérieur (PRES), qui a notamment pour mission d'organiser la fusion, est prévue vendredi avec la ministre Valérie Pécresse. "On va les pousser à être dans une logique de projets et de coopération plutôt que de se focaliser sur des logiques de structures", dit-on au ministère. "Je ne veux pas croire qu'on ne s'en sorte pas car on doit être au rendez-vous de l'Idex", assure la présidente du PRES, Dominique Deville de Périère. "Rien n'est perdu", renchérit Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidente de la Région Languedoc-Roussillon chargée de la recherche, révélant que les projets Idex pourraient être déposés "autour du 6 et 15 janvier", et non le 17 décembre comme initialement prévu. A coups de pétitions, la communauté universitaire se montre divisée. Il y a d'un côté ceux pour qui tout renoncement aux projets de fusion et d'initiative d'excellence serait lourd de conséquence sur la puissance et le rayonnement du site. En face, ceux qui soutiennent un "rapprochement des universités" et disent "non à la fusion", notamment parce que celle-ci implique selon eux une réorientation des moyens financiers vers des secteurs jugés porteurs. *********************************************************************** 20101201 Fusion : déjà trois pétitions, deux pour une contre Midi Libre -- Les pétitions fleurissent sur la toile depuis la petite bombe lâchée le 13 novembre par Anne Fraïsse. À l'heure actuelle, on en dénombre trois. La première (lancée par des acteurs de l'enseignement supérieur issus de Montpellier I et II), « SOS pour sauver l'université Montpellier Sud de France », présentée sous forme de lettre ouverte aux présidents des universités et du Pres, dit les choses sans ambages. Après avoir supposé « un malentendu dans les négociations », les universitaires signataires s'interrogent : « Pourquoi ce qui a pu être réalisé dans de nombreux sites à travers le pays ne peut-il être mis en place ici ? Cette exception montpelliéraine est aussi étrange que suicidaire. » Et d'affirmer un peu plus loin : « En renonçant à la partie maintenant, les équipes dirigeantes des universités de Montpellier ne retrouveront que la liberté de nous conduire à l'échec. (...) Si échec il y a, Mmes les présidentes, M. le président, vous serez comptables devant les futures générations. N'associez pas votre nom à ce désastre annoncé même si vous ne risquez personnellement que peu de chose, c'est bien là le drame. » Le ton est rude mais 400 signataires y souscrivent déjà. Ils se comptaient, hier, un peu plus de 500 à avoir apposé leur paraphe sous l'autre pétition pro-fusion initiée depuis Montpellier III. Sous le titre « Sauvons la fusion des universités de Montpellier », ils préviennent : « La situation est très grave. » En opposition avec la ligne suivie par le conseil d'administration, ils affirment : « Les difficultés inhérentes à la mise en place d'un tel projet, quelles qu'elles soient, ne doivent pas servir d'alibi. Renoncer à la fusion aurait des impacts si négatifs que tous les acteurs de la recherche et de l'enseignement supérieur du site montpelliérain se verraient très rapidement déclassés par rapport à leurs homologues (Toulouse, Aix-Marseille). » En réaction, une centaine d'universitaires de Montpellier III ont apposé leur paraphe au bas d'une pétition clamant « oui au rapprochement des universités, non à la fusion ». Et de reprendre nombre des arguments déjà développés par Anne Fraïsse, lorsqu'elle a rendu publique sa décision et celle de son conseil d'administration, arguant que « refuser la fusion, ce n'est pas refuser la construction d'un site scientifique d'excellence à Montpellier et en Région ». Un sentiment qui ne semble aujourd'hui pas majoritaire dans la communauté universitaire montpelliéraine. *********************************************************************** 20101201 Grand emprunt - L'inquiétude gagne les trois universités Midi Libre -- Depuis qu'Anne Fraïsse, présidente de l'université de Montpellier III (Paul-Valéry), a décidé de se retirer des négociations sur les projets d'initiative d'excellence (Idex), financés par le Grand emprunt, le mundillo universitaire montpelliérain vit des heures agitées. Des moments qui ne sont pas sans rappeler ceux observés début 2008, quand les trois universités de la ville postulaient au plan campus et que de sourdes rivalités et autres problèmes d'ego menaçaient leur fusion. Ce qui était alors (déjà) la condition sine qua non pour que leur candidature soit retenue. Ce qui a finalement été le cas. Bis repetita avec le Grand emprunt. Là où au titre du plan campus Montpellier bénéficiera d'une enveloppe d'un peu moins de 500 millions d'euros (deux tiers de l'État, un de la Région) pour entreprendre une opération de réhabilitation de son patrimoine, c'est près d'un milliard d'euros que l'État pourrait verser dans le cadre de ce projet gouvernemental ambitionnant de faire émerger des pôles universitaires de niveau international. « La date limite du dépôt du dossier Idex pour répondre à l'appel d'offres est fixé au 17 décembre et les trois universités n'arrivent pas à s'entendre, alors que l'on croyait qu'elles bouclaient les négociations », s'alarme ainsi Cathy Royer, directrice du centre de biochimie structurale (rattaché au CNRS à l'Inserm et à Montpellier I et II). Qui, avec d'autres collègues tout aussi inquiets, décide de mettre en ligne (lire ci-dessous) une lettre ouverte aux présidents d'universités et du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (Pres) sous l'intitulé 'SOS pour l'université Montpellier Sud de France'. « Au niveau national, nous ne sommes plus recevables sans la fusion et un Pres fonctionnel, déplore encore Cathy Royer. Nous ne mettons pas la faute sur Montpellier III mais sur l'ensemble des acteurs. Si Montpellier rate le coche, ce sera une catastrophe, il n'y aura pas de deuxième Grand emprunt, on restera à la traîne. » Parallèlement, une autre pétition est lancée, depuis Montpellier III, par des universitaires en désaccord avec la position adoptée par leur présidente : « Nous sommes sur la même ligne que l'autre pétition, admet Pascal Nouvel, philosophe. Je crains un affrontement à l'intérieur de Montpellier III, où il y a ballottage entre les 'pro' et les 'anti' fusion. C'est embêtant, on est en position de bloquer les autres », se désole-t-il. Et de réfuter les arguments des opposants à la fusion : « On ne peut pas toujours se considérer comme le petit méprisé par les gros. Les sciences humaines ne rapportent rien ? Ce n'est pas pour cela que nous serons ignorés, au contraire, puisqu'elles ne coûtent rien non plus. On peut avoir de très bonnes conditions dans une université unique. Regardez Harvard, Cambridge, Stanford : il n'y a pas de grandes universités internationales sans sciences humaines ! » Textes : Vincent COSTE *********************************************************************** 20101130 Grand emprunt - Pourquoi l'université Montpellier III a claqué la porte La Gazette - http://www.lagazettedemontpellier.fr/actualite/Grand-emprunt---Pourquoi-l-universite-Montpellier-III-a-claque-la-porte-988.html -- "À quoi tout ça va servir à mon université ? Pour l'instant, la réponse est : rien." "Autant nous demander de nous saborder." "Sous couvert d'excellence, le projet du gouvernement cible certains secteurs scientifiques et oublie quasiment nos disciplines.""Je me sens un peu ficelée." "Pour l'instant, on ne m'apporte que les factures.""Je ne vis pas de promesses." "On est vraiment dans une logique d'université à deux vitesses." Du 15 au 20 novembre, Anne Fraïsse, la présidente de l'université des lettres - Montpellier III -, a vidé son sac. Adieu le milliard Après des mois à tenir sa langue et à compter les points entre Montpellier I et Montpellier II, la présidente de l'université Paul-Valéry a littéralement explosé. Conférence de presse, courrier à son personnel, lettre salée à ses confrères... Anne Fraïsse a fait feu de tout bois pour dire qu'elle abandonnait le navire des initiatives d'excellence (IdEx). Conséquence immédiate : si elle ne revient pas sur sa décision, l'ensemble du site de Montpellier peut dire adieu au milliard d'euros promis par le gouvernement, dans le cadre des crédits du grand emprunt. La recherche montpelliéraine et l'activité économique qu'elle génère auraient du mal à s'en remettre. Car le gouvernement a prévenu : seuls une dizaine de sites - qui présentent une candidature commune - seront retenus pour devenir des campus d'excellence, de rang international. Les autres passeront, selon l'expression du recteur Christian Philip, "en deuxième division". Du coup, c'est la panique dans les institutions, alors que le feu couvait depuis plusieurs mois. Hélène Mandroux, le maire de Montpellier, essaie de rappeler tout le monde à la raison dans un communiqué : "Les partenaires du projet Université de Montpellier Sud de France doivent immédiatement cesser de laisser libre cours à leurs querelles internes pour ne plus perdre de vue l'intérêt général de notre ville et de son université." Conditions de survie Jean-Pierre Moure, président par intérim de l'Agglo de Montpellier, fait, quant à lui, appel au préfet pour qu'il mène une concertation. La Région et le rectorat, partie prenante du dossier depuis longtemps, restent silencieux. Sans doute pour ne pas jeter d'huile sur le feu, dans un dossier déjà chaud bouillant. Du côté des deux autres universités, on fait plutôt profil bas. "Il n'y aura pas de projet aux initiatives d'excellence sans Montpellier III. Ça se fera à trois, ou ça ne se fera pas", expliquent en choeur les représentants de Montpellier II et de Montpellier I. Philippe Augé, président de Montpellier I (droit, médecine), dit même comprendre les raisons du coup de gueule de sa collègue : "Anne Fraïsse a dû marquer sa différence pour défendre le poids des sciences humaines et sociales (SHS) dans le projet. C'est vrai que le gros des dotations devrait aller aux sciences dures. Mais il faut que l'on trouve des axes pour les SHS. Tout n'est pas perdu." À Montpellier II, on se montre également très compréhensif sur la prise de position d'Anne Fraïsse : "Elle est sans doute embêtée de mettre en difficulté le site de Montpellier. Mais les conditions qu'elle met à son entrée dans le projet IdEx sont pour elle des conditions de survie", analyse Éric Buffenoir, vice-président de l'université des sciences et techniques. De jour en jour, le délai pour faire revenir Anne Fraïsse à la table des négociations se réduit. La date butoir de remise de la candidature commune à l'IdEx est connue depuis longtemps : le 17 décembre. La piste fédérale Malgré l'échéance qui approche, tout espoir n'est pas abandonné. Jusqu'ici, les trois universités ne parvenaient pas à s'entendre sur la gouvernance du projet IdEx : comment présenter un projet commun aux trois universités malgré leurs différences fondamentales. Après avoir évoqué la fusion, ou la création d'un "grand établissement", les protagonistes de l'affaire semblent à présent s'orienter vers une troisième voie. "Je pense que nous allons arriver à quelque chose de raisonnable, confie Éric Buffenoir. La piste de l'organisation fédérale des universités, comme c'est le cas à Lyon, pourrait être sérieusement envisagée." Mais avant cela, il faut trouver le moyen de faire revenir Anne Fraïsse... Yann Voldoire Menaces sur le Plan campus "L'avancement de votre Plan campus ne laisse pas de m'inquiéter", écrit Valérie Pécresse, la ministre de la Recherche, à la présidente du pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES), dans un courrier daté du 5 novembre. Signée en 2008, l'Opération campus concerne la réorganisation et la rénovation de l'ensemble des bâtiments universitaires de Montpellier. Près de 500 millions d'euros sont mis sur la table par l'État et la Région. Mais les "couacs" entre les différentes universités et le manque du dynamisme du PRES font craindre du retard, voire des pertes de crédit, sur ce gigantesque projet de réaménagement qui concerne le secteur est de Montpellier. *********************************************************************** 20101125 Universités - Montpellier 3 confirme ses doutes Midi Libre -- Après le coup de colère de sa présidente, Anne Fraïsse, l'université Paul-Valéry a confirmé par son conseil d'administration ses doutes à l'égard du projet « Initiative d'Excellence » (Idex) financé par le Grand Emprunt. Dans la foulée de sa présidente, le conseil de Montpellier 3 s'interroge sur « l'avenir de la recherche et de l'enseignement des LLASHS (Lettres, langues, arts, sciences humaines et sociales) sur le site montpelliérain ». Dans la motion signée, il « affirme qu'il est possible d'œuvrer au rapprochement des universités montpelliéraines dans le respect de chacune ». Parmi les souhaits émis figure « la construction d'un campus pluriel, où les qualités de chacun sont reconnues de manière équilibrée »... Et de conclure : « La construction d'une politique de site ne pourra se faire sans que soient garantis l'avenir de la pluralité des disciplines, un cadre de gouvernance et de gestion démocratique et représentatif. » L'inquiétude est vive à Montpellier quant à l'avenir du plan Campus... *********************************************************************** 20101124 FUSION DES UNIVERSITÉS, OÙ EN EST-ON? Direct Montpellier Plus -- Depuis l'annonce de la présidente de l'UM3, Anne Fraïsse, la semaine dernière de retirer son université du projet d'Initiative Excellence, la tendance est aujourd'hui plutôt à l'apaisement et la conciliation. Du côté de la rue de l'université, « le Recteur ne souhaite pas s'exprimer et préfère plutôt travailler à la recherche d'un accord entre les différentes universités », nous dit-on. Tous les acteurs de la fusion sont donc déjà au travail pour trouver un accord qui puisse satisfaire toutes les parties, dont l'UM3. A noter que la date limite d'appel d'offres pour les projets d'initiative d'excellence est fixée au mois de décembre prochain. D'ici là, un dossier unique de candidature des universités de la métropole régionale devrait être élaboré et déposé. «Car il s'agit là d'une chance historique», insiste Gérard Maurice, président du conseil économique, social et environnemental de la Région. *********************************************************************** 20101122 Montpellier III se retire de l'Initiative d'Excellence - Hérault Objectif-LR - http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualites/Montpellier-III-se-retire-de-l-Initiative-d-Excellence_993.html -- Révélée lors d'un point presse vendredi dernier (19 novembre 2010), cette annonce met le devenir du plan Campus en suspens, au grand dam des collectivités locales Anne Fraïsse, présidente de l'Université de Montpellier III (UM3), a annoncé lors d'une conférence de presse vendredi 19 novembre 2010 son souhait de quitter les négociations entourant l'Initiative d'Excellence. Ce plan, visant à créer des pôles universitaires d'envergure internationale, maltraiterait, selon elle, les disciplines au cœur de l'UM3 (sciences humaines et lettres) au bénéfice de l'UM1 (droit) et de l'UM2 (sciences). « L'Université de Montpellier III est opposée à l'idée d'établir une hiérarchie des disciplines, affirme la présidente. Cela reviendrait à construire une université à deux vitesses. Ceci va à l'encontre de ma vision et de l'esprit de fusion trois universités montpelliéraines. » Anne Fraïsse, à cette occasion, a admis que sa prise de position pourrait fragiliser le plan Campus, doté de 325 M€ et visant à bâtir une université montpelliéraine unique. Un conseil d'administration, prévu ce mardi 23 novembre à l'UM3, doit entériner la prise de position de la présidente. Les réactions des collectivités locales concernées par le Plan Campus n'ont pas tardé. « Les prises de position des uns et des autres peuvent marquer un coup d'arrêt aux ambitions que porte ce projet, s'alarme Hélène Mandroux, maire de Montpellier. C'est d'autant plus regrettable que lors de la présentation de la candidature Campus, les trois universités s'étaient engagées à fusionner, ce qui avait emporté la décision du ministère de retenir le site de Montpellier. » Jean-Pierre Moure, président par intérim de Montpellier Agglomération, a fustigé à son tour les divisions persistantes autour du plan Campus. « Nos concitoyens, nos étudiants, nos enseignants, nos chercheurs, ne comprendraient pas que des prises de position, discipline par discipline, puissent remettre en cause ce projet déterminant pour notre économie et les emplois qu'il génèrera », souligne-t-il. Dans une allusion au 17 décembre 2010, date-limite de remise des dossiers dans le cadre de l'appel à projet national pour l'Initiative d'Excellence, le président du Conseil du Conseil Economique et Social Régional (CESR), Gérard Maurice, a appelé à une reprise des discussions. « Le CESR attire solennellement l'attention des parties prenantes pour qu'avant la date limite d'appel d'offre fixée au mois de décembre prochain, un dossier unique de candidature des universités de la métropole régionale soit élaboré et déposé. » Anthony Rey *********************************************************************** 20101122 L'UM3 SE RETIRE DU PROJET “IDEX“, L'UNIVERSITÉ UNIQUE EST-ELLE EN PÉRIL? Direct Montpellier Plus -- Anne Fraïsse retire l'UM3 du projet “Idex“ et met la fusion des facs en suspens.