Présentation AS/400

IR 5                                                                                                                             09/11/2000

Diapositive 1 :

AS/400 -> produit IBM

Je vais vous parler de l’architecture de son Système d’exploitation.

Sujet inconnu avant cette présentation.

Diapositive 2 :

Peu d’info trouvables -> système propriétaire IBM

Diapositive 3 :

Ordre du sommaire aussi logique que possible.

Décrit les points marquant de ce système.

Diapositive 4 :

Développé dans les années 80.

Annoncé le 21 juin 1988.

Nom AS/400 :

·        On passe alors de 2 chiffres (IBM 38) à 3 -> action commerciale pour promouvoir AS/400 comme une nouvelle machine et pas comme une évolution. En fait ce n’est qu’un nouvel IBM 38 + facilités de l’IBM 36 (menus, aide, query, appn)

·        A l’époque on pouvait avoir 400 users de connectés en simultané.

Diapositive 5 :

Jusqu’à 1996 gamme CISC : processeur propriétaire 32bits.

A partir de 1996 gamme RISC : processeur PowerPC 64bits.

- Modèle 150, matériel non évolutif

- Modèle 170, évolution jusqu’au biprocesseur

- Modèle 720,730 et 740, évolution jusqu’au 12 processeurs (40Go max en mémoire et 4000 Go)

- Modèle SB1, configurés et pré-chargés pour SAP

Ces 4 familles possèdent en commun le même logiciel d’exploitation, l’OS/400, qui garantit la pérennité des investissements sur toute la gamme.

Diapositive 6 :

Architecture traditionnelle :

-         Les instructions de l’interface machine contiennent des références au matériel.

-         Si l’on change le matériel, il faut changer le jeu d’instructions et réécrire une partie du système, voire de certaines applications.

Architecture AS/400 :

-         La partie des applications est rendue indépendante du système par l’interface machine de haut niveau qui isole le système des utilisateurs.

-         Cette interface permet au système (matériel et microcode) d’évoluer sans remise en cause de l’OS et des applications.

Analogie POO

Microcode presque équivalent au kernel avec plus de fonction.

Diapositive 7 :

Architecture traditionnelle :

Les différentes fonctionnalités correspondent souvent à des logiciels indépendants, de fournisseurs distincts, ce qui conduit à des efforts d’intégration, de test et de maintenance.

Architecture AS/400 :

L’ensemble des fonctionnalités présentées sont regroupées dans le microcode.

Les services de l’OS se sont progressivement développés, pour tenir compte des nouvelles possibilités.

Les applications continuent à fonctionner, car leur interface ne change pas.

Diapositive 8 :

Architecture traditionnelle :

Deux méthodes d’accès :

-         mémoire virtuelle pour les programmes

-         accès aux données par leur adresse réelle sur disque.

Prbs :

-         des efforts de gestion de l’espace disque

-         de la duplication d’informations en mémoire

-         une consommation de mémoire principale importante

-         des difficultés logiques de mise à jour des données partagées.


Architecture AS/400 :

-         toutes les informations du système (données et système) sont réparties dans un seul espace virtuel appelé espace adressable unique. Cet espace est immense (pointeurs à 128 bits).

-         Tout est traité dans cette espace :

- pas de distinction mémoire principale et disques
- allocation automatique de l’espace
- un seul exemplaire en mémoire (aucune information n’est jamais dupliquée).
- tout est partageable
- les objets sont créés segmentés en pages

-         A chaque information est affectée une adresse virtuelle unique et définitive.

-         Le microcode assure :

- La pagination (4096 octets (RISC)). Il y a une seule table des pages en mémoire principale.

- L’implantation des données et leur accès sont entièrement pris en charge par le microcode. Il n’existe pas d’entrées-sorties disque pour l’OS ou les applications.

-         Gestion automatique de l’espace disque :

- équilibrage d’occupation

- équilibrage de la charge dynamique

- défragmentation permanente

Diapositive 9 :

La figure montre comment les objets sont mappés dans l’espace d’adressage virtuel en dessous de la MI. Ces 2 objets montrent où les différentes parties de l’objet sont physiquement. Ici ce sont de petits objets mais c’est rigoureusement identique pour ceux de taille importante.

