Quelques notes prises par
Philippe Blayo.
En ce 4 Aout 2004 se tenait en Place de la République (Paris) la deuxième rencontre SVG. A la terrasse de la Taverne se trouvaient par ordre d'arrivée :
La faible affluence n'a aucunement nuit à l'intérêt
des discussions sur SVG, l'informatique en
général et d'autres sujets plus particuliers.
J'ai demandé pourquoi nonzero était le style par
défaut du remplissage, alors que evenodd semblerait plus
adapté aux dessins vectoriels créés par des
humains. Robin ne savait pas trop, mais il était convaincu qu'il
devait y avoir une explication (les choix par défaut ne sont pas
fait au hasard).
SMILE (le langage SVG) décrit une animation comme
l'interpolation d'un objet qui suit un chemin (l'objet path de SVG) de
sa source vers sa destination. L'objet animé peut lui-même
être modifié au cours de l'animation. Par exemple, une
courbe de Bézier peut changer de forme. Cette
fonctionnalité autorise le morphing (passage d'une forme
à une autre) dès lors qu'il s'agit du même objet au
départ et à l'arrivée : un cercle ne peut
être transformé en rectangle, mais une courbe qui simule
un cercle peut être transformée en une courbe qui
simule un rectangle. Par contre si des points sont supprimés ou
ajoutés à la courbe, des discontinuités peuvent
apparaitre.
A l'opposé, Flash décrit une animation comme une suite de
frames ce qui est beaucoup moins efficace et bien moins puissant.
Robin coordonne le groupe de travail du W3C sur le SVG binaire.
Robin a indiqué que la ponctuation venait des livres. De ceux
dont la reproduction se faisait à la main (donc avant
l'apparition de l'imprimerie qui engendrera plus tard la typographie).
La ponctuation représentait des abréviations qui
permettaient de gagner du temps (quand un moine recopiait une lettre
par seconde, toute abréviation permettait d'augmenter sa
productivité).
L'ouvrage Eats, Shoots and Leaves
de Lynne Truss (2003) traite de la ponctuation en
langue anglaise. Le titre est tiré d'une phrase
célèbre dont le sens change complètement si on y
insère une virgule :
La présence de la virgule après eats détermine le
sens de la phrase.
Lynne Truss prend l'exemple d'un texte de Shakespeare qui comportait
beaucoup de ponctuation apparemment inutiles. Un metteur en
scène a en donné a ses comédiens une version
expurgée de celles qu'il estimait superflues. Résultat :
ses comédiens jouaient beaucoup moins bien, ne marquant pas les
poses aux bons endroits. C'est donc que ces ponctuations étaient
loins d'être inutiles !
Robin a évoqué les constructions ambiguës en anglais.
L'exemple classique est time flyes
like a banana qui a deux significations possibles :
En français, il y a la phrase