© D. C La fusion des universités montpelliéraines aura-t-elle lieu? Il semble qu'au regard des événements de ces derniers jours celle-ci soit de plus en plus menacée. En effet, Anne Fraïsse, la présidente de l'UM3, a annoncé vendredi le retrait de son université du projet d'Initiative d'Excellence (voir ci-dessous). Dans un communiqué adressé aux membres du comité de pilotage du projet, Anne Fraïsse indique clairement: « J'ai dû me résoudre à ce que l'université Paul Valéry se retire du projet “Idex “sur lequel nous travaillons dans le cadre du Grand Emprunt depuis plusieurs semaines ». Et avance quelques arguments pour appuyer sa décision : « [...]le Grand emprunt prétend sélectionner “l'excellence scientifique “, mais rejette par construction les lettres, les langues, les arts et les sciences humaines et sociales». Déplorant une fusion qui ne serait pas équilibrée entre les universités et les disciplines, Anne Fraïsse craint également « de voir sacrifier nos formations et nos postes [...], de voir l'université unique réduite à une voix noyée au milieu d'autres avis extérieurs». Avant de poursuivre: «Mon université peut accepter de participer à un projet “d'Initiative d'Excellence “qui ne la concerne que très marginalement si elle conserve son autonomie de développement dans ses secteurs d'excellence». Voilà les conditions avancées par la présidente pour mener à bien la fusion qui semble pour l'instant mal engagée. En se retirant du projet Idex, Anne Fraïsse a conscience qu'il s'agit d'« une décision grave dont je mesure les conséquences pour notre université et l'avenir du site ». Une des conséquences pourrait être de remettre en question l'opération (immobilière) du plan Campus pour laquelle il est prévu une dotation de 325 millions d'euros. ? Fanny Bessière = A propos de l'initiative d'excellence Pas toujours facile de s'y retrouver entre le plan Campus, la fusion des universités et maintenant les projets d'Initiative d'Excellence (Idex). Petit rappel pour mieux saisir les enjeux actuels. Les projets “d'Initiative d'Excellence “(Idex), financés par un Grand Emprunt lancé par l'État, ont pour but de faire émerger des pôles universitaires d'enseignement et de recherches de niveau international. Les universités qui auront les meilleurs dossiers et donc les meilleurs projets obtiendront dotation de près d'un milliard d'euros allouée aux différents projets. À Montpellier les projets “Idex “sont intimement liés à la fusion. Car sans fusion par d'Idex et donc pas de dotation étatique d'un milliard d'euros. Dans ce cadre, Anne Fraïsse dénonce « la mise à l'écart des disciplines de l'UM3 cette initiative d'excellence » et craint du coup de voir « disparaître l'UM3 dans une nouvelle université entièrement dédiée aux autres disciplines». En résumé, de voir une université unique qui fait fi des Humanités. Ajoutez à cela des rivalités de personnes et le compte est bon. ? *********************************************************************** 20101122 L'université de Montpellier 3 n'ira - peut-être - pas au Grand emprunt EducPros - http://www.educpros.fr/detail-article/h/25ca98e14c/a/l-universite-de-montpellier-3-n-ira-peut-etre-pas-au-grand-emprunt.html -- Rien ne va plus à Montpellier 3. La présidente de l'université, Anne Fraïsse, a annoncé dans un courrier interne aux personnels de l'établissement, puis au cours d'une conférence de presse vendredi 19 novembre 2010, son intention de se retirer du projet d'Initiative d'excellence (anciennement appelé "campus d'excellence") porté par le PRES montpelliérain dans le cadre du Grand emprunt. La présidente explique sa décision par une inquiétude partagée par une partie de la communauté universitaire : les SHS seraient le parent pauvre de ces investissements d'avenir. "Dans ses contours scientifiques, le grand emprunt prétend sélectionner l'excellence scientifique mais rejette par construction les lettres, les langues, les arts et les sciences humaines et sociales", écrit-elle. "Le gouvernement décide aujourd'hui à travers l'Idex (Initiative d'excellence) de favoriser certaines disciplines jugées plus rentables à court terme au détriment des autres, ajoute-t-elle. L'Idex va à l'encontre de cette fusion équilibrée pour laquelle je me suis engagée. » Cette prise de position, susceptible de bloquer la fusion en cours entre les trois universités et l'Opération campus montpelliéraine, sera discutée demain, lors du conseil d'administration de l'établissement. "Mon université peut accepter de participer à un projet d'Idex qui ne la concerne que très marginalement si elle conserve son autonomie de développement dans ses secteurs d'excellence", indique la présidente en conclusion de son courrier. *********************************************************************** 20101119 Présidente de Montpellier 3 (lettres) : haro sur les projets d'initiative d'excellence AFP - http://www.leparisien.fr/montpellier-34000/presidente-de-montpellier-3-lettres-haro-sur-les-projets-d-initiative-d-excellence-19-11-2010-1158456.php -- La présidente de l'Université Montpellier III (lettres, sciences humaines), Anne Fraïsse, a annoncé vendredi qu'elle s'était retirée des négociations portant sur un projet du gouvernement, les "projets d'initiative d'excellence", qui risquent selon elle de sacrifier certaines disciplines. Les "projets d'initiative d'excellence" (Idex), financés par le Grand Emprunt, ont pour but de faire émerger des pôles universitaires d'enseignement et de recherches de niveau international. Mais ce type de projets "hiérarchise les disciplines", a-t-elle déploré lors d'une conférence de presse. A Montpellier, les disciplines renommées étant la biologie, la santé, l'agronomie et l'environnement, les Lettres et Sciences humaines (environ 16.000 étudiants) risquent d'être le "parent pauvre" du projet, estime-t-elle, d'autant que les trois universités montpelliéraines sont engagées dans un processus de fusion dans le cadre du plan Campus. Dans ce plan Campus de rénovation immobilière des universités, "on nous parlait de la fusion des trois universités, à égalité", a souligné Mme Fraïsse. "Dans l'Idex, on nous parle d'une hiérarchie des disciplines, qui pour moi est totalement contradictoire avec la fusion", a-t-elle ajouté. Mme Fraïsse a conscience que le fait de se retirer des négociations menées entre autres avec Montpellier I (droit) et Montpellier II (sciences) sur le projet Idex, peut avoir pour conséquence "de remettre en question le plan Campus" dans la capitale du Languedoc. Il est prévu que celle-ci soit dotée de 325 millions d'euros. "Mais je ne veux pas sacrifier mes disciplines", a-t-elle dit, rejetant l'idée "d'une université à deux vitesses". Cette prise de position a provoqué la réaction du maire PS de Montpellier, Hélène Mandroux, qui a exprimé "sa très vive inquiétude sur l'évolution du projet Campus". "Aujourd'hui, déclare-t-elle dans un communiqué, les prises de position des uns et des autres peuvent marquer définitivement un coup d'arrêt aux ambitions que porte ce projet pour l'avenir de l'enseignement supérieur de toute notre région et au rayonnement de notre université bien au-delà de nos frontières". Pour Jean-Pierre Moure, qui assure l'interim à la tête de l'agglomération de Montpellier après le décès de Georges Frêche, "les financements et les enjeux représentés par ces projets sont majeurs pour notre agglomération, dont la valeur ajoutée s'appuie pour beaucoup sur l'enseignement supérieur et la recherche", écrit-il dans un communiqué. Au niveau financier, Georges Frêche, qui était très investi en tant que président de la Région Languedoc-Roussillon, dans le plan Campus, avait promis que la Région ajouterait "50 centimes d'euros pour chaque euro investi par l'Etat", soit 162 ME. *********************************************************************** 20101119 Universités - La grosse colère de la présidente Midi Libre -- Montpellier III ne participera pas au projet “Initiative d'Excellence“. Anne Fraïsse parle : « On m'a fait le coup une fois lors de l'Opération Campus, on ne m'y reprendra pas... » Anne Fraïsse est en colère. Reprenant la formule d'un enseignant, elle « préfère rester au bord du chemin que de prendre la place du mort ». Hier matin, la présidente de Montpellier III s'est expliquée sur ce qui apparaît comme un coup fatal porté à la future grande université montpelliéraine. D'après elle, les règles du jeu ont changé entre “Campus” et l'Idex (“Initiative d'Excellence”) et sa décision de ne pas adhérer à ce projet est la conséquence de plusieurs constats. Le premier est lié à l'argent : « L'État a dit dès l'Opération Campus qu'un milliard d'euros serait octroyé à Montpellier. En fait, il s'agit de donner à certains secteurs de recherche les intérêts du placement de l'argent du grand emprunt... Des placements boursiers ! De plus, les projets s'accompagnent de demandes de financement à prendre sur notre budget. Par exemple, le Pres (pôle de recherche de l'enseignement scientifique) nous coûte 50 000 euros par an. » Ensuite, à propos de l'Idex. « Montpellier III est contre l'idée d'établir une hiérarchie avec une classification des excellences. On est dans la création d'une université à deux vitesses : ce n'est pas ma vision. » Enfin, Anne Fraïsse s'insurge sur la quasi absence des lettres, des arts et des sciences humaines et sociales dans l'Idex. « On veut de nous car on est nombreux (enseignants-étudiants) mais on se fiche de nos matières... L'excellence, pour la Région, c'est la chimie et la médecine. » Le conseil d'administration de l'UM3 devrait enteriner mardi sa décision. Un retrait remettant en cause la fusion des trois universités montpelliéraines, fusion qui, pour Valérie Pécresse (courrier du 5 novembre), est « un engagement indissociable du reste du projet ». Manifestement, la position de Mme Fraïsse ne laisse pas indifférent. Changera-t-elle d'avis ? Christian VALOIS *********************************************************************** 20101119 Plan Campus - Réactions à l'attitude de la présidente de Montpellier III Midi Libre -- Dominique DEVILLE DE PERIÈRE, présidente du Pôle de recherche de l'enseignement scientifique « C'est un cri de colère d'une femme intelligente qui se bat pour la reconnaissance des sciences humaines et sociales et de son université. J'espère qu'une fois cette colère atténuée, les présidents d'universités trouveront des solutions pour s'entendre sur une gouvernance. On ne peut se passer de Montpellier III pour bâtir ce projet. Montpellier est la 6e concentration de recherche au niveau national et doit le rester. Je suis optimiste sur la suite de ce dossier. Nous gagnerons côte à côte... » Hélène MANDROUX, maire de Montpellier « Aujourd'hui, des prises de position (...) peuvent marquer un coup d'arrêt aux ambitions que porte ce projet Idex pour l'avenir de l'enseignement supérieur de notre région et au rayonnement de notre université bien au-delà de nos frontières. (...) Ainsi, solennellement, j'appelle au rassemblement des acteurs, universitaires, économiques et politiques de Montpellier. » Jean-Pierre MOURE, vice-président de l'Agglomération de Montpellier « Les financements et les enjeux représentés par ces projets sont majeurs pour notre agglomération. (...) Notre territoire ne peut refuser une telle opportunité, sauf à grever son développement pour les prochaines décennies. » Gérard MAURICE, président du Conseil économique, social et environnemental du LR « Une telle décision, si elle était confirmée, pourrait avoir pour conséquence de priver Montpellier des dotations prévues dans le cadre du grand emprunt initié par l'État. (...) La région pourrait obtenir une dotation de l'ordre d'un milliard d'euros. » Propos reccueillis par Christian VALOIS *********************************************************************** 20101119 Le grand emprunt perd un pilier 20 minutes - http://www.20minutes.fr/article/625427/montpellier-le-grand-emprunt-perd-pilier -- Anne Fraïsse, la présidente de l'université des lettres Montpellier-III (UM3), lâche ses collègues de Montpellier-I et II dans le projet du grand emprunt, promis par l'Etat, dans le cadre des pôles d'excellences. « Le grand emprunt prétend sélectionner l'excellence scientifique, mais rejette par construction les lettres, les langues, les arts et les sciences humaines et sociales », expliquait hier soir la présidente, dans un communiqué. En conséquence, elle estime que l'UM3 ne peut accepter un schéma de fusion et d'initiative d'excellence « qui nie son existence même, ses forces et sa valeur. » Dominique Deville de Perrière, la présidente du Pres, dont la mission est d'aider à la fusion, s'est dite furieuse. Une annonce à laquelle on pouvait s'attendre, compte tenu des difficultés des trois universités montpelliéraines à se mettre d'accord sur un projet d'excellence. Voilà qui pourrait compromettre la dotation d'un milliard d'euros de l'Etat. C. R. *********************************************************************** 20101118 Après le retrait de Montpellier III, la fusion des universités est en suspens Midi Libre -- Le projet de fusion des trois universités montpelliéraines et celui d'« Initiative excellence » sont désormais en suspens, après l'annonce du retrait de Montpellier III par sa présidente Anne Fraïsse. On avait déjà du mal à y voir clair. « Opération Campus », « Initiative d'excellence », « Pôle de recherche de l'enseignement supérieur », « Grand emprunt »... Autant de concepts flous, abscons. Ce qu'on avait à peu près compris, c'est que Montpellier était, depuis trois ans, en concurrence avec d'autres villes de l'Hexagone pour devenir une des dix plus grandes universités de France. L'une des conditions pour candidater à cette « opération campus » est la fusion de ses trois universités. Là ont commencé les problèmes. Liés aux ego entre les trois présidences et aux financements à définir entre la Ville, l'Agglo, la Région et l'État. Depuis plusieurs semaines et malgré la désignation des architectes pour porter le projet, le gouvernement, par un courrier de Valérie Pécresse, montre son impatience. La fusion, qui doit être effective au 1er janvier 2012, n'avance pas... Mercredi dernier, elle a reçu un coup supplémentaire. Ce jour-là, au cours d'une réunion réunissant des représentants de la Région, un représentant du Préfet et les présidents des trois universités, Anne Fraïsse, présidente de Montpellier III, quitte la table des négociations. Dans une lettre adressée aux membres du comité de pilotage de l'Idex (initiative d'excellence), elle explique que « dans ses contours scientifiques, le projet “Grand emprunt“ prétend sélectionner “l'excellence scientifique“ mais rejette (...) les lettres, les langues, les arts et les sciences humaines et sociales (...) », avant de poursuivre : « Mon université peut accepter de participer à un projet qui ne la concerne que très marginalement, si elle conserve son autonomie de développement dans ses secteurs d'excellence. (...) Elle ne peut pas accepter un schéma de fusion et d'Idex qui nie son existence même, ses forces et sa valeur. » Une position qui a le mérite de la clarté, mais qui met à mal des projets décidément bien mal engagés. Christian VALOIS (avec V. C.) *********************************************************************** 20101118 Grand emprunt :les universités n'ont plus qu'un mois pour s'entendre La Gazette - http://www.lagazettedemontpellier.fr/actualite/Grand-emprunt-:les-universites-n-ont-plus-qu-un-mois-pour-s-entendre-971.html -- Les trois universités montpelliéraines peinent à tomber d'accord sur un projet "d'excellence". Si elles n'y parviennent pas avant le 17 décembre, elles risquent de laisser filer un milliard d'euros. Le problème c'est qu'il faudrait des années pour que le processus se fasse bien et dans la douceur", soupire Éric Buffenoir, vice-président de l'université Montpellier II. Mais nos trois universités ne disposent que de quelques semaines pour aboutir à un projet commun qui engage l'avenir de la recherche montpelliéraine. Et compte tenu des divergences actuelles, pas sûr qu'elles y parviennent. En tout cas, pas sûr qu'elles y parviennent du premier coup. Le 22 octobre dernier, René Ricol, l'homme chargé de distribuer les 35 milliards du grand emprunt Sarkozy, en visite à Montpellier, découvre avec stupeur que Montpellier I et Montpellier II portent chacune un projet de candidature aux "initiatives d'excellence". René Ricol gronde : "Il n'y aura que huit projets retenus en France. Si les trois présidents d'université de Montpellier ne font pas converger leur vision et ne se mettent pas à marcher ensemble, ils manqueront le rendez-vous." Superstructure D'ici le 17 décembre, 13h, les trois présidents devront avoir renvoyé un seul et unique dossier. Dans le cas contraire, adieu le milliard d'euros destiné à propulser le site universitaire de Montpellier au rang des meilleurs mondiaux. "Avons-nous les moyens de passer à côté de cette somme ?", s'inquiète Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidente de la Région en charge de la recherche. À un mois de l'échéance, cette élue tape du poing sur la table et sous-entend que les subventions régionales pourraient être revues à la baisse si les universités ne parviennent pas à s'entendre : "On se posera la question de savoir si on continue à mettre dix millions d'euros par an si les universités ne s'accordent pas." Malgré les multiples tentatives de rapprochement, deux visions de "gouvernance" continuent d'opposer principalement Montpellier I et Montpellier II. D'un côté, Montpellier I (médecine, droit, éco) milite pour la création d'une superstructure qui rassemblerait organismes et instituts de recherche (Inserm, CNRS, Inra...), universités, collectivités territoriales et partenaires privés. Ce serait un pôle de recherche et d'enseignement supérieur renforcé (PRES 2). En face, Montpellier II (sciences et techniques) et Montpellier III (arts, lettres et sciences humaines) refusent l'idée. Pour Montpellier II, créer un PRES 2 revient à affaiblir l'Université en transférant le pouvoir à l'extérieur de ses instances. Montpellier II, qui revendique à elle seule "l'essentiel des projets d'excellence", imagine mal être représentée au même titre qu'une petite école d'ingénieurs au conseil d'administration d'un PRES. Pour Anne Fraïsse, présidente de Montpellier III, "le PRES est quelque chose d'extrêmement coûteux qui vient rajouter une couche administrative supplémentaire. Pour moi, ce ne serait pas efficace." Plutôt qu'un PRES 2, Montpellier II propose de créer une structure universitaire d'un nouveau genre qui repose sur modèle d'organisation différent et un peu plus complexe : un grand établissement. Mais pour Philippe Augé, président de Montpellier I, "il est inconcevable en quelques semaines d'imaginer des structures totalement nouvelles, pas encore expérimentées". Et Philippe Augé refuse de suivre Montpellier II dans cette solution "qui fait peur à beaucoup de gens de la communauté universitaire". Le statu quo dure ainsi depuis plusieurs mois. Repêchage Après la visite de René Ricol, les trois présidents d'université ont néanmoins esquissé une première avancée. Ils se sont mis d'accord pour que les crédits des initiatives d'excellence soient gérés par une seule et unique fondation de coopération scientifique (FCS). Mais problème : à quoi doit être adossée cette fondation ? À un PRES, répond Montpellier I. À un grand établissement, répondent Montpellier II et III. C'est le serpent qui se mord la queue. Pour les aider, un cabinet d'audit international vient seulement d'être désigné. Tous espèrent que l'arrivée de ce nouvel intervenant permettra de trouver une solution à temps. Mais nombreux sont les acteurs du dossier qui ne se font plus guère d'illusions sur les chances de Montpellier de décrocher les crédits des initiatives d'excellence lors de la première vague. Même si Montpellier parvient à déposer sa copie d'ici le 17 décembre, il y a de fortes chances pour que le jury international tique sur un projet élaboré en si peu de temps. Pressentant que tout n'irait pas forcément de soi, le gouvernement a prévu d'organiser une session de repêchage à partir de janvier 2011. Cela suffira-t-il à ces extravagants Montpelliérains ? Yann Voldoire Le campus démarre par les cités U L'Opération campus démarre avec la réhabilitation des cités universitaires la Colombière, le Triolet, le bâtiment D de Boutonnet et la cité des Cigales (Sup'Agro). Le chantier devrait s'étaler de décembre 2010 à septembre 2011. Environ six cents chambres seront créées pour un montant avoisinant les treize millions d'euros. C'est Nicolas Sarkozy qui a annoncé le lancement des cinquante-huit premiers chantiers du Plan campus (dont ceux de Montpellier), mercredi 27 octobre, à l'occasion de l'inauguration de l'exposition "Douze Campus du XXIe siècle" au palais de Chaillot à Paris *********************************************************************** 20101105 Un campus habité pour une ville sensorielle, par N+B Architectes, CD Architectes, Hitoschi Abe à Montpellier Actu Architecture - http://actu-architecture.com/blog/2010/11/un-campus-habite-pour-une-ville-sensorielle-par-nb-architectes-cd-architectes-hitoschi-abe-a-montpellier/ -- Lancé en juin 2010 par le PRES UMSF, l'agence N+B Architectes, lauréate ex-æquo avec l'agence Hargreaves nous présente son projet de campus à Montpellier. La ville souhaite développer ses