On parle alors de deux composants du SLIC :

-         Auxiliary Storage Management : assigne l’espace disque pour l’adresse virtuelle de l’objet.

-         Main Storage Management : fait le mouvement entre les disques et la mémoire principale.

Diapositive 10 :

TDE :

            C’est une structure contenant toutes les informations nécessaires pour contrôler l’exécution d’un process.

Un process est un programme en exécution, donc la TDE à la responsabilité de lier le programme et son status d’exécution.

Status d’un process :

-         suspended: à son arrivée et à son départ

-         ready : prêt à être lancé

-         running : Durant son execution

-         wait: en attente soit d’une I/O ou d’un signal.

Schéma de passage d’un état à l’autre.

Diapositive 11 :

C’est bien beau de savoir ou en est un process mais comment sont t’ils envoyés au processeur.

TDQ :

            Structure comprenant tous les TDEs (une seule dans le système même pour les multiprocesseurs).

Le TDQ est implanté comme une liste chaînée en mémoire organisée par priorité.

Le Task Dispatcher (TD) implanté dans le microcode, sélectionne le TDE avec la plus haute priorité et en donne le contrôle au processeur.

Pour synchroniser l’exécution des process de même que pour communiquer entre les tâches, le système est basé sur la méthode des sémaphores de Dijkstra.

Diapositive 12 :

Le système d’exploitation Os/400 présente une interface orientée objet.

Un nom d’objet doit respecter des règles :

                        Longueur 10 maximum

                        Débuter par une lettre, $, £ …

                        Lettres en majuscules

Un objet contient ses propres attributs.

Il existe environ 80 types d’objets dans le système.

Diapositive 13 :

Les bibliothèques sont des objets qui servent de répertoire aux autres objets :

QSYS est la biblio des biblio

Les objets sont crées dans une bibliothèque désignée ou par défaut dans la bibliothèque en cours.

Diapositive 14 :

OfficeVision/400 : logiciel de bureautique sur l’AS/400


Diapositive 15 :

La compilation d’un source s’exécute en 2 phases :

-         transformation du code source en code exécutable par l’interface machine Génération de l’observabilité du programme.

-         Le translator met à disposition du programme compilé certaines fonctions microcodées. Phase transparente pour l’utilisateur.

Méthode indépendante de la technologie. Lorsque IBM est passé du CISC (adressage 48bits) au RISC (adressage 64 bits), les programmes n’ont pas eu à être recompilés. IBM disposait donc déjà de programmes « 64 bits ».

Un source ainsi compilé est un objet de type *PGM (programme) ou *MODULE (module).

Dans le cas de création de modules, ces modules doivent être liés pour obtenir un objet programme.

Diapositive 16 :

Le langage de contrôle -> propriétaire d’IBM

Administration du système :

création/modification de profils, configuration des communications…

Exploitation du système :

Journalisation, sauvegardes, gestion des menus…

2 modes d’utilisation :

-         Mode Interprété (comme les commandes shell)

-         Mode Compilé (comme un fichier batch sous DOS mais plus évolué et à compiler)

Mixable avec les autres langages

Diapositive 17 :

Une commande est composée d’une à trois syllabes. Chaque syllabe représente la contraction d’un terme anglais.

Une commande se compose souvent d’un verbe (action) et d’un sujet sur lequel porte l’action.

Une commande peut comporter des paramètres identifiés par des mots-clés.

Diapositive 16 :

Partie intégrante du système.

Intégrité référentielle :

Permet de définir des règles de gestion entre des fichiers physiques. Contraintes entre un fichier dépendant et un fichier parent.

Contraintes de vérification :

Permettent d’assurer la validité des données

Déclencheurs :

C’est un programme associé à une opération base de données (insertion, mise à jour, suppression ; avant ou après l’opération).

SMP :

Permet la parallélisation des requêtes sur différents processeurs d’une même machine.

DB2 Multisystem :

Permet de répartit la base de données sur au maximum 32 AS/400 interconnectés.

Diapositive 19 :

Les points à retenir :

Interface machine de haut niveau -> isole les utilisateurs

Indépendance de la technologie -> changement matériel sans conséquence

Fonctions intégrées -> moins de problème d’intégration

Espace adressable unique -> méthode simplifiée

Gestion objets