La vidéo analogique occupe une bande passante de quelque MHz. Lorsqu'un signal vidéo analogique est converti en un signal numérique, le débit obtenu est typiquement supérieur à 100 Mbit/s. Ce débit est trop important pour être traité par la plupart des processeurs et réseaux actuels. La solution consiste donc à comprimer l'information vidéo numérique afin de permettre le stockage et la transmission sous une forme comprimée.

 

Les standards pour le codage vidéo font toutes l’usage de la redondance inhérente que l'on retrouve dans l'information vidéo.

 

Une image fixe ou une simple trame dans une séquence vidéo, contient une certaine quantité de redondance spatiale. Il est possible de représenter ou d'encoder cette information sous une forme plus compacte qui élimine cette quantité de redondance.

 

Une séquence vidéo en mouvement contient une redondance temporelle (les trames successives sont habituellement très semblables). Il est donc possible de permettre une compression très efficace en n'envoyant seulement que la partie de l'image qui a changé par rapport à la trame précédemment envoyée.

Dans la plupart des cas, le changement entre les trames est dû aux mouvements dans un décor qui peut être considéré comme en mouvement linéaire simple. En prédisant les mouvements de certaines régions par rapport aux trames précédemment envoyées et en envoyant seulement que l'erreur sur la prédiction, la quantité d'information vidéo transmise est considérablement diminuée.