équipements universitaires avec une capacité d'accueille de 53 000 étudiants et de 3200 enseignants et chercheurs. Avec cet équipement, la ville souhaite se hisser parmi les 100 places mondiales. Le projet sera financé par l'État à hauteur de 325 000 000 €, la région à 162 500 000 € et de la ville à 60 000 000 €. Notons que vous pouvez visiter à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine au Palais de Chaillot de Paris jusqu'au 14 novembre les travaux de l'agence avec les cinq autres projets qui étaient en liste. = Les 3 écologies : une pensée fondatrice pour la constitution d'une nouvelle urbanité Le Campus de la ville de Montpellier fait état d'une double problématique. D'une part, celle que le Campus ne constitue pas un lieu d'urbanité dans la mesure où son caractère morcelé rend compte d'une multiplicité d'archipels inhabités et désertifiés en dehors des temps et des fonctionnements universitaires. De l'autre, celle liée aux nouvelles préoccupations environnementales au jour du développement durable. Répondre à ces spécificités du Campus pour l'Université Montpellier Sud de France engageait dès lors une prise de position claire, affirmant la nécessité de repositionner l'Homme au centre de la constitution de la ville et d'œuvrer pour un urbanisme sensoriel constitutif d'une urbanité contemporaine. Le projet se structure certes à partir du développement durable, mais son champ conceptuel se fonde à la lumière de la pensée du philosophe Félix Guattari qui pose en 1989 les modalités de définition de Trois Écologies : écologie environnementale, mentale et sociale. L'écologie environnementale se réfère bien évidemment à la question des ressources naturelle, mais elle se pose essentiellement comme stratégie qui valorise la spécificité au regard de la norme, qui recherche la localité comme valeur d'ancrage face à la mondialisation. Elle fait en ce sens appel à l'identification des spécificités d'un territoire, celui du Sud et de la méditerranée, défini par son climat, ses matières et ses pratiques de l'espace. L'écologie mentale cherche quant à elle à se départir des dualités existantes pour se constituer en une pensée globale à même de relier les éléments entre eux. Elle se pose à l'articulation entre individuel et collectif, entre ville et université pour produire des dispositifs participant de la redéfinition des modalités du vivre ensemble. Enfin, l'écologie sociale se comprend en tant que lien structurant entre la ville et l'Université. Il ne s'agit nullement d'ouvrir l'université à toute la ville, mais de travailler à un épaississement des limites existantes afin que les frontières se transforme en lieux habités, renouant ainsi avec l'histoire de Montpellier établissant l'universalité de l'université ouverte sur la cité. C'est en ce sens que le projet pose une articulation dynamique entre l'Université et Ville. = Des pôles d'intensité dans un réseau distribué Travailler à partir des Trois écologies associées aux Trois piliers du développement durable permet d'assoir la constitution de structures non pas fixes et figées mais au contraire propices à l'articulation de dispositifs urbains ouverts dénommés « Pôles d'intensité ». Ces pôles d'intensité prennent naissance à la croisée des Trois écologies afin de générer des lieux de programmation spécifique répondant tant aux attentes des universités qu'à celles des habitants de la ville. Ils favorisent la mixité sociale en dynamisant la création de nouveaux logements ainsi que l'implantation d'équipements de proximité utilitaires, culturels ou sociaux. Les pôles d'intensité se conçoivent en ce sens dans une prise en compte de l'échelle de proximité dans la ville. Loin de pouvoir se comprendre en tant qu'entités autonomes inscrites de manière éparse sur le territoire, les pôles d'intensité interagissent entre eux au travers d'une mise en réseau. Ici, il s'agit d'articuler un réseau distribué, assurant une relation flexible des pôles d'intensité entre eux et une nécessaire inter-relation. = Une nouvelle cohésion territoriale La définition des pôles d'intensité se conçoit comme mise en place d'un dispositif plutôt que d'une composition urbaine figée et purement formelle que toute considération prospective risquerait de voir condamner d'obsolescence. La flexibilité du contexte urbain, en tant que condition même à intégrer dans l'élaboration d'une vision stratégique à long terme, appelait dès lors à la conception de bâtiments proposant des programmations hybrides, articulant activités et temporalités différentes. C'est ainsi que 8 pôles d'intensité aux programmations spécifiques ont été déterminés : Pôle de la Cité : une nouvelle image de l'Université Montpellier Sud de France Pôle des loisirs urbains : les loisirs en tant que vecteur de rencontre Pôle de l'agronomie et de la biodiversité : une nouvelle place pour la nature en ville Pôle de la communauté de l'eau : l'incarnation de l'excellence de la recherche Pôle de l'interdisciplinarité : le lieu du croisement des cultures Pôle de la connaissance partagée : la fusion des universités au travers de l'Atrium Pôle de la santé : l'affirmation de l'excellence des hôpitaux de la ville Pôle des sciences et du sport : la mise en valeur du sport en tant qu'enseignement = Une « esplanade de la connaissance » en cœur de campus Une attention spécifique a été portée au site Cœur de Campus, vaste espace réunissant l'actuel faculté des sciences et faculté des lettres ainsi que le pôle Chimie Balard. Afin de constituer une unité urbaine porteuse propice à la création d'une urbanité contemporaine, la requalification d'une section de la route de Mende comprise entre la place de la voie Dominitienne et l'Avenue du Professeur Emile Jeanbrau a été proposée. Cet espace urbain, parcouru par la 5ème ligne de tramway, sera entièrement dédié aux déplacements doux (piétons, tramway, piste cyclable). L'« Esplanade de la Connaissance » ainsi qualifiée se constituera en tant qu'élément fort à même de créer les connexions nécessaires entre les universités tout en générant une nouvelle entrée à l'Université Montpellier Sud de France. Dans cet espace ouvert à tous prendra place l'Atrium, bâtiment à forte valeur identitaire axé sur la connaissance partagée. Maître d'œuvre : N+B Architectes ; CD Architectes ; Hitoschi Abe Maître d'ouvrage : PRES- Université Montpellier Sud de France Localisation : Montpellier, 34, France Paysagiste : + 2 Paysage Ingénierie : SOCOTEC Ingénierie Surface : 840 hectares Budget : 547 500 000 € Résultat de concours : 18 octobre 2010 Date de livraison : 2015 (première tranche) 2017 (dernière tranche) *********************************************************************** 20101027 Campus du 21ème siècle : une visite virtuelle à la Cité de l'architecture EducPros - http://www.educpros.fr/detail-article/h/cf7c4cbeee/a/campus-du-21eme-siecle-une-visite-virtuelle-a-la-cite-de-larchitecture.html -- A quoi ressembleront les campus de demain ? La Cité de l'architecture donne à voir les 12 projets sélectionnés par l'Opération campus, lancée en février 2008. Nicolas Sarkozy devait inaugurer ce mercredi 27 octobre cette exposition de maquettes, perspectives et films 3D commanditée par le ministère de l'Enseignement supérieur. Le groupe l'Etudiant est partenaire de cet événement qui se tient du 28 octobre au 6 décembre 2010. En avant-première, nous vous proposons une visite virtuelle de ces campus du 21ème siècle. Une préfiguration des campus à venir à travers une sélection de douze vues de futurs bâtiments rénovés des projets proposés par Aix-Marseille Université, Université de Bordeaux, Campus Condorcet, Grenoble Université de l'innovation, Campus Grand Lille, Campus Lorrain, Lyon Cité campus, Université Montpellier Sud de France, Universités de Paris, Campus du plateau de Saclay, Université de Strasbourg et Université de Toulouse. Les premiers chantiers devraient être lancés avant la fin de l'année 2010. Université Montpellier Sud de France Vue aérienne de la maison de l'eau – Hydropolis – Campus du Triolet et de Paul Valéry et Pôle Chimie Balard http://www.educpros.fr/uploads/media/Dossier-de-presse-Exposition-Campus.pdf *********************************************************************** 20101025 René Ricol met en garde les universités Objectif LR - http://www.objectif-lr.com/languedoc-roussillon/Actualites/Rene-Ricol-met-en-garde-les-universites_939.html -- Présent à Montpellier vendredi dernier (23 octobre), le Commissaire général à l'investissement a présenté les priorités stratégiques du grand emprunt de 35 Md€. Pour la recherche et l'université, qui absorberont près de la moitié du grand emprunt lancé il y a un an, Ricol s'est félicité de la qualité des projets qui lui ont été présentés lors de ce déplacement, et qui concernent les pôles experts thématiques « Laboratoires et équipements d'excellence », « Fonds national de valorisation », et « Institut hospitalo-universitaire ». Mais, à propos de l'appel à projet « Initiatives d'excellence », lancé le 27 septembre et doté de 7,7 Md€, René Ricol a sévèrement jugé la présentation de deux projets concurrents issus des trois universités montpelliéraines (par ailleurs toujours en bisbille sur la gouvernance unique de la future Université Montpellier Sud de France). « Il n'y aura que huit projets retenus en France, prévient-il. Ils devront être produits dans une logique d'écosystème, où tout le monde marche ensemble. Si les trois présidents d'université ne font pas converger leur vision, ils manqueront ce rendez-vous. » La date limite de dépôt des pré-projets pour les « Initiatives d'excellence » est fixée au 17 décembre 2010. L'échéance concernant les projets finaux est prévue, quant à elle, pour avril 2011. Annoncé le 22 juin 2009 par le président Nicolas Sarkozy, le grand emprunt, destiné à moderniser l'économie nationale, a donné lieu à la création en janvier 2010 d'un Commissariat général à l'investissement présidé par René Ricol, ex-médiateur du crédit. 35 Md€ ont été débloqués pour alimenter cinq filières stratégiques : enseignement supérieur et formation (11 Md€), recherche (7,9 Md€), filières industrielles et PME (6,5 Md€), développement durable (5,1 Md€) et économie numérique (4,5 Md€). « Nous allons d'abord valider auprès du Premier ministre les conventions passées avec les opérateurs retenus, tels que l'Agence nationale pour la recherche (ANR), l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), l'Ademe, OSEO ou la Caisse des dépôts, ainsi que les fonds mis à leur disposition, a précisé René Ricol. Une phase d'appel à projets suivra, pour laquelle des comités indépendants seront constitués. » Anthony Rey *********************************************************************** 20101025 Dossier spécial Plan Campus La Gazette -- http://img139.imageshack.us/img139/411/campuspoleeau.jpg http://img834.imageshack.us/img834/3425/campusatrium.jpg *********************************************************************** 20101019 Un campus dessiné à quatre mains 20 minutes - http://www.20minutes.fr/article/610179/montpellier-un-campus-dessine-quatre-mains -- Universités Le futur visage des facs montpelliéraines a été dévoilé hier Le hasard a bien fait les choses. C'est un collège d'architectes locaux qui a été retenu pour mener à bien le projet urbanistique de l'Opération Campus. Le jury a connu des débats « houleux », d'après Dominique Deville de Perière, la présidente du Pres, le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur dont la mission est de piloter l'opération et d'accompagner la fusion des trois universités. Tant et si bien qu'une deuxième équipe d'architectes, californiens cette fois, a aussi été désignée pour travailler sur la ville-campus. De quoi mettre tout le monde d'accord. = Coulée verte D'un côté donc, N+B architectes, composé d'un architecte de Los Angeles et deux paysagistes locaux, s'occupera de l'axe est-ouest. Ce collège s'attachera à casser la route de Mende, véritable ride qui a creusé le sillon entre les universités Montpellier-II et III. A la place, une coulée verte servira de collagène pour homogénéiser les deux sites : ce sera l'avenue de la Nouvelle Université, entièrement piétonnière le long de la future ligne 5 du tram. Autre idée forte, la construction d'un pôle de connaissances qui pourrait abriter la nouvelle médiathèque de l'agglomération. = Coulée bleue Reste l'axe Nord-Sud, auquel s'attellera Hargreaves, l'équipe américaine. Son projet ? Faire de Montpellier la ville de l'eau par excellence. Logique, pour une cité qui en a fait un pôle de compétitivité à vocation mondiale. Il ne manquait que le blason, Hargreaves l'a cousu. Ce sera Hydropolis, un édifice probablement conique, coulé dans un bassin de rétention qui servira de base de travail pour la recherche en zones humides. Ensemble, les deux équipes dessineront donc cette ville-campus, main dans la main avec la Ville. Quant à la Région, elle mettra sa touche en aidant à la réhabilitation du bâti. A commencer par la fac de médecine et le pôle chimie Balard. Les tout premiers chantiers devraient être livrés en 2015. Mais il faudra attendre 2017 pour que le campus prenne vie. Caroline Rossignol = Le compte est bon Les 325 millions d'euros (M€) de dotations de l'Etat sont déjà, prêts à être débloqués aux premières phases du chantier. La région apporte 162,5 M€ et la Ville, 50 M€. *********************************************************************** 20101010 Campus : pour le recteur, la fusion des facs va trop lentement La Gazette - http://www.lagazettedemontpellier.fr/actualite/Campus-:-pour-le-recteur,-la-fusion-des-facs-va-trop-lentement-945.html -- PHOTO GUILLAUME BONNEFONT - De gauche à droite : Philippe Augé, président de l'UM1, Dominique Deville de Périère, présidente du Pres, Anne Fraïsse, présidente de l'UM3, et DAnièle Hérin, présidente de Les trois facs de Montpellier se sont engagées à fusionner avant 2012. Mais ce rapprochement prend du retard, selon le recteur Christian Philip. "Force est de reconnaître que l'on avance doucement." À mots feutrés et avec ses formules policées, le recteur vient de taper du poing sur la table. Christian Philip reproche aux trois présidents d'université de Montpellier de ne pas s'engager suffisamment rapidement dans le processus de fusion des facs. Sans cette fusion avant le 1er janvier 2012, adieu l'Opération campus. Adieu également les crédits d'initiative d'excellence mis sur la table par le grand emprunt Sarkozy. Plus d'un milliard d'euros et un label capital pourraient ainsi passer sous le nez de Montpellier en raison d'une mésentente entre les trois universités. POURQUOI FUSIONNER ? La fusion fait partie du cahier des charges du Plan campus. En 2008, Montpellier répond à l'appel à projets lancé par le gouvernement pour faire partie des douze campus français. Le projet présenté consiste à réaménager les sites pour améliorer les conditions d'enseignement et à créer six pôles disciplinaires (chimie, biologie...). Par la même occasion, les universités s'engagent à fusionner pour améliorer la gouvernance. La candidature de Montpellier est retenue en mai 2009. L'État débloque 325millions d'euros, la Région 162,5millions d'euros. Autre raison de fusionner: les initiatives d'excellence. Avec ce dispositif, le gouvernement entend donner un coup d'accélérateur à l'enseignement supérieur. Cinq à dix campus se partageront une enveloppe de 7,7milliards d'euros issus du grand emprunt Sarkozy. Mais il convient de présenter un projet global et commun aux sites de Montpellier, avant la fin de l'année. Si les trois facs de Montpellier ne montrent pas des signes évidents de rapprochement, l'enveloppe des initiatives d'excellence pourrait, selon le recteur, nous passer sous le nez. "Ça fait quand même une dotation d'un petit milliard d'euros ! S'il y a neuf projets retenus et que l'on n'est pas dedans, on sera relégué en deuxième division", affirme Christian Philip. POURQUOI ÇA TRAÎNE ? À Montpellier 1, 2 ou 3, officiellement, aucun président d'université ne remet en cause la nécessité de fusionner. Mais des divergences apparaissent sur le type d'établissement qu'ils veulent créer suite à la fusion. Montpellier 1 (26000 étudiants) et Montpellier 3 (16000 étudiants) souhaiteraient une grande université classique, orientée sur la formation. Davantage axée sur la recherche scientifique, Montpellier 2 (15000 étudiants) semble tentée par la création d'un "grand établissement", un statut à part choisi par des écoles prestigieuses comme Science-Po Paris ou le Collège de France. Face à l'urgence à se mettre d'accord, préfet, recteur, président de Région et présidents d'universités se sont réunis ce lundi 27 à l'hôtel de Région. Signe encourageant : à l'issue de cette rencontre, Georges Frêche s'est déclaré "optimiste". Yann Voldoire ************************************************************************ 20101006 Un point sur le plan Campus (Montpellier) 7L TV -- http://www.dailymotion.com/video/xf3dwj_un-point-sur-le-plan-campus-montpel_news#from=embed ************************************************************************ 20101001 Campus. Grand emprunt : un milliard d'€ par région Direct Montpellier Plus -- Le projet du Grand emprunt lancé par l'Etat comprend, sur 35 milliards d'€, 22 milliards d'€ pour le volet recherche et enseignement supérieur, soit un potentiel moyen d'un milliard par région. En Languedoc-Roussillon, ce montant correspond au poids économique actuel du secteur, masse salariale, équipements et projets compris. Or, le financement potentiel de l'Etat concerne exclusivement les projets. Être sélectionné permettrait donc de multiplier par 5 l'investissement annuel régional dans les projets de recherche et d'enseignement supérieur. En parallèle du projet campus, le positionnement à l'échelle internationale de Montpellier et sa région en matière de recherche est indispensable. La spécialité vers lesquelles s'orientent les universités de Montpellier porte sur l'Homme et l'environnement. En pointe dans les domaines de la médecine, des sciences du vivant, de l'eau, de l'environnement, de la chimie et des sciences et techniques, Montpellier a toutes ses chances. ************************************************************************ 20101001 Fusion des universités / Grand emprunt. UM2 : Le bras de fer ! Direct Montpellier Plus -- Danièle Hérin, présidente de l'UM2, a organisé hier une conférence de presse pour aborder certains sujets d'actualité comme l'avancée du plan Campus, mais aussi le grand emprunt et les initiatives d'excellence. Des dossiers sensibles qui sèment la discorde entre les facultés notamment dans la perspective de fusion. Petites explications, pour tenter d'y voir plus clair dans cette "guerre des universités". « Ce que nous souhaitons tous c'est que l'université devienne véritablement autonome en étant maître de son patrimoine et en ne dépendant pas des crédits de l'Etat, commente-t-on à l'UM2. Pour cela, nous avons choisi, avec les laboratoires et organismes de recherche, de répondre à l'appel d'offre Initiative Excellence mis en place par l'Etat. Si ces projets sont retenus par l'Etat, alors le site de l'UM2 pourrait recevoir un milliard d'euros ». Bon jusque-là cela semble plutôt simple, mais c'est là aussi que tout ce complique. « Pour recevoir cet argent, si nous sommes retenus, il y a une condition : proposer un modèle de gouvernance qui assure que les fonds publics issus du Grand Emprunt feront l'objet d'une répartition équitable vers les projets d'excellence. Et ce qui pose problème c'est que la fusion des universités ne comprend pas la plupart des organismes qui portent ces projets. De ce fait, certains ont peur d'être oubliés ou tout simplement nous craignons que le système de gouvernance prévu dans l'état actuel des choses ne convienne pas aux consignes étatiques et que nous manquions ainsi la dotation. Et il est hors de question que nous passions à côté de cette immense somme, poursuit-on à l'UM2. Nous ne sommes pas contre le rapprochement des universités mais nous ne voulons pas de n'importe quelle fusion. » Une fusion, oui, mais pas à n'importe quel prix voilà le message que l'Université des sciences tente de faire passer. « Il faut une gouvernance qui s'appuie essentiellement sur les sciences et techniques, les instituts de recherche et l'agronomie-environnement, car ce sont ces secteurs qui portent les 4 / 5e des projets d'excellence et grâce à qui le site pourrait bien recevoir 1 milliard. » L'UM2 occupe donc de fait une place centrale au sein de l'Initiative d'Excellence et entend bien le faire valoir, notamment lorsque les trois universités de la ville devront s'entendre sur une gouvernance. Et là, cela risque de coincer. En effet, l'UM2 affiche clairement sa désapprobation quant au projet de fusion (de type LRU) car « elle manque l'objectif d'associer les organismes et les écoles, et ne permet pas de garantir la concentration des moyens en direction du périmètre d'excellence ». C'est pourquoi l'université de Montpellier 2 invite à repenser profondément les modalités du processus de fusion. Tout est dit ! F. B. ************************************************************************ 20101001 Philippe Augé, Président de l'UM1. « Hérin fait cavalier seul » Direct Montpellier Plus -- En réponse à la conférence de presse de Danièle Hérin (voir ci-dessus), le président de l'UM1, Philippe Augé, a accepté de nous donner son sentiment. - DirectMontpellierPlus : D'après vous, Danièle Hérin se désolidarise-t-elle du projet de fusion des universités ? - Philippe Augé : Je ne peux pas affirmer que la présidente se désolidarise mais j'ai des doutes quant à son comportement et ses initiatives personnelles répétées. Quoi qu'il en soit, elle met publiquement en avant des divergences qui risquent de fragiliser l'image de Montpellier auprès de notre ministère de tutelle. - Pensez-vous qu'il faille repenser le mode de gouvernance ? - Il faut trouver une structure de gouvernance de site permettant d'associer l'université, les écoles, les organismes de recherche, les partenaires privés… Cela peut prendre différentes formes et parmi celles-ci pourquoi pas un PRÉS au périmètre redéfini. Il ne s'agit que d'une hypothèse mais on pourrait élargir sa composition à de nouveaux membres et partenaires. Il faudrait aussi prévoir un outil de gestion de la dotation versée et cela pourrait prendre la forme d'une fondation de coopération scientifique. Ce que j'essaye de faire comprendre c'est que la fusion des universités et l'initiative d'excellence n'ont pas le même périmètre. - L'UM2 souhaite la fusion mais pas à n'importe quel prix. Qu'en pensez-vous ? - Personne ne veut s'engager dans n'importe quelle fusion. Actuellement il y a deux modèles juridiques possibles pour la future université : soit le modèle de l'université type LRU, soit le Grand Etablissement. Moi, je suis favorable au premier modèle. - Que pensez-vous de l'attitude actuelle de l'UM2 ? - Je ne parlerai pas de l'attitude de l'UM2 mais plutôt de l'attitude de la présidente de l'UM2. La nuance est de taille car beaucoup de collègues de cet établissement ont une vision plus équilibrée et plus nuancée qu'elle. Je souhaite que la présidente comprenne qu'il est nécessaire qu'elle arrête de faire cavalier seul ! ************************************************************************ 20100930 Montpellier. Montpellier éducation. Future Université Montpellier Sud de France, six projets retenus Direct Montpellier Plus -- Après un appel à projets lancé en juin, six cabinets d'architecture français et étrangers ont été choisis pour modeler le futur campus montpelliérain. Verdict en octobre. Le dynamique Patrick Tondat, ex-directeur adjoint de l'EPAD. © S. Hoebrechts Patrick Tondat est le Directeur général délégué de l'opération Campus qui vient de retenir six projets urbains pour l'aménagement de la future Université unique Montpellier Sud de France. Le(s) lauréat(s) sera connu mi-octobre. - DirectMontpellier + : Racontez-nous la genèse de cet appel à projets. - Patrick Tondat : J'ai considéré qu'il fallait donner un coup d'accélérateur au projet. L'étude Garcia-Diaz était une bonne étude mais ils n'étaient pas vraiment entrés dans le Campus. C'est la raison de cet appel à projets d'urbanisme et d'image urbaine. Nous voulons mettre l'étudiant au coeur de notre projet. - Pourquoi avoir fait appel à des cabinets étrangers pour la réalisation du Campus ? - Nous avons voulu que les lauréats soient de dimension internationale, car en France on ne sait pas trop ce qu'est un campus. C'est la raison de la présence dans le jury d'Andrea Leers, qui est la présidente de l'école d'architecture de la célèbre université Harvard. Les États-Unis savent mettre de la qualité dans leurs campus. - Qu'avez-vous amené avec vous de vos 17 ans à la Défense ? - J'ai amené avec moi un réseau de professionnels. Le milieu universitaire était totalement étranger au milieu de l'architecture. - Quelles sont les échéances à venir ? - Mi-octobre, nous aurons le nom du cabinet qui réalisera le campus. Ensuite, on va travailler avec la Ville pour réviser le Plan Local d'Urbanisme. Et on espère lancer le début de la construction début 2012. C'est une véritable course contre la montre ! = ATRIUM. Cet espace, situé entre les facs de Sciences et de Lettres, sera le centre du nouveau campus. Avec une superficie comprise entre 15 et 20 000 m², cet équipement innovant comprendra la bibliothèque de l'UM3, une cafétéria et un mur d'escalade. Cet Atrium (voir vue ci-dessous) sera également le centre des services pour les étudiants, et des salles de "travail autonome" seront mises à disposition des étudiants avec des salles modulables. = Lauréats Sur les 20 cabinets d'architecture qui ont proposé leurs projets, seuls 6 cabinets (3 internationnaux, 2 Français, et un local) ont été retenus par le jury, composé notamment d'Andrea Leers, présidente de l'Ecole d'Archi de l'université d'Harvard. Patrick Tondat, qui a géré pendant 17 ans l'aménagement urbain de la Défense (EPAD) à Paris nous les présente : 1- MVRDV « C'est une équipe néerlandaise dirigée par Winnie Maas à Rotterdam. Spécialiste de l'intégration des grands ensembles dans les métropoles Européennes ». 2 – PLP « Un cabinet anglais basé à Londres. Ils ont déjà travaillé avec moi sur le quartier de la Défense à Paris, car c'était l'ancienne antenne de KPF (gros cabinet américain) en Angleterre. Ils intègrent beaucoup l'aspect urbain, c'est l'inverse d'Hargreaves ». 3 – Hargreaves « Ce cabinet de San Francisco fait passer le paysage en 1er. Ce sont les paysagers de très grands campus américains. Ils sont très verts ». 4 – AUC « Un cabinet dirigé par Jamel Klouche, 40 ans. Il est innovant, exigeant, et surtout, il ne se laisse pas impressionner par les promoteurs ». 5 – Chemin Faisant « C'est un cabinet d'urbanisme qui est associé avec un laboratoire de recherche, qui travaille sur la sociologie universitaire ». 6 – Naurigat-Brion « Ce cabinet local est dirigé par Elodie Nourigat et Jacques Brion. C'est une bonne équipe avec des gens pointus dans le développement durable. Ils ont un architecte japonais qui est basé aux USA, Hitochi Abe ». A noter que ces six projets seront présentés au public à partir du 20 octobre lors d'une exposition à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine (Palais de Chaillot) à Paris. Sébastien Hoebrechts ************************************************************************ 20100930 Montpellier. Une ville-campus unique en France 20 minutes - http://www.20minutes.fr/article/603240/montpellier-une-ville-campus-unique-france -- Campus Le futur visage de l'université unique de Montpellier sera dévoilé dans quinze jours Les six équipes composées d'architectes, d'urbanistes, de paysagistes ou encore de sociologues qui ont répondu à l'appel d'offre pour dessiner le campus de demain, rendent leur copie le 12 octobre. Le meilleur ? « Celui intégrera ce campus à la ville de façon unique », souligne Patrick Tondat, le directeur général délégué à l'opération campus. Sur le plan de l'urbanisme d'abord. Pas question de répéter les erreurs des années 1970, qui ont vu pousser une multitudes des barres d'immeubles. S'il faut raser, la priorité, c'est donc Triolet : « trop cloisonné ». L'atrium, modèle unique de B.U. Dans cette démarche d'ouverture, une question se pose : comment relier l'UM2 et l'UM3, déchirées par la route de Mende ? « On aura tout compris si on transforme ce flux routier par une avenue moderne avec beaucoup de commerces, et pourquoi pas piétonnière» ajoute ainsi Patrick Tondat. Second axe de travail : la vie étudiante. L'atrium présage une révolution. Cette bibliothèque, d'une surface équivalente à celle de Richter, sera au coeur du campus. « Il y aura une salle de sport, mais surtout, une crèche: Qui dit que les étudiants ne seront pas autonomes plus vite qu'aujourd'hui ? C'est aussi une façon d'intégrer les chercheurs, les enseignants. Je veux que les gens se croisent : l'échange d'idée est indispensable à l'innovation» Et en la matière, Montpellier Sud de France se devra d'être dans le top 10. Caroline Rossignol Le projet campus : deux dossiers bien distincts 1/ L'opération campus. C'est l'aménagement urbanistique de l'université unique Montpellier Sud de France. L'État y investit 325 millions d'euros, la région, 162,5 millions et la ville, 50 millions. (lire ci-contre) 2/ L'initiative d'excellence. Elle compile les projets, soumis à validation de l'État, des pôles d'excellence comme la chimie ou la santé. (lire ci-dessous) ************************************************************************ 20100930 Montpellier. « Il faut changer d'attitude. On fait bien rire à Paris » 20 minutes - http://www.20minutes.fr/article/603238/montpellier-il-faut-changer-attitude-fait-bien-rire-paris -- Dominique Deville de Périère Présidente du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur, le Pres, qui pilote la fusion des trois universités. - La présidente de l'UM II, Danièle Hérin, organise une conférence de presse ce soir en son nom propre. Cela vous choque ? - J'ai appris ça, oui. Je ne sais absolument pas de quoi elle va parler. J'envoie quelqu'un du Pres écouter ce qu'elle va dire. Les choses doivent se faire différemment. J'aurais préféré que les trois présidents d'université et moi-même fassions bloc. Je suis chargée de mission au ministère, je peux vous dire que j'entends ce qui se dit. On fait rire à Paris. - Les universités auraient dû rendre ces jours-ci leurs propositions pour l'initiative d'excellence. Que se passera-t-il si aucune n'est retenue ? - Grâce aux initiatives d'excellence, l'État pourra faire une cartographie de France des spécificités. L'atout de notre région, c'est notre université. Si on passe à côté, les organismes nationaux, tous présents à Montpellier, fermeront. On aura tout perdu. C. R. ************************************************************************ 20100930 Montpellier. Danièle Hérin la joue en solo 20 minutes - http://www.20minutes.fr/article/603236/montpellier-daniele-herin-joue-solo -- « Il n'y a pas de querelles de personnes ! », clame la présidente de la faculté des sciences. « Les projets pour l'initiative d'excellence sont livrés depuis mi-septembre. C'est absolument faux de dire que les différends ralentissent le calendrier. Et ce serait grave! ». Il y a donc bien « différends », et cela dure depuis deux ans. « Nous n'avons pas la même vision de l'université de demain ». « L'université doit gérer l'argent » Plus précisément, sur le grand emprunt, de l'ordre d'un milliard d'euros si Montpellier convainc l'État avec son initiative d'excellence. « On pense que l'argent doit être géré par l'université, pas en dehors ». Comprendre, pas par le Pres, aux commandes duquel on retrouve l'ancienne présidente de l'UM1, Dominique Deville de Périère. « On fait peut-être rire à Paris, mais nous, on prend très au sérieux l'initiative d'excellence. » ajoute Danièle Hérin. Plus que la fusion des universités. « Je tiens jeudi une conférence de presse pour parler de Campus » annonce-telle. Quant à savoir si c'est au nom des trois universités et du Pres, réponse est laconique : « Non, pourquoi ? » C. R. ************************************************************************ 20100928 Montpellier. Campus « Un des plus grands virages de notre histoire » Midi Libre -- LE POINT : Danièle Hérin préside l'université Montpellier II Palmarès estivaux, fusion des universités, plan Campus, en cette rentrée, un tour d'horizon de l'actualité sur le front de l'enseignement supérieur s'imposait. Observé du point de vue de Montpellier II et de sa présidente Danièle Hérin. 1 La fusion des universités« C'est plus difficile que ce que je pensais mais, à terme, il faut y parvenir sinon ce serait désastreux pour la ville et pour la région. Et chacun doit trouver son positionnement dans la fusion » , commence Danièle Hérin. Qui lève un coin de voile sur ce qui peut freiner cette ambition : « Là où on diffère, c'est sur la structure de cette université unique. Nous, notre force vient de nos liens avec les organismes de recherche et nous voulons renforcer nos relations avec les industriels. Si Veolia veut venir, on ne leur claquera pas la porte au nez par exemple. Une université puissante, c'est un patrimoine et un capital, comme les grandes universités anglaises ou américaines. » Actuellement, reconnaît Danièle Hérin, « deux schémas s'opposent : une grande université façon loi LRU ou une université pensée comme un grand établissement, plus ambitieuse. Avec une gouvernance qui compterait ce que l'on appelle un Sénat, comme un conseil académique, comptant uniquement des universitaires, et une gouvernance stratégique ouvrant la porte aux partenariats et aux financements des industriels. » La première piste serait privilégiée par l'UMI, la seconde par l'UMII. 2 Le grand emprunt Le grand emprunt, cela pourrait être « le capital » évoqué plus haut par Danièle Hérin : « Au titre du grand emprunt de l'État, cinq à dix universités vont être retenues. Sur le site montpelliérain, ce financement peut s'élever jusqu'à un milliard d'euros. Nous sommes candidats, le plan Campus a permis d'élaguer un peu mais inutile de préciser que ce sont les sites retenus qui attireront chercheurs et industriels. Si on n'a pas ça, je suis très inquiète. Quel organisme continuerait à mettre des moyens dans un site qui ne serait pas un site d'excellence ? » Les universités de Montpellier planchent actuellement sur l'appel d'offres principal relatif à ce grand emprunt : « Il devrait sortir fin septembre et on doit rendre une note d'intention en décembre. Il faudra être prêt. C'est comme pour l'opération Campus : si tu es retenu, tu vas au bout. » Et d'avouer, satisfaite, que lors d'une réunion, qui s'est tenue il y a quinze jours avec ses homologues des autres universités, « nous avons bien avancé sur l'initiative d'excellence. L'important c'est d'aboutir, comme on l'a fait pour le plan Campus. » 3 Opération campus Danièle Hérin l'affirme sans ambages : « Je ne suis pas très contente. Il faut maintenant lancer les PPP (partenariats public-privé, NDLR). Pour nous, à l'UMII, ça n'a pas commencé. Un ensemble de projets a été acté, avec des enveloppes précises à la clé. J'aimerais bien que l'on revienne à cette base-là. Et s'il y a des changements, que l'on se remette autour d'une table », prévient-elle. Avant de signifier l'urgence de la situation sur l'UMII : « Il faut accélérer. Il y a des endroits où il est indispensable de réhabiliter ou de faire du neuf. On ne peut pas continuer comme ça : pour nous, le plan Campus, c'est salvateur ! En tout cas, plan Campus ou grand emprunt, Montpellier est appelé à prendre l'un des plus grands virages de son histoire. On ne revivra pas un truc pareil avant trente ou quarante ans ! » Recueilli par Vincent COSTE ************************************************************************ 20100928 Montpellier. UMI : Philippe Augé répond au recteur Midi Libre -- Le président de l'université Montpellier I, Philippe Augé, n'a pas eu l'heur de goûter aux propos du recteur (lire notre édition de samedi), qui dressait un tableau relativement pessimiste en évoquant les grands enjeux pour l'enseignement supérieur dans la capitale régionale. Philippe Augé rappelle ainsi, dans une très longue réponse, que « si, en 2008, le projet de Montpellier a été retenu dans le plan Campus, c'est certes grâce à la qualité du dossier mais c'est également grâce au soutien financier de la Région et à l'engagement pris par nos trois établissements de fusionner à échéance 2012. » Il ajoute « ne pas comprendre le reproche qui nous est fait » sur les appels à projets dans le cadre du grand emprunt et de l'initiative d'excellence. Et s'affirme « persuadé que la fusion des trois universités en 2012 est possible » , ajoutant dans la foulée qu'« évoquer l'hypothèse d'une fusion repoussée à 2013, 2014 ou plus tard, ne serait qu'enterrer l'idée de fusion » . Enfin, sur le rôle du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (Pres), Philippe Augé s'indigne : « Il est faux d'affirmer que le Pres n'est porté que par l'État et que les universités n'ont rien mis dans cette structure. Il est également faux d'affirmer que le Pres est une coquille vide, sauf à considérer que le montage des opérations obtenues dans le cadre du plan Campus ne représente rien. » ************************************************************************ 20100928 Montpellier. REPÈRES. Un sommet Midi Libre -- Réunion au sommet, hier, à l'hôtel de région, avec l'actualité universitaire au menu. Autour de Georges Frêche, le préfet Claude Baland, le recteur Christian Philip et les trois présidents d'université. Le détail de cette entrevue est à lire dans notre deuxième cahier. UMII : bientôt 16 000 étudiants ? « Nous sommes partout en augmentation, particulièrement sur les masters, en fac de sciences. Nous ferons aussi une bonne rentrée à l'IUFM, où j'étais un peu inquiète » apprécie Danièle Hérin. Qui voit dans ces bons chiffres, entre autres, l'effet d'une opération réussie : « Nous avons reçu des lycéens, 1 300 environ en cours, en Deug. C'est important, c'est mieux que des journées portes ouvertes, ça a un petit côté cour des grands. » Et si les inscriptions ne seront closes qu'à la fin du mois, la présidente de l'UMII espère tutoyer les 16 000 étudiants. En octobre, une idée du campus A quoi ressemblera le futur super campus montpelliérain, évoqué ci-contre par Danièle Hérin, dans le cadre du plan voulu par le gouvernement ? On devrait en savoir plus le 12 octobre, date à laquelle seront connues les conclusions d'un jury qui se sera prononcé sur les travaux de six équipes d'urbanistes qui planchent encore actuellement. Et qui, toutes, oeuvrent en fonction des grandes lignes dessinées par Patrick Tondat, directeur délégué de l'opération, ainsi qu'il nous les avait présentées en juin dernier : réunification des campus de l'UMII et de l'UMIII (sciences et lettres), création d'un atrium à la façon d'un coeur de campus, requalification de la route de Mende, intégration du super campus dans la ville, voire requalification de la route de Mende en fonction du passage d'une éventuelle nouvelle ligne de tram qui aurait Prades comme terminus. ************************************************************************ 20100927 Rencontre entre le Président de Région, le Préfet, le Recteur et les présidents d'Universités LaRegion.fr -- Georges Frêche, Président de la Région, a rencontré aujourd'hui Claude Baland, Préfet de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Philip, Recteur de l'Académie de Montpellier et Chancelier des Universités, et les Présidents(es) des trois universités de Montpellier, Philippe Augé (Montpellier I), Danièle Hérin (Montpellier II) et Anne Fraysse (Montpellier III), afin de faire le point sur l'avancée de l'opération Campus et sur les candidatures du Languedoc-Roussillon pour répondre aux appels à projets lancés par l'Etat dans le cadre du Grand Emprunt. Le projet de création de l'Université Montpellier Sud de France a pour ambition : - de fusionner les trois universités montpelliéraines au 1er janvier 2012 - de créer un campus moderne qui devra être reconnu internationalement (parmi les 100 universités mondiales). Le projet de Grand Emprunt lancé par l'Etat comprend, sur 35 milliards d'€, 22 milliards d'€ pour le volet recherche et enseignement supérieur, soit un potentiel moyen d'1 milliard par région. En Languedoc-Roussillon, ce montant correspond au poids économique actuel du secteur, masse salariale, équipements et projets compris. Or, le financement potentiel de l'Etat concerne exclusivement les projets. Etre sélectionné permettrait donc de multiplier par 5 l'investissement annuel régional dans les projets de recherche et d'enseignement supérieur. La Région s'est engagée à soutenir l'opération Campus et à investir 1 € pour 2 € versés par l'Etat. Elle investira ainsi, en plus des dotations du contrat de projets Etat-Région, 162,5 M€ qui s'ajouteront aux 325 M€ de capital apporté par l'Etat. Elle financera également les projets qui seront en cohérence avec la politique régionale et qui auront été validés par le comité de pilotage du PRES. La Région a décidé de prendre en charge la construction : - de la nouvelle Faculté de médecine sur le campus Arnaud de Villeneuve, qui offrira un enseignement performant et adapté aux nouvelles techniques pédagogiques, - du pôle Chimie Balard qui va rassembler les importants instituts de recherche. Elle soutiendra la création du pôle Technologies de l'Information et de la Communication, porté par l'Université Montpellier II et a décidé d'en assurer également la maîtrise d'ouvrage. Elle a facilité la rénovation de Saint Charles au bénéfice de l'université Paul Valéry en accélérant son financement. ************************************************************************ 20100924 L'inquiétude du recteur de l'académie de Montpellier 7L TV -- http://www.dailymotion.com/video/xey2rv_l-inquietude-du-recteur-de-l-academ_news ************************************************************************ 20100924 Université. Le plan Campus n'est pas encore acquis à Montpellier ! Midi Libre -- L'Etat prévoit de créer plusieurs sites universitaires de dimension internationale mais il y a des conditions « Un moment, il faut être capable de trouver un compromis au nom de l'intérêt du site universitaire de Montpellier. » Christian Philip, le recteur de l'académie de Montpellier, a décidé hier de prendre la parole, publiquement, pour que Montpellier ne laisse pas filer le pôle universitaire de dimension internationale qui doit lui revenir. L'Etat prévoit de créer en France une petite dizaine de pôles d'excellence, afin qu'ils puissent rivaliser avec les grandes universités étrangères comme Harvard ou Cambridge. C'est ainsi qu'en 2008, le gouvernement Fillon a annoncé le lancement du plan Campus, une vaste opération financée par la vente de 3 % du capital d'EDF. Soit la coquette somme de 5 milliards d'euros. Du rarement vu en matière d'investissement dans l'université. Montpellier s'est donc mis sur les rangs et son projet a été retenu. Mais ici, il y a une nuance. Car "retenu" ne veut pas dire "définitivement choisi". Comme les autres projets retenus, Montpellier doit désormais mettre son projet en place, en tenant compte des obligations et exigences qu'impose le plan Campus : tant en matière d'ambition pédagogique et scientifique, de rayonnement international qu'en matière de gouvernance. C'est sur ce dernier point que le bât blesse. Car, dans son programme, le site montpelliérain s'appuie, notamment, sur la fusion des trois actuelles universités. Mais rien n'avance en terme de gouvernance. « Si la fusion doit prendre plus de temps que prévu, il faudra dans ce cas rapidement mettre en place un Pôle de recherche et d'enseignement supérieur fort », insiste le recteur. Les PRES permettent aux universités de mettre leurs moyens et leurs activités en commun. Problème : l'actuel PRES montpelliérain, destiné à faire la transition avec l'université fusionnée, n'est porté… que par l'Etat : « A Montpellier, les universités n'ont mis aucun emploi à la disposition du PRES », assure ainsi le recteur. Alors, mauvaise volonté des universités montpelliéraines ? Non, répond Christian Philip qui invoque toutefois « des divergences de vue » entre elles. Mais cela irait apparemment loin : « Elles n'ont jamais été capables de désigner un directeur de projet (commun, NDRL). Aujourd'hui, d'ailleurs, on en a trois. » Rien de risible pour Christian Philip. « Si Montpellier n'est pas initiative d'excellence, le système universitaire montpelliérain en portera une lourde responsabilité », juge-t-il, avant de laisser jusqu'à Noël aux trois universités pour avancer sur la gouvernance. Bref, il y a urgence. Pierre BRUYNOOGHE ************************************************************************ 20100919 Montpellier. Université Midi Libre -- La fusion des trois universités montpelliéraines a dû mal à se concrétiser. Les résistances sur certains campus freinent la démarche. ************************************************************************ 20100914 A Montpellier, les premiers pas du projet Campus L'Indépendant - http://www.lindependant.com/articles/2010-09-14/a-montpellier-les-premiers-pas-du-projet-campus-247555.php -- Montpellier est le premier site universitaire à avoir signé la convention partenariale entre l'Etat et les collectivités dans le cadre du plan Campus. Cette initiative gouvernementale vise à faire émerger des pôles universitaires de niveau international. L'aide de l'Etat s'élève à 325 millions d'euros. Originalité : la Région, comme elle l'avait annoncé, met un euro pour chaque deux euros mis par l'Etat, soit la somme de 162,5 millions d'euros. Cette somme additionnelle ira évidemment aux projets cohérents avec la politique régionale après validation par un comité de pilotage. Après les lycées au cours du premier mandat de Georges Frêche, le Conseil régional a décidé de faire de l'économie de la connaissance sa priorité en misant sur le potentiel universitaire et sur la recherche, le Languedoc-Roussillon étant la cinquième région pour la recherche publique. Le plan Campus s'inscrit dans la mise en place du PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) de l'Université Montpellier Sud de France. Si la convention partenariale avec l'Etat pour l'Opération Campus de Montpellier a été la première à être signée en 2008, la fusion des trois universités de Montpellier (voir encadré) au sein du PRES n'est – hélas ! – toujours pas actée, et pas uniquement comme il est dit officiellement face "à l'inquiétude des personnels quant au devenir de leurs postes"! Les pesanteurs du monde universitaire sont difficiles à faire bouger... Premières consultations En attendant l'annonce officielle, le PRES a lancé un appel à propositions international pour l'Opération Campus visant à "une inscription urbaine de cet éco-campus du XXI e siècle intégrant exemplarité environnementale, intégration urbaine et vie de campus ", afin de faire du site, "une vitrine mondiale en la matière en faisant un lien entre l'aménagement urbain et le contenant du Campus". Ce qui veut dire par exemple que le fait que Montpellier accueille désormais de pôle de compétitivité "eau" à vocation mondiale, doit se retrouver dans le projet. Autre problématique : si les trois universités et de nombreux laboratoires de recherche se retrouvent dans un triangle de 840 hectares soit 1 / 8e du territoire de la ville, avec un habitant de la ville sur quatre qui est étudiant, le Campus n'a pas pour l'instant d'identification ! La question posée est simple : comment faire de la mixité sur ce site sans exclure d'y construire des logements autres que des résidences universitaires ? Pour Patrick Tondat, directeur général du PRES, délégué à l'Opération Campus, "on souhaite être exemplaire : plus question de bâtiment « climaticide », on veut bâtir un référentiel de bâtiment universitaire méditerranéen". Quatre à six groupements seront remis début octobre pour une décision prise avant la fin du même mois. Le chantier sous maîtrise d'ouvrage du PRES sera lancé en 2011 pour un démarrage du chantier à la mi 2012. Toutefois une maîtrise d'ouvrage déléguée sera accordée à la Région Languedoc-Roussillon, qui prend en charge la construction de la nouvelle Faculté de Médecine et le pôle Chimie Balard. Les principaux chantiers devraient être livrés cinq ans plus tard. A cette date, la ligne 4 du tramway traversera le Campus. Jacques Ramon ************************************************************************ 20100909 Un coeur pour le campus Sud de France La Gazette -- http://www.lirmm.fr/~gambette/PRES/20100909LaGazetteDeMontpellier.jpg ************************************************************************ 20100903 Montpellier. Campus - Accueil des étrangers Midi Libre -- ÉTUDES : Le Pres-Université Montpellier Sud de France organise ce week-end un Campus européen d'été Le Pres (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) Université Montpellier Sud de France, présidé par Dominique Deville de Périère, organise, du 3 au 18 septembre, un Campus européen d'été, dont la finalité est l'accueil des étudiants étrangers. « Ce campus européen d'été est articulé autour d'un programme innovant d'accueil personnalisé des étudiants internationaux et d'aide à l'intégration à la vie universitaire » , explique la présidente du Pres Montpellier. Elle insiste sur son originalité, qui « repose sur le fait qu'il associe des cours de français, un tutorat étudiant et des activités socioculturelles » . Environ 300 étudiants sont attendus. Ce chiffre correspondant au nombre d'étrangers qui ont choisi, cette année, l'une des trois universités montpelliéraines pour y poursuivre leurs études dans le cadre du programme Erasmus. Pacé sous le thème de "Vivre le campus de Montpellier", cette initiative vise, durant deux semaines, à faciliter l'intégration des étudiants étrangers nouvellement arrivés à travers « un tutorat d'intégration personnalisé sur chaque site universitaire, une aide à l'inscription administrative et pédagogique » . L'apprentissage de la langue française figure également au programme, tout comme la « civilisation du Sud » . Karim MAOUDJ ************************************************************************ 20100802 RÉACTION L'Unef s'oppose à la transformation des universités en "grand établissement" Midi Libre -- RÉACTION L'Unef s'oppose à la transformation des universités en "grand établissement" « Depuis plusieurs jours, le projet de fusion des universités montpelliéraines fait l'objet de déclarations publiques des présidents des trois universités : Montpellier I, II et III. L'Unef déplore que ces déclarations n'aient pas, au préalable, fait l'objet de discussions au sein des instances universitaires démocratiquement élues. Certains propos sont particulièrement inquiétants. Dans une interview, Danielle Hérin, présidente de Montpellier II, a ainsi émis le souhait de fusionner les trois universités par la création d'un "grand établissement". Il s'agit d'un statut dérogatoire qui permettrait à la future université unique de Montpellier de se soustraire à la réglementation nationale. La transformation ouvrirait des brèches permettant de sélectionner les élèves et de fixer librement les frais d'inscription. L'Unef s'oppose fermement à la création de ce "grand établissement", cette option serait ressentie par les étudiants montpelliérains comme une provocation et une remise en cause de leurs droits fondamentaux. Cette solution est en plus écartée par la plupart des autres partenaires de la fusion. L'Unef ne souhaite pas que les discussions concernant la fusion des universités continuent à se faire en excluant les étudiants. Alors que ceux-ci sont les premiers concernés par un projet qui modifiera leurs conditions d'études, les débats ne peuvent plus se faire en les écartant. L'Unef se battra pour que le projet se fasse dans l'objectif de démocratiser l'enseignement supérieur afin que la réussite des étudiants soit la priorité. Pour ces raisons, l'Unef Montpellier demandera à être reçue à la rentrée par les trois présidents d'universités et le recteur concernant la fusion. » ************************************************************************ 20100713 Les mises au point du préfet Baland La Gazette - http://www.lagazettedemontpellier.fr/actualite/Les-mises-au-point-du-prefet-Baland-864.html -- [...] CAMPUS : LE SECOND DÉFI EST ESSENTIEL L'objectif de la fusion entre les trois universités montpelliéraines, au 1er janvier 2012, vous semble-t-il être en mesure d'être atteint? J'y mets un point d'honneur, car si nous avons eu les 325 millions de crédits Campus, c'est en échange de cet engagement. Il y a un second défi, essentiel: le plan Campus c'est le contenant, les bâtiments, l'urbanisme. Reste le contenu : c'est le projet "Initiatives d'excellence", pour lequel le gouvernement affecte 19 des 35 milliards du grand emprunt, et ce sera très sélectif. Avec le recteur, nous incitons tous les acteurs, les facs, les laboratoires, à répondre à ces appels à projets. Le degré d'enclenchement du processus de rapprochement des trois universités sera un des critères de sélection pour être retenu dans le cadre d'"Initiative d'excellence"! Est-ce que j'ai été clair? [...] ************************************************************************ 20100708 Opération campus : l'université Montpellier-Sud de France se positionne sur le développement éco-responsable EducPros.fr - http://www.educpros.fr/detail-article/h/08c0ccbbcb/a/montpellier-luniversite-unique-au-point-mort.html -- Opération campus : l'université Montpellier-Sud de France se positionne sur le développement éco-responsable L'université Montpellier-Sud de France avance ses pions dans le cadre de l'Opération campus. Un appel à proposition international U&U (université et urbanisme) a été présenté fin juin 2010 par Patrick Tondat, son directeur général délégué. Au cœur de ce projet, les architectes devront prendre en compte le « développement éco-responsable et l'intégration urbaine. Nous voulons une image de marque internationale pour le campus de Montpellier. Nous voulons aussi que les marques de présence de l'université soient plus identifiables à travers la ville », révèle Patrick Tondat. Les candidatures devront être envoyées avant le 19 juillet 2010. Le lauréat sera désigné en octobre. Deux PPP pour Montpellier Deux PPP (partenariats public-privé) seront par ailleurs lancés en 2011 pour la réalisation d'un lieu de vie appelé Atrium et la réhabilitation d'un site existant. « L'Atrium se veut emblématique en termes de mutualisation des services. Nous souhaitons, par exemple, y installer une crèche à destination des personnels et des étudiants, et un learning center », détaille la présidente du PRES Dominique Deville de Perière, qui visitera prochainement les installations de l'université de Lausanne, pionnière en la matière. Les premiers travaux sont espérés mi-2012 « au plus tôt ». Les montants des deux partenariats public-privé, ainsi que leurs surfaces, n'ont pas été communiqués. Toutefois, ils ne concernent qu'une partie des 325 millions d'euros obtenus par Montpellier et son directeur général délégué souhaiterait « engager trois partenariats supplémentaires ». Une fusion des universités pour 2012 Concernant la fusion des trois universités (53 000 étudiants, 5 500 employés) attendue pour janvier 2012, et les dissensions inhérentes à ce type de projet, Dominique Deville de Perière rappelle qu'il s'agit d'une « question de modalité de gouvernance. Chacun défend ses intérêts et ses avantages. Il y a des inquiétudes de la part du personnel, notamment administratif. Les gens ont peur des suppressions de poste. Il existe des instances de dialogue, il faut prendre le temps de bien expliquer les choses. On ne peut pas aller plus vite. » La présidente du PRES souligne également que des négociations sont en cours avec les différents laboratoires de recherches (CNRS, INSERM, IRD…) pour une signature commune dans les publications scientifiques « d'ici à l'automne. » Un accord d'importance, car c'est notamment d'après ces publications que sont établis les classements internationaux. De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret ************************************************************************ 20100705 Les universités reçues avec mention Midi Libre -- Les trois universités montpelliéraines peuvent s'enorgueillir d'avoir été reçus avec mention très bien à l'examen de l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (Aeres). En effet, l'ensemble des équipes et des unités de recherche des trois établissements ont été passées au crible par les services de l'Aeres dont le verdict a comblé les trois présidents concernés. « Nous pouvons nous féliciter de ces résultats qui confirment le développement de l'excellence de la recherche à Montpellier » , appréciaient ainsi Philippe Auge, Danièle Héron et Anne Fraisse, qui président respectivement aux destinées de Montpellier I, I et I. On apprend ainsi que 72 % des structures de la première, appartenant aux domaines biologie-chimie santé et sciences humaines et sociales ont été classées A + ou A. « Une reconnaissance de l'excellence scientifique réalisée au sein de l'université Montpellier I » et « le résultat positif d'une stratégie mise en place par la nouvelle équipe de direction depuis un an, en terme de restructuration des unités et de l'attribution de moyens supplémentaires à la recherche » , s'auto-félicitaient les universitaires. Côté Montpellier 2, ils laissaient entendre que l'évaluation de l'Aeres conforte « l'image d'une faculté de recherche, présente dans les classements mondiaux parmi les tout premiers établissements d'enseignement supérieur français » , hors Paris. Et de savourer qu'au sein des quatre pôles de formation et de recherche, centre de son activité scientifique, « la quasi totalité (95 %) de nos laboratoires a été évaluée A ou A + » . Avant de noter que « près de la moitié de nos enseignants-chercheurs exercent leur activité dans des laboratoires ayant reçu la note globale A + » . Pour Montpellier I, on relèvera que le domaine lettres, arts et langues dans son ensemble « est désormais constitué d'équipes classées A + ou A » et que « les historiens, les historiens de l'art et les archéologues appartiennent également à des équipes classées A + ou A, ce qui nous fait renouer avec la grande tradition de la recherche historique et archéologique à Montpellier » . Bref, que du bonheur dans un contexte d'intense activité pour l'université montpelliéraine dans son ensemble. C'est en effet en ce moment même que se prépare le dossier de candidature pour que la ville soit retenue comme site d'excellence afin de bénéficier des mannes de l'État (via le grand emprunt) dans le cadre du programme baptisé Investissements d'avenir. C'est également actuellement que s'élabore la fusion des trois universités. Et c'est toujours ces temps-ci que le pôle de recherche et d'enseignement supérieur met les bouchées doubles pour placer les futurs grands chantiers immobiliers de l'opération Campus dans les meilleures conditions possibles. Là encore beaucoup de travail, pour lequel les présidents des trois structures espèrent qu'il soit lui aussi gratifié, une fois mené à son terme, des plus élogieux commentaires. Vincent COSTE ************************************************************************ 20100627 Appel à projets pour l'Université Montpellier Sud de France Urbanews.fr - http://www.urbanews.fr/appel-a-projets-pour-luniversite-montpellier-sud-de-france.html -- Dans le cadre de l'opération Campus de Montpellier, portée par le PRES Université Montpellier Sud de France créé par décret le 9 juin 2009, un appel à projets vient d'être lancé portant sur la définition d'un concept stratégique et opératoire pour l'aménagement de l'éco-campus du XXIe siècle, articulant exemplarité environnementale, intégration urbaine et vie de campus, afin de faire de l'Université de Montpellier une vitrine mondiale en la matière. Le nom donné à cet appel à propositions reprend tous ces aspects : « U & U » Université et Urbanisme à Montpellier Sud de France, Développement Eco-responsable, Intégration Urbaine et Projet de Vie Campus : Vers une image de marque internationale du Campus de Montpellier. Son objectif est d'attribuer ensuite un marché d'études et d'assistance à maîtrise d'ouvrage pour formaliser les grands axes de stratégie de l'Opération CAMPUS dans le cadre d'un futur Schéma Directeur d'Aménagement et de Développement Durable. Les candidatures souhaitées intégreront des équipes pluridisciplinaires dans les champs de compétences suivants : Champ 1 : urbanisme durable et aménagement de grands sites, paysage et espaces publics, urbanisme des mobilités, programmation et conditions de la mixité urbaine. Champ 2 : conseil, expertise et assistance à maîtrise d'ouvrage en stratégie urbaine et marketing territorial, appliqués aux programmes de Recherche universitaire et de Développement des grands établissements publics et privés. La connaissance du milieu de l'enseignement supérieur et de la recherche à l'international, et de ses évolutions actuelles dans le cadre de la nouvelle économie de la connaissance, est fortement souhaitée. Champ 3 : stratégies environnementales appliquées aux territoires et à l'aménagement (climatologie, biodiversité, gestion globale des ressources et politiques énergétiques, hydrologie et gestion de l'eau). La connaissance du milieu méditerranéen, de ses enjeux environnementaux, démographiques et énergétiques est fortement souhaitée. Les candidatures sont attendues pour le 19 juillet à 16h. 4 à 6 candidats seront ensuite retenus pour nous transmettre une offre début octobre. ************************************************************************ 20100622 Opération Campus à Montpellier 7L TV -- http://www.dailymotion.com/video/xds3re_operation-campus-a-montpellier_news ************************************************************************ 20100622 Le PRES de Montpellier se met en scène via une Web TV EducPros.fr - http://www.educpros.fr/detail-article/h/0f45a68ea1/a/le-pres-de-montpellier-se-met-en-scene-via-une-web-tv.html -- Le pôle régional d'enseignement supérieur Montpellier-Sud de France a récemment mis en ligne un site Internet doté d'une télévision baptisée PRES'TV. Ce site diffuse chaque semaine deux ou trois nouveaux reportages. « Par ces diffusions, nous visons la communauté universitaire au sens large », explique le responsable communication, Christophe Dumazer, ancien journaliste de M6. À ce jour, le site compte une cinquantaine de vidéos. Divisé en trois rubriques (missions du PRES, vie universitaire, Opération campus), le site se veut un miroir de la vie universitaire montpelliéraine, forte de 53.000 étudiants et de 5.500 employés. « Il s'agit pour nous de valoriser l'offre de formation et de présenter à chacune des composantes le travail de l'autre car les universités de Montpellier doivent fusionner en 2012. Nous nous attachons également à diffuser beaucoup de reportages ayant trait à la diffusion de la culture scientifique et technique », précise Christophe Dumazer. PRES'TV emploie quatre personnes, dont trois à temps partiel. Le PRES Montpellier-Sud de France ne disposant pas cette année de budget propre, la Web TV héraultaise travaille sur des « reliquats de subventions ». La rédaction travaille par ailleurs à une version anglaise, dans un premier temps, et espagnole, dans un second temps, des reportages. « Nous prévoyons le sous-titrage en anglais de nos reportages dès cet automne. » De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret ************************************************************************ 20100621 Patrick Tondat : « Le campus unique doit être un quartier de la ville » Midi Libre -- Le directeur général délégué au plan Campus est la cheville ouvrière d'un projet de réhabilitation du patrimoine immobilier universitaire de la ville - Qu'est-ce qui vous a attiré dans le plan Campus montpelliérain ? Il y a là un nouveau défi, une nouvelle ambition : remplacer du vieux par du neuf, reprendre en profondeur, en matière de bâti et de vie étudiante, tout ce qui a été mis en place dans les années 1960 et 1970. Et puis, une université qui se partage entre ville ancienne et campagne, pour Agropolis, c'est très intéressant d'un point de vue urbain. - Comment envisagez-vous cette opération ? Il y a deux visions possibles. L'une anatomique : l'université Montpellier I (UM I) et l'Institut de botanique en formeraient la tête de campus, l'UM II, l'UM III et le pôle chimie Balard figureraient le coeur, l'épine dorsale se trouvant route de Ganges, où l'on pourrait décliner médecine, pharmacie, hôpitaux. On peut voir aussi les choses en scindant administratif, enseignement et recherche, pour les placer là où se trouvent la tête, le coeur et l'épine dorsale que je viens d'évoquer. - Vous êtes en poste depuis janvier. Les choses avancent comme vous le souhaitez ? Nous avons sécurisé tout ce qui est relatif à notre budget, l'ingénierie du projet. Et puis, l'équipe projet est en place. Nous serons dix, répartis entre maîtrise d'ouvrage immobilière, avec à sa tête un directeur de projet qui vient du CNRS, et maîtrise d'ouvrage urbaine. - Quel est le calendrier établi ? Depuis le 1 er juin, nous sommes en mesure de lancer les études. L'appel à projet international est paru dans le moniteur du BTP du 18 juin, un plan universitaire et immobilier va être engagé pour établir une chronologie des opérations immobilières. Vont également être lancées trois études thématiques sur le développement durable, le campus numérique et la vie étudiante. Sur le développement durable, nous serons particulièrement exigeants puisque nous nous engageons sur le long terme. Halte aux bâtiments climaticides ! - Pour l'appel d'offres, quelle est la date limite pour les éventuels porteurs de projets ? Le 15 octobre. On attend quatre à six dossiers, un jury tranchera, composé de personnalités de l'université, des collectivités locales, du rectorat. Il sera présidé par une personnalité extérieure, qui n'a pas encore été choisie. - Qui répond à un appel d'offres de ce type ? Il s'agira de groupements de paysagistes, urbanistes et sociologues. Pourraient s'y greffer des laboratoires, pour apporter une dimension scientifique. - Quelle date pour la décision ? Fin octobre. Puis on entrera dans une dernière phase de négociations avec la Ville. Mais on va déjà réaliser des opérations en partenariat public-privé (PPP). Sur le site universitaire de Triolet, par exemple, pas la cité U mais les locaux universitaires. D'autres opérations en PPP pourraient-elles démarrer ? Oui, l'Atrium. Cela concerne le déplacement de la bibliothèque de l'UM III dans de nouveaux bâtiments, avec l'installation de services pour les étudiants : guichet unique pour les universités, cafétéria, librairie, une crèche pourquoi pas, des salles où ils pourraient travailler en convivialité avec accès aux nouvelles technologies. - Quelles échéances pour cette première réalisation ? Et où est-elle envisagée ? Les PPP seront lancés en 2011. Pour l'Atrium, les premiers coups de pioche seront donnés fin 2012. En 2017- 2018, on devrait avoir fait le plus gros des chantiers. Ça correspondra à la date de livraison de la ligne 4 du tram. La localisation de l'Atrium n'est pas définitivement arrêtée mais elle doit être emblématique de la fusion des universités donc à l'interface de l'UM II et l'UM III, en coeur de campus, sur la route de Mende. Avec ce bâtiment, on pourra montrer que l'on a cassé les barrières. - C'est l'idée du campus unique. Oui mais pas un ghetto pour étudiants. On ouvre les murs mais il faut de la vie, des logements - mais pas qu'universitaires -, des commerces, des services, le tramway, etc. Le campus unique doit être un quartier de la ville. - D'autres projets sont-ils aussi avancés que celui de l'Atrium ? Le pôle de chimie Balard et la fac de médecine seront livrés en 2013 et 2014. Là, nous sommes sur du neuf, avec le déplacement de l'école de chimie sur le pôle Balard, entre l'UM II et le CNRS, là où se trouve aujourd'hui l'Établissement français du sang. C'est financé sur la part Région du plan Campus (l'État apporte 325 M€, la Région 162,5 M€, la Ville 58 M€ pour la voirie). Ensuite, nous ouvrirons une deuxième tranche de chantiers financés en PPP, avec la réhabilitation de bâtiments de l'UM II, de la fac de pharmacie, de l'Institut de botanique et de biologie. Recueilli par Vincent COSTE Le plan Campus doit permettre l'émergence de pôles universitaires de niveau international. Il permettra essentiellement de financer, pour chaque site, une vaste opération immobilière, de réhabilitation ou de constructions de bâtiments. ************************************************************************ 20100621 WEB TELEVISION : PRES'TV Direct Montpellier Plus -- Dès la constitution du service communication du PRES Université Montpellier Sud de France, sa présidente, Dominique Deville de Périère, a souhaité doter le site Internet d'une web-télévision. « J'ai proposé à la présidente de créer une web télé au service des deux missions du PRES, à savoir la mise en place du plan Campus et la fusion des universités, explique Christophe Dumazer, le chef d'édition de PRES'TV. Et c'est surtout en vue de cette fusion que la création d'une web télé me semblait judicieuse. Car d'après moi cela peut-être un outil interuniversitaire très efficace. Nous choisissons d'ailleurs des sujets qui sont axés sur cet aspect ». Baptisée PRES'TV, elle est animée par une équipe de journalistes professionnels (Christophe Dumazer et Gilles Rouffineau), d'un technicien vidéo (David Malagrida) et d'une assistante de production (Justine Landais). Chaque semaine, ce sont deux à trois nouveaux reportages qui illustrent et mettent en valeur les missions du PRES UMSF « mais aussi des productions propres à chaque université » tient à préciser Christophe Dumazer. Les reportages sont répartis en trois rubriques : les missions du PRES UMSF, la vie universitaire et l'opération campus. Alors n'hésitez pas à aller visionner les vidéos disponibles sur le site pour mieux comprendre les mutations qui attendent d'ici peu la vie universitaire montpelliéraine. Fanny Bessière www.pres-univ-montp.fr ************************************************************************ 20100621 CALES-LR Direct Montpellier Plus -- Le pôle de recherche et d'enseignement supérieur Université Montpellier Sud de France, en partenariat avec les 5 universités régionales et la Région, a mis en ligne Cales-LR, un portail recensant l'offre de formations universitaires en région. Il est destiné aux lycéens, aux étudiants et aux étudiants étrangers pour leur permettre de bien choisir leur formation. Et il est mis à jour en temps réel. www.formation-lr.fr ************************************************************************ 20100616 L'opération campus en marche... vers l'excellence Midi Libre -- PROJET : L'opération campus prend forme pendant que la fusion des universités se dessine Il y a tout juste un an, le Pôle de recherche et de l'enseignement supérieur (Pres) Montpellier Sud de France, était créé par décret. L'occasion pour sa présidente, Dominique Deville de Périère, de rappeler, hier, à l'occasion d'une conférence de presse, les ambitions affichées du nouvel établissement public de coopération scientifique : « Montpellier doit devenir une ville étudiante attractive. Au plan national comme international. » Le ton est donné. Mais la fin justifie les moyens. Financiers surtout. Alors pas question de cracher sur les 325 millions d'euros promis par la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Précresse, censés aider la mise en place de l'opération campus (Montpellier fait partie des dix dossiers retenus par le ministère). Pas plus que sur les dotations des collectivités territoriales qui soutiennent activement ce projet qui, à travers « la rénovation de l'immobilier universitaire, vise l'excellence scientifique ». Mais avant de percevoir les aides publiques, le Pres doit réussir certaines figures de style imposées... par la ministre. Notamment la fusion des trois universités montpelliéraines. Confiante, Dominique Deville de Périère reconnaît tout de même quelques difficultés qui ont ralenti le processus. En cause, « l'inquiétude des personnels quant au devenir de leur poste. À tort, la mutualisation est synonyme de suppression d'emplois. Nous réfléchissons également aux modalités de la fusion ». Mais le projet piloté par le Pres avance à grands pas. Patrick Tondat, nommé directeur général de l'opération campus en janvier dernier, estime « à fin 2012 , le début des travaux de réhabilitation et de construction liés à l'opération ». Mais il s'agit de construire avec raison. De véhiculer l'image « d'un campus éco-responsable qui s'inscrit dans la lignée du Grenelle de l'environnement. Il y a une nécessité d'en finir avec les bâtiments climaticides », poursuit le directeur de l'opération. Dans le viseur, entre autres, « la cité U de Triolet, qui souffre de l'absence de toute urbanisation ». Les étudiants devront donc patienter pour découvrir leur nouveau campus à l'allure anglo-saxonne. Jérôme CHAPEAU ************************************************************************ 20100602 Le PRES sur le net Direct Montpellier Plus -- http://www.lirmm.fr/~gambette/PRES/20100602MontpellierPlusSiteWebPres.jpg ************************************************************************ 20100528 Montpellier. Demain, le tram et les pistes cyclables Midi Libre -- Elle est longue, très longue, comme une ligne de vie. Emprunter la route de Mende, c'est traverser le destin de quelques Montpelliérains qui ont peut-être commencé leur apprentissage au lycée Agropolis, ou, à son extrémité, tenté les bancs de la fac. Sciences ou lettres, toujours le même dilemme ! Peut-être même ont-ils rencontré leur dulcinée dans ces 9 m 2 étudiants qui, ici, se louent à grand coup d'annonces, d'agences immobilières ou de particulier à particulier. Et puis, peut-être ont-ils encore commencé une carrière, chercheur, forcément. Cette route est au carrefour de la recherche avec le CNRS, Agropolis, le Cirad, l'IAMM... Recherche de son destin, aux dires de ses milliers d'étudiants. La route de Mende est une échelle de l'évolution dont on peut même trouver à l'autre bout la maison de retraite protestante... C'est tout l'avantage des grandes artères. Celle-ci n'a pas d'âge. Le clos des Graves, qui protégera bientôt 89 logements, marque une cassure sur une voie qui a très peu évolué ; qui se finit en bordures de hautes herbes en direction de Montferrier. Cela ne va pas durer. Comme une cure de jouvence, la route de Mende sera un axe majeur du plan campus. Trottoirs élargis, pistes cyclables, ligne 4 du tramway qui roulera en son milieu, avec une liaison entre les deux universités, par le piétonnier. « L'idée est de créer une voie apaisée, d'enlever les murs et les grillages des deux facultés pour que le paysage se lie, explique Philippe Saurel. Le but est de renforcer la perméabilité et la transversalité des espaces publics pour faciliter les pratiques. D'avoir un campus ancré au coeur de la ville, d'aménager un espace central bipolaire s'appuyant sur les places Bataillon et Voie Domitienne. » Un projet urbanistique indissociable du projet scientifique et pédagogique de l'université Montpellier Sud de France, la mise en place d'une gouvernance unique acceptée par les universitaires, qui devraient se décider d'ici janvier 2011. ************************************************************************ 20100527 - Sauvons l'université ! Le Point, Supplément Spécial Montpellier - http://www.lepoint.fr/villes/sauvons-l-universite-27-05-2010-1204055_27.php -- Ménage. Montpellier va bénéficier des millions de l'opération Campus. Objectif : rénover une université qui en a bien besoin http://www.lirmm.fr/~gambette/PRES/20100527LePoint1.jpg http://www.lirmm.fr/~gambette/PRES/20100527LePoint2.jpg Jérôme Cordelier La battante Danièle Hérin est sous pression. C'est peu dire que les bâtiments de l'université qu'elle préside, Montpellier-2 (15 500 étudiants répartis sur trois sites), qui datent des années 60-70, souffrent de vétusté. Depuis des lustres, Danièle Hérin et son équipe parent au plus pressé. 20 % du budget annuel de Montpellier-2 - soit 10 millions d'euros - va à la réhabilitation et la mise en sécurité de ces édifices. Avec un certain succès : il y a dix ans, vingt-trois bâtiments avaient reçu un avis défavorable d'exploitation, il n'en reste qu'un seul... Mais impossible de crier victoire - au contraire." On n'a pu que remettre ces bâtiments aux normes de sécurité, souligne Danièle Hérin.Certains de nos bâtiments restent dans un état lamentable, on a tellement honte de certains de nos laboratoires de recherche que l'on n'ose pas y recevoir. On ne peut pas continuer comme cela à faire du rafistolage... " Emblème malheureux de cette désolation : l'Institut botanique, situé près du centre historique." Normalement, dit Danièle Hérin,on n'a pas le droit de l'ouvrir en l'état actuel : la commission de sécurité a exprimé un avis défavorable. Le bâtiment est trop dangereux. On est en train de prendre sur nos fonds propres pour en assurer la mise en sécurité. " Autant dire que la présidente de Montpellier-2 a accueilli comme un cadeau du ciel les millions d'euros du plan Campus, lancé en janvier 2008 par la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse. Une aubaine de 115 millions d'euros - somme à laquelle il faut ajouter 33 millions d'euros destinés au pôle chimie, placé sous la responsabilité de Montpellier-2 - qui vont permettre de restructurer des surfaces, de réhabiliter des bâtiments et d'en construire de nouveaux. Sur le site Triolet, le plus important, trois bâtiments ou groupes de bâtiments sont concernés. A Saint-Priest, l'argent contribuera à des projets scientifiques high-tech, développés en partenariat avec le Centre national d'informatique. L'opération Campus portera sur trois bâtiments, dont l'un de trois étages représentant au total 15 000 mètres carrés. Amphis, labos mais aussi logements, restaurants... Ces millions ne seront pas superflus pour rénover de fond en comble une université montpelliéraine qui en a bien besoin." On va pouvoir réaliser d'ici à 2015 ce que nous n'aurions pu accomplir qu'en 2027, se réjouit Danièle Hérin.Et encore, nous n'étions pas certains que les financements réguliers qui nous sont alloués se poursuivent sur le rythme actuel. " = Pionnière Quand elle a entendu parler de l'opération Campus, en 2008, Dominique Deville de Perrière, à l'époque présidente de Montpellier-1, a sauté sur l'occasion. Elle préside aujourd'hui - depuis le sinistre Institut botanique... - le PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur), qui a pour mission d'organiser la fusion des trois universités montpelliéraines (ainsi que de SupAgro) au 1er janvier 2012 et de piloter l'opération Campus. Elue dans les six premiers projets sélectionnés par l'Etat, Montpellier fait figure de pionnière." Il était logique que nous démarrions tôt, lance Dominique Deville de Perrière.Notre université date de... 1289. Aujourd'hui, un Montpelliérain sur quatre est étudiant. " Objectif premier : le regroupement." Nous nous sommes aperçus que plusieurs disciplines étaient dispersées sur plusieurs sites, note Dominique Deville de Perrière.En même temps, on a tendance à croire que les universités sont éclatées, alors qu'en fait l'ensemble des établissements de formation et de recherche montpellérains tient dans un mouchoir de poche. Les campus de Montpellier-1 et Montpellier-2 ne sont séparés que par la route de Mende. D'où notre slogan de "Campus dans la ville". = Ultramoderne Sur 600 000 mètres carrés de locaux que comptent les trois universités de Montpellier, la moitié est touchée par le plan Campus. C'est dire l'envergure de l'opération. Au sein de l'université Montpellier-1, il s'agit de relocaliser toute la médecine de l'Ecusson au CHU et de réhabiliter aussi la faculté de médecine. Anne Fraïsse, présidente de Montpellier-3-Paul-Valéry, en a profité pour greffer sur l'opération Campus un projet de construction d'une bibliothèque ultramoderne de 13 000 mètres carrés baptisée l'Atrium, qui prendra place à l'entrée de son université." La bibliothèque actuelle, explique la présidente,est installée au milieu de notre site, elle est devenue tellement petite et contraire aux normes de stockage qu'on a dû créer une annexe. L'Atrium, en proue de notre site, comprendra, outre la bibliothèque, les bureaux d'accueil et d'information des étudiants, un studio numérique, une cafétéria, sur le principe du Learning Center de Lausanne. " Mais le chantier vise plus loin encore. L'ensemble du site pris en considération - de l'Ecusson jusqu'à Montferrier, dans le nord-ouest de la ville - représente tout de même 840 hectares." On a la possibilité de réaliser là un bout de ville ", lâche Patrick Tondat. Ancien DG adjoint de l'Epad - qui gère le quartier de la Défense à Paris -, cet ingénieur des Ponts a été recruté par Dominique Deville de Perrière pour cornaquer l'opération Campus du point de vue de l'urbanisme. Et l'homme ne manque pas d'ambitions." On ne va pas se borner à rénover des bâtiments, glisse-t-il.Il faut avoir une logique de site. Les campus sont des opérations d'aménagement urbain. Il nous faut donner une lisibilité et une visibilité à ce projet. Je vais lancer un appel à projets internationaux auprès d'urbanistes et de sociologues sur le concept urbain. " Le projet démarre tout juste, et il devrait se dérouler sur dix ans, par phases successives. Mode opératoire : le partenariat public-privé (PPP). " L'Etat versera un loyer à un groupement privé qui devra construire et entretenir pendant trente ans les bâtiments ", explique Patrick Tondat. Le nombre de contrats et le calendrier exact seront arrêtés à la fin de cette année. Cette manne a été enrichie par l'apport des collectivités, qui dès le début se sont mobilisées (lire encadré)." L'université fait partie de notre génétique, souligne la maire, Hélène Mandroux.Il ne faut jamais oublier que par le passé notre ville a survécu grâce à sa faculté de médecine... " = QUI PAIE QUOI ? L'Etat a prévu de débloquer 325 millions d'euros pour l'université de Montpellier - au total, pour tous les projets en France, le plan Campus représente 5 milliards d'euros sur dix ans, somme issue de la vente d'une partie des actions EDF. Mais les collectivités ne sont pas en reste. La région Languedoc-Roussillon a tout de suite annoncé qu'elle verserait 50 centimes d'euro chaque fois que l'Etat mettrait 1 euro -, ce qui fait 160 millions d'euros en plus. La ville investit 50 millions d'euros pour les aménagements urbains liés à l'opération Campus." On reconfigure l'espace public, on revoit la voirie et on achète du foncier pour une meilleure intégration des équipements proches ", indique l'adjoint à l'urbanisme, Philippe Saurel. L'agglomération de Montpellier finance une 4e ligne de tramway et la médiathèque Léon-Tolstoï ************************************************************************ 20100407 Montpellier. Campus « Il faut la fusion des trois universités pour 2012 » Midi Libre -- PROJETS : Philippe Augé est président de l'université de Montpellier 1 A quelques jours du premier anniversaire de sa p rise de fonction (13 avril), Philippe Augé, président de l'Université de Montpellier I (UMI) apprécie le chemin parcouru. Satisfait d'avoir pu reprendre « une université qui allait bien, pas secouée par des mouvements sociaux brutaux, sans grosse difficulté financière même si nous ne sommes pas riches » , il voit 2009 comme une année forcément à part « puisque c'est en 2009 que nous sommes devenus autonomes. Et c'est cette année que nous expérimenterons vraiment nos compétences élargies » . Souhaitant que l'université qu'il préside soit « pilote en matière de gestion des ressources humaines » , il a ainsi multiplié les initiatives : intéressement public à projet concernant tous les agents ; valorisation des rémunérations pour enseignants s'investissant massivement dans des activités para-pédagogiques ; refonte du système de primes ; travail sur de nouveaux redéploiements de personnels. Mais Philippe Augé se tourne aussi vers d'autres objectifs, décisifs pour l'avenir de l'université montpelliéraine dans son ensemble. Avec, pour commencer, l'opération campus, pour laquelle il s'avoue « confiant puisque, dès l'an prochain, vont démarrer les premières réalisations sur la faculté de médecine (lire aussi ci-contre, NDLR) . Campus est sur la bonne voie et l'équipe projets a trouvé quelqu'un à sa tête (Patrick Tondat, directeur général délégué au plan campus, NDLR) . Mais d'autres enjeux capitaux se profilent déjà. » Et d'évoquer la fusion des trois universités et la candidature de Montpellier au titre des campus d'excellence, que le Grand emprunt permettra de financer : « Il n'y en aura que sept ou huit en France, et là, on financera la matière grise, pas seulement l'immobilier comme avec l'opération campus. » Dans cette perspective, un projet est en cours d'élaboration (pour être présenté cet été), autour de « l'homme dans un environnement en mutation » , précise Philippe Augé. Il permettra d'associer les équipes montpelliéraines en bio-santé, bio-diversité, environnement, eau, chimie, agronomie, médicaments, etc. Un projet qu'il dit « fédérateur » mais aussi inextricablement lié à la fusion des trois universités : « Le 1 er janvier 2012 me semble une date-butoir réaliste. Pour y parvenir, une société prestataire pourrait nous aider. J'ai proposé l'idée aux deux autres présidentes et à Dominique Deville de Périère, qui préside le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur, et je n'ai pas rencontré d'opposition. ». Et d'asséner, formel : « La fusion, c'est capital. Si nous n'y parvenons pas, ce n'est même pas la peine de candidater pour le campus d'excellence ! » Vincent COSTE ************************************************************************ 20100401 Campus de vie TipTop -- http://www.contact.asso.fr/presse/20100401-TipTop-Representation_PRES1.jpg http://www.contact.asso.fr/presse/20100401-TipTop-Representation_PRES2.jpg http://www.contact.asso.fr/presse/20100401-TipTop-Representation_PRES3.jpg http://www.contact.asso.fr/presse/20100401-TipTop-Representation_PRES4.jpg ************************************************************************ 20100125 Montpellier I face à ses nouveaux défis Midi Libre -- UMI : Opération Campus et campus d'excellence en ligne de mire Philippe Augé s'est lancé la semaine dernière, pour la première fois en tant que président de l'université de Montpellier I, dans le rituel de la cérémonie de voeux, depuis le grand amphi de la faculté de droit. Après avoir assuré qu'il avait trouvé à son arrivée « une université Montpellier I laissée par la présidente Deville de Périère en parfait état de marche, stable sur le plan administratif et saine sur le plan financier » , il tirait le bilan d'une année 2009 d'importance puisqu'elle restera celle « du passage aux responsabilités et compétences élargies » , avec le basculement en autonomie. Et à cela, encore faut-il ajouter la création du pôle de recherche et d'enseignement scientifique qui va piloter l'Opération Campus, dont la convention partenariale de site a été signée en décembre, une première en France. Bref, après une année 2009 aussi riche, « que peut-on espérer pour 2010 ? » , interrogeait Philippe Augé. Avant d'énumérer « les défis que nous devons continuer à relever et les nouveaux défis qui se présentent à nous » . « Je souhaite que nous insufflions de nouveaux moyens pour la recherche » , commençait-il par souligner, affirmant dans la foulée que « de nouvelles actions en faveur de la formation et de la vie étudiante » seraient également développées lors des douze mois à venir. Année pendant laquelle devra s'initier « une réelle réflexion sur notre politique immobilière » , car « nous ne pouvons plus financer des travaux, des réhabilitations, des rénovations sans une réelle vision politique » , assénait-il. Un sujet sur lequel l'Opération Campus devrait d'ailleurs apporter quelques premiers éléments de réponse. Enfin, il ciblait quatre enjeux majeurs pour les mois à venir : élaboration du prochain contrat quadriennal, avancement du projet Campus, avancement du dispositif de fusion des trois universités et réponse à apporter au Grand Emprunt dont l'enseignement supérieur et la recherche sont les priorités. Car selon Philippe Augé, comment le site montpelliérain, « qui a fait partie de la vague 1 des projets retenus au titre de l'opération Campus, ne déposerait pas de dossier au titre des campus d'excellence, ces sept à huit sites qui recevront une dotation de plus de sept milliards d'euros ? » V. C. ************************************************************************ 20100122 PRES Université Montpellier Sud de France : Patrick Tondat nommé directeur général en charge du plan campus AEF ? -- Patrick Tondat, 41 ans, est nommé directeur général en charge du plan campus au sein du PRES UMSF (Université Montpellier Sud de France) et devient l'adjoint de Dominique Deville de Périère, présidente du PRES, au sein de l'équipe de direction. De 2006 à 2009, Patrick Tondat était directeur général adjoint et directeur des opérations de l'Epad (établissement public pour l'aménagement de la Défense, Hauts-de-Seine). Il y était auparavant directeur de l'aménagement (de 2004 à 2006). Il est diplômé des Ponts et chaussées, promotion 1992. Le projet campus montpelliérain est doté d'un budget de 325 millions d'euros (AEF n°114563). Patrick Tondat est chargé d'assurer le pilotage et le suivi du projet. Il conseille la direction du PRES sur l'ensemble des impacts et conséquences des solutions à mettre en œuvre et élabore des propositions de solutions relevant de son expertise. Il assure également le pilotage de la communication, en lien permanent avec la présidente du PRES et participe aux réflexions sur le positionnement international de l'UMSF en termes d'image et de vie étudiante. Chargé en outre de la direction opérationnelle des projets, Patrick Tondat assure la « responsabilité des processus de sélection, conduite et validation des missions d'expertise et des études », avec l'assistance des moyens internes et des prestataires de service externes, notamment dans le cadre des procédures propres aux PPP. A ce titre, il est chargé de l'intégration de la promotion Ferdinand de Lesseps à l'Ecole des partenariats public-privé. Le directeur général en charge du plan campus coordonne les études urbaines et de mobilité, en lien avec la ville de Montpellier, l'agglomération et le conseil général de l'Hérault. Il valide des opérations déléguées au conseil régional Languedoc-Roussillon, ou à tout autre maître d'ouvrage délégué. Enfin, Patrick Tondat participe aux ateliers et réflexions portées par le MESR (enjeux architecturaux, montages financiers etc.). Il est également auditeur du Cycle supérieur du développement durable mis en place par le Ministère de l'Ecologie pour sa haute fonction publique. ************************************************************************ 20100103 Plan Campus : l'argent commence à arriver La Gazette - http://www.lagazettedemontpellier.fr/actualite/Plan-Campus-:-l-argent-commence-a-arriver-704-flash.html -- Les premiers crédits d'État sont débloqués pour le pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) de l'université Montpellier Sud-de-France. C'est la conséquence de la signature de la 'convention d'ingénierie nécessaire au lancement définitif de l'opération Campus. Un signal fort "qui montre que le projet avance car nous sommes les premiers en France à avoir bouclé ce challenge" se félicite Dominique Deville de Périère, présidente du PRES. Une signature toutefois sous réserve de l'approbation des quatre porteurs du projet campus : les trois universités de Montpellier et SupAgro. ************************************************************************ 20091208 L'Opération Campus tient sa présidente Midi Libre -- Grands sourires pour une belle unanimité. C'est peu dire qu'hier, à l' Institut botanique de Montpellier, la bonne humeur régnait à l'heure d'annoncer que le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur de l'Université Montpellier Sud de France venait de se doter d'une présidente. Soit Dominique Deville de Périère, ex-présidente de Montpellier I, seule candidate et déjà choisie en juin dernier pour mettre en place cette organisation. Elle la présidera donc pour une durée de deux ans non renouvelable pendant lesquels elle devra mener deux missions principales : réaliser la fusion des trois universités de Montpellier au 1 er janvier 2012 et assurer la gouvernance de l'Opération Campus. Une opération qui vise, à Montpellier et dans les autres villes sélectionnées par le gouvernement, à rénover les campus existants, grâce à un investissement majeur pour, selon l'objectif officiel, « créer de véritables lieux de vie, fédérer les grands campus de demain et accroître leur visibilité internationale » . Mais au-delà de l'élection de la présidente (28 voix pour, cinq blancs, deux nuls), c'est la promesse de signature de la convention partenariale du site, jeudi, qui ravissait les soutiens du projet Campus, qu'il s'agisse du recteur Christian Philip, des présidentes d'université, du maire Hélène Mandroux ou d'Anne Yvonne Le Dain qui représentait la Région. Car il s'agit « de la seule convention parmi les sites campus retenus à être signée en France en 2009 » . Et chacun d'y aller de son petit couplet signifiant que « finalement, à Montpellier, on n'était pas si en retard ». Bref, tous nuages chassés, le rappel des dotations respectives de l'État (325 millions d'euros) et de la Région (162 millions d'euros) était apprécié. Et l'inconnue relative au financement de la ligne 4 de tramway qui desservira les campus installés au nord de Montpellier (Georges Frêche a assuré que rien des 162 millions d'euros de la dotation régionale n'y serait consacré) amusait hier la galerie. Derniers sourires avant de passer aux choses sérieuses, car comme l'a répété hier Dominique Deville de Périère, « le plus dur commence » . Vincent COSTE ************************************************************************ 20090629 Dominique Deville de Perrière en charge du PRES Club des 500 http://www.clubdes500.com/tag/dominique-deville-de-periere/ -- Posté par Denys Bedarride dans Actualité, Formation/Education le 29 juin 2009 Le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur va pouvoir se mettre en place. C'est officiel depuis le 5 juin. Les présidents des trois universités rappellent qu'une dotation en capital de 325 millions d'euros serait versée au PRES dans le cadre du projet Campus, et que s'ajoutent à cette somme 3 millions d'euros, dans le cadre du plan de relance, afin de financer les premières études et 2 millions d'euros pour assurer le fonctionnement du PRES. Ils précisent que les statuts du PRES prévoient la mise en place du Conseil d'Administration dans les quatre mois qui suivent la publication au journal officiel. Ce conseil sera notamment chargé d'élire le Président du Pôle. Les Présidents des trois universités se sont réunis afin de désigner, d'un commun accord, une personne chargée, au cours de ces quatre mois, de mettre en place la future organisation administrative du PRES. Ils ont convenu de désigner Dominique Deville de Périère pour exercer cette fonction, l'ancienne présidente de Montpellier 1. Les Présidents des trois universités indiquent par ailleurs qu'une équipe projet, chargée notamment de la mise en œuvre du projet campus est en cours de constitution et ils ont souligné que le succès du projet Montpelliérain est dû en grande partie au soutien des collectivités territoriales (Conseil régional, Conseil général, Agglomération de Montpellier, Ville de Montpellier), des élus, de l'ensemble des organismes de recherche, des entreprises et des représentants et services de l'Etat en région. Comme quoi l'Union fait bien la force. ************************************************************************ 20090527 Opération Campus : 325 millions d'euros pour le projet montpelliérain EducPros.fr - http://www.educpros.fr/universites/etablissements/detail-article/h/3d99ed7a19/a/operation-campus-325-millions-deuros-pour-le-projet-montpellierain.html -- Retenu parmi les six premiers dossiers de l'Opération Campus lancée par le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche pour « un nouveau modèle d'université », le projet des trois universités montpelliéraines -auquel est associée l'école supérieure d'agronomie Sup'Agro- sera doté de « 325 millions d'euros ». La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, l'a annoncée en avant première dans une interview donnée mercredi 27 mai 2009 au quotidien régional Midi Libre, avant de le confirmer lors d'une conférence de presse le même jour. De son côté, la région Languedoc-Roussillon a renouvelé mardi 26, son intention d'abonder cette dotation de 50 centimes pour chaque euro donné par l'Etat, soit un apport de 162,5 millions d'€. Un des tout premiers sites mondiaux d'agronomie Selon Valérie Pécresse, « L'opération campus de Montpellier va permettre de financer à Montpellier un projet scientifique et pluridisciplinaire, qui repose sur six pôles d'excellence dont un site agronomie et environnement en collaboration avec Sup'Agro, qui devrait faire du campus de Montpellier l'un des tout premiers sites mondiaux d'agronomie. Il y aura aussi un pôle biologie santé avec trois axes (cancérologie, infectiologie et neurosciences), et un pôle dédié à la chimie. Et avec la réunion des trois universités, Montpellier deviendra le troisième centre français dans le domaine de la chimie en faveur du développement durable. » Les 325 millions d'€, une dotation en capital, devraient rapporter 13 millions d'€ d'intérêts annuels. En accordant les premiers crédits dès 2009, Valérie Pécresse espère « une première phase de construction en 2011 », la rénovation des chambres universitaires pouvant aller plus vite. A Montpellier, cette annonce ministérielle soulage une communauté universitaire qui a parfois eu du mal à trouver un terrain d'entente autour d'un projet fédérateur. Annoncée pour bientôt, la publication au Journal Officiel des statuts du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) de Montpellier constituera la première étape de fusion des trois établissements montpelliérains. Une fusion que le président (DVG) de la Région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, lui-même universitaire en retraite, souhaite voir étendre aux plus modestes universités de Nîmes et Perpignan. Les autres dotations Campus - Campus de Saclay : 850 millions d'euros - Lyon : 575 millions - Aix-Marseille : 500 millions - Bordeaux : 475 millions - Strasbourg : 375 millions De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret 27.05.09 ************************************************************************ 20090403 Campus : Pécresse viendra bien à Montpellier le 11 juin La Gazette -- La ministre de l'Enseignement supérieur viendra annoncer le montant alloué par l'Etat au plan de regroupement des universités montpelliéraines. Sur le départ, le recteur de l'académie de Montpellier, Christian Nique, confirme la venue à Montpellier de la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, jeudi 11 juin, pour annoncer le montant alloué par l'Etat au plan Campus. Il s'agit de regrouper les trois universités de Montpellier en une université unique Montpellier - Sud de France, sur un grand campus rénové. Ce projet entre dans le cadre du regroupement d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche programmé sur dix sites en France (Toulouse, Paris, Strasbourg, etc. ). La Région a déjà prévu d'apporter 0,5 euro pour chaque euro investi par l'Etat. Un nouveau recteur, Christian Philip, prend ses fonctions vendredi 3 avril. Après cinq années de service à Montpellier, Christian Nique rejoint l'académie de Nice. Article du 03/04/2009 à 09:56 ************************************************************************ 20090307 Campus : Mandroux s'impatiente La Gazette - http://www.lagazettedemontpellier.fr/actualite/Campus-:-Mandroux-s-impatiente-396-flash.html -- Hélène Mandroux, maire de Montpellier, n'est pas contente de la manière dont se déroulent les choses autour du plan Campus et le fait savoir dans une lettre adressée aux trois présidentes d'universités : "Ne pouvons-nous pas déjà réunir des groupes de travail avec nos techniciens pour avancer concrètement sur les opérations qui nous sont communes ? A ce jour, seul cette nouvelle dynamique me confirmerait dans mes choix de soutenir fortement la création de cette université unique et le plan CAMPUS qui l'accompagne. Faute de sentir que ce destin est saisi à bras le corps, je pense que cela pourrait remettre en cause les engagements financiers pris par notre collectivité. J'ai confiance mais plus le temps passe et plus j'ai du mal à nourrir cette confiance de preuves concrètes." ************************************************************************ 20090326 Campus Sud de France officialisé La Gazette - http://www.lagazettedemontpellier.fr/actualite/Campus-Sud-de-France-officialise--585.html -- La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, pourrait venir le lancer le 11 juin à Montpellier. À l'Assemblée nationale, mercredi 25, lors des questions au gouvernement, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche déclare qu'elle se rendra en Languedoc-Roussillon pour annoncer le montant des sommes allouées par l'Etat au projet Campus Sud de France à Montpellier. Elle répondait à une question posée sur ce sujet par le député de l'Hérault Jacques Domergue. Valérie Pécresse pourrait annoncer ce montant le 11 juin, jour où elle se rend dans la région pour inaugurer des installations de pointe sur le site du CEA de Marcoule dans le Gard. = Rayonnement international Georges Frêche rappelle que pour l'opération Campus Sud de France, la Région ajoutera 0,5 euro pour 1 euro engagé par l'Etat. Et il y va de son compliment : "Si j'habitais à Paris, pour les régionales je voterais Huchon (PS), mais dans la primaire Pécresse-Karoutchi, j'étais pour Pécresse, c'est une femme très efficace." Concrétisé dans la partie nord-ouest de Montpellier, le projet Campus Sud de France unira les trois universités de Montpellier, l'école supérieure d'Agronomie (Montpellier SupAgro) et le Pôle chimie (Balard). Son but est d'accroître le rayonnement de l'université de Montpellier au niveau international en attirant, enseignants, chercheurs et étudiants. Au niveau national, le plan Campus permet à l'Etat d'insuffler plus de 3 milliards d'euros (produit de la vente de 3 % du capital d'EDF) sur douze sites, dont celui de Montpellier. Ces sites sont officialisés mercredi 25 mars en conseil des ministres : Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Paris-Condorcet, Paris-Saclay, Paris intra-muros, Strasbourg, Toulouse. A partir de 2011, les sommes débloquées permettront de restaurer les campus existants et d'en faire de véritables "lieux de vie". Henri-Marc Rossignol ************************************************************************ 20090227 Frêche : "Je ne crois pas au plan Campus" La Gazette -- INFO LETTRE M. Lors de la présentation des investissements des collectivités qu'il dirige (Agglo, Région, satellites...), jeudi soir, au conseil régional, Georges Frêche a notamment déclaré ne pas croire à l'achèvement du plan Campus, qui devrait mobiliser 400 M€ d'investissements sur Montpellier. Florilège. *Campus* "Je suis pessimiste sur Campus, pas pour Mme Pécresse. Elle a été lâchée en plein bois par Sarkozy, par Fillon. Ça va se terminer comme l'Anru. Je n'y ai jamais cru. Mme Mandroux a eu trois sous sur les voiries. Sur les logements il n'y a pas un rond. Alduy (NDLR : le maire de Perpignan) n'a même pas réussi à prendre de l'argent pour lui. Il y a eu 2,1 % des fonds de l'Anru sur le L.-R., moins que notre potentiel de population. L'Anru va fermer et qu'est-ce qu'on a eu ? Rien du tout. Campus, on devrait en tirer 400 M€ sur Montpellier. Mais au prochain remaniement ministériel, Pécresse va disparaître. Elle avait un vrai projet d'intérêt national. Qui va disparaître à la trappe. Nous, nous sommes prêts. Mais je n'y crois pas. je soutiens Mme Pécresse à 100 %, je ferai tout pour sauver Campus, mais j'ai peur que ça finisse en eau de boudin." *Le comité Balladur* "Beaucoup de régions allemandes ou italiennes sont plus petites que le Languedoc-Roussillon, donc (la taille) n'est pas le vrai problème. D'autre part, vous avez vingt Etats américains qui sont plus petits que le Languedoc-Roussillon. Ce qui est important, c'est les compétences, la gouvernance et les ressources, or ce n'est pas traité. La commission Balladur, c'est donc un coup d'épée dans l'eau. D'autre part, il est question de créer huit métropoles, et peut-être trois de plus. Or, sept régions, dont la nôtre, n'ont pas de métropole. Par contre, plusieurs régions ont deux métropoles, et une qui en a trois, pour faire plaisir au maire UMP de Toulon, Falco (...) Je me suis battu pour que Montpellier ait un aéroport national. Aujourd'hui, nous avons un aéroport national où nous n'avons aucun droit, et l'Etat ne fait rien pour l'aéroport de Montpellier, il s'en fout comme de l'an 40. Je ne vais pas recommencer à me battre pour être une métropole Balladur. Qu'est-ce qu'il peut mettre Balladur, de l'argent ? Ils n'ont pas un rond ? Je n'ai jamais vu l'Etat aussi misérable." *ASF* "ASF a eu beaucoup d'argent depuis trois ans. Ils ont tout mis sur l'A7, rien sur l'A9. Sur les travaux au droit de Montpellier, je vous demande d'intervenir. Tous ceux autour de Borloo sont pour la 2x2 voies. Mais Borloo est totalement sous l'emprise des écologistes en dentelle. Il aurait dû trancher début février et ce n'est toujours pas tranché. (...) Il suffit que trois gugusses aillent sur l'A9 et Midi Libre en fait un grand article. Est-ce que vous ne pourriez pas, de temps en temps envoyer des communiqués pour dire : 'c'est tant d'emplois qui sont en jeu" ? Avant qu'on fasse le ferroutage il y en a pour 40 ans. (...) J'ai dit à Meunier : c'est important de préparer sa prochaine candidature à la députation, mais il ne faut pas en faire trop." *Le tramway* "La Ville de Montpellier m'envoie lettre sur lettre pour faire la ligne 4. Je ne peux pas faire en même temps la ligne 3 et la ligne 4. On fait déjà des miracles financiers pour payer la 3. Le contournement par le boulevard du Jeu-de-Paume se fera, oui, mais après 2012. La ligne 3 commence en mars 2009, nous l'inaugurerons en 2012. Après je lancerai la 4. Ce que demande Mme Mandroux se fera mais sera inauguré en 2016. Un jour, le tramway ira jusqu'à Lunel. Ce sera le premier de France, et il permettra de se passer de la voiture dans dix ans. La voiture ne pourra plus rentrer en centre-ville." Article du 27/02/2009 à 17:24 ************************************************************************ 20090210 Montpellier adopte son PRES EducPros - http://www.educpros.fr/universites/personnels/universite-personnel/h/aa2b2abcfc/a/montpellier-adopte-son-pres.html -- Les trois universités montpelliéraines avaient été sèchement rappelées à l'ordre par le recteur Christian Nique à la rentrée 2008. Sans accord sur la gouvernance du PRES, pas de financement du ministère... Il a visiblement été entendu. Les établissements ont adopté fin janvier les statuts de leur pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES), préalable à la création d'une université unique dans le cadre de l'Opération Campus. Le pôle s'appellera « Université de Montpellier Sud de France » et non « Université Sud de France ». Au niveau de la gouvernance, il est prévu, pour le président élu, un mandat de deux ans non renouvelable, et un droit de veto de chaque université, excepté pour l'élection du président. Réunies en conférence de presse le 23 janvier 2009, les trois présidentes montpelliéraines ont affiché une union qui semblait faire défaut depuis le début du processus de fusion. Les universités ayant du mal à faire fi de vieilles rivalités historiques. « Nous avons mené un travail phénoménal en à peine six à huit mois », plaide la présidente de Montpellier 1 (droit et médecine), Dominique Deville de Périère. « Nous n'en sommes qu'au début. Il nous faut à présent créer dans chaque université des groupes de travail », ajoute Anne Fraïsse, présidente de Montpellier 3 (lettres). « C'est bien que les conseils d'administration respectifs aient saisi l'importance de l'enjeu. Tout n'est peut-être pas rose, mais l'essentiel est de ne pas passer à côté de l'opportunité offerte par l'Opération Campus. L'adoption des statuts du PRES n'est qu'un premier pas préalable à toute avancée », commente le membre d'un conseil d'administration. Les universités montpelliéraines sont à présent dans l'attente du décret ministériel entérinant la création du pôle. Elles espèrent parvenir à la fusion en 2011, date de la remise du contrat quadriennal. ************************************************************************ 20090123 La fusion des universités de Montpellier est en marche La Gazette -- Danièle Hérin (Montpellier 2, sciences), Anne Fraïsse (Montpellier 3, lettres) et Dominique Deville de Périère (Montpellier 1, sport, médecine, droit, sciences éco, odontologie, pharmacie). Les présidentes des trois universités de Montpellier ont signé les statuts du pôle de recherche et d'enseignement supérieur chargé de réaliser la fusion d'ici 2011. C'est fait. Vendredi 23 janvier, les présidentes des trois universités montpelliéraines et leurs conseils d'administration respectifs votent avec une large majorité les statuts du Pres, le pôle de recherche et d'enseignement supérieur chargé de réaliser leur fusion d'ici 2011. Réunis en assemblée à l'Institut de botanique, ils s'accordent sur un texte incluant trois ajustements : 1. l'université unique s'intitulera exactement "Université de Montpellier - Sud de France". 2. chaque membre fondateur (les trois universités) dispose d'un droit de veto excepté pour l'élection du président. 3. le président sera élu pour deux ans non renouvelable. Deville de Périère candidate Reste maintenant au ministère à publier ces statuts au journal officiel pour entériner la fondation de ce Pres à qui sera confié l'enveloppe financière accordée au site montpelliérain dans le cadre de l'opération Campus. Pour la présidence, seule Dominique Deville de Périère, parmi les trois présidentes, se porte candidate. Laurence Nicoud Article du 23/01/2009 à 15:59 ************************************************************************ 20081118 Le MESR presse le campus Montpelliérain EducPros.fr - http://www.educpros.fr/universites/autonomie/detail-article/h/28e147d955/a/le-mesr-presse-le-campus-montpellierain.html -- « Passer de l'intention à la réalité. » La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a exhorté les présidentes des trois universités héraultaises, lors d'une entrevue fin octobre à Montpellier, à donner corps à leur « projet Campus », sélectionné fin avril pour faire partie des six premiers projets de l'Opération campus. Christian Nique, recteur de l'académie de Montpellier, les avait déjà mises en garde à la rentrée contre les guerres de clochers qui menaçaient dangereusement le projet. Saluant « le chemin déjà parcouru » par les dirigeantes languedociennes, Valérie Pécresse a rappelé que le comité d'évaluation en charge des six premiers projets Campus doit se réunir une seconde fois le 17 novembre pour évaluer les projets immobiliers présentés et communiquer le montant qu'y consacrera l'État. À ce titre, la commission « risque de vouloir voir la gouvernance en place avant de donner son feu vert définitif », a souligné la ministre. Or, l'université Montpellier-Sud de France, qui réclame 270 M€ à l'État via un fonds issu de la vente d'EDF, n'est pas encore structurée en PRES. « Madame la ministre ne nous demande pas de constituer le PRES de Montpellier en quinze jours, mentionne Danièle Hérin, présidente de Montpellier 2, mais de préciser les cadres d'organisation du pôle. Tant en termes de moyens financiers et humains que d'échéanciers. Il est normal que l'État veuille savoir comment sera dépensé l'argent alloué. Nous enverrons nos conclusions au plus tard le 15 novembre. » ************************************************************************ 20080910 Montpellier, l'université unique au point mort ? EducPros.fr - http://www.educpros.fr/detail-article/h/08c0ccbbcb/a/montpellier-luniversite-unique-au-point-mort.html -- « Aucun chantier menant à une université unique n'est ouvert. » Le recteur de l'académie de Montpellier, Christian Nique, est inquiet de la tournure que prend la réalisation du projet Campus au sein des trois universités montpelliéraines. L'université Montpellier-Sud de France est l'un des six premiers projets élus de l'opération Campus lancée ce printemps par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Un projet qui signifie d'ici à 2010, la fusion des trois universités couplées avec SupAgro, école supérieure d'agronomie. Lors de sa conférence de rentrée, fin août 2008, le recteur a mis au pied du mur les universités. « Nous perdrons le budget (625 M€ demandés, ndlr) si rien n'avance d'ici novembre 2008, date de remise du projet d'opérations immobilières ». Plus explicite, il explique que « Pour certaines personnes, il n'est jamais simple lorsqu'on est au pouvoir de démissionner pour laisser sa place. » Des propos tempérés par un acteur du dossier : « Rome ne s'est pas faite en un jour. Nous aimerions tous que tout aille plus vite. Nous serions la risée de toute la communauté universitaire si la fusion ne se faisait pas. C'est pourquoi chacun y mettra du sien. » Feignant de ne pas les avoir entendus, Danièle Hérin, présidente de Montpellier 2 ne sent « pas (son) université concernée par ces propos. » Chacun tentant d'arrondir les angles… Même le recteur met de l'eau dans son vin. Des sources concordantes indiquent qu'il aurait présenté ses excuses orales aux trois présidentes des universités montpelliéraines. De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret 10.09.08 ************************************************************************ 20080710 Montpellier cherche un coordinateur pour son "campus" EducPros.fr - http://www.educpros.fr/detail-article/h/b7a21c10ed/a/montpellier-cherche-un-coordinateur-pour-son-campus.html -- L'université Montpellier-Sud de France est l'un des six premiers projets (*) élus de l'Opération campus lancée ce printemps par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce projet signifie à court terme la fusion des trois universités montpelliéraines couplées avec Supagro (école supérieure d'agronomie). Le budget demandé est de 625 M€. Toutefois, le recteur de l'académie Christian Nique se dit « conscient de ne pas pouvoir atteindre cette somme ». Au financement de l'État (majoritaire), s'ajoutera la part du conseil régional du Languedoc-Roussillon, lequel a promis de verser 50 centimes pour chaque euro alloué par l'État, ainsi que des partenariats public-privé « sur lesquels les acteurs du projet ne se sont pas encore penchés », explique Christian Nique. Ce travail devrait incomber, dès juillet 2008, à un « pilote » chargé de coordonner les groupes qui travaillent au projet montpelliérain. Cette personne, dont le profil est en cours d'élaboration, aura pour mission de présenter le dossier languedocien au ministère, en novembre 2008. L'université unique comprendra plusieurs pôles : agro-environnement, biologie-santé, mathématiques-informatique-physique, chimie, et un grand pôle sur l'eau – en partenariat avec le conseil général de l'Hérault. Les premières inscriptions à l'université Montpellier-Sud de France pourraient se faire dès la rentrée 2010. Les travaux afférents s'échelonneront quant à eux sur une dizaine d'années. (*) Les autres sites sont ceux de Lyon, Grenoble, Toulouse, Bordeaux et Strasbourg. De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret 10.